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Les membres du SDI manifestent au point d’entrée de Peace Arch

Peace Arch

Alors que l’employeur refuse toujours toute amélioration digne de ce nom en ce qui a trait aux négociations, nos membres intensifient la pression pour être traités équitablement : après avoir manifesté à Saint John, au Nouveau-Brunswick, en début d’année, les membres FB se mobilisent maintenant en Colombie-Britannique. Un rassemblement a eu lieu au point d’entrée de Peace Arch le 5 février.

Les membres du SDI et de l’AFPC demandent au gouvernement de traiter les agentes et agents des services frontaliers avec le respect qu’ils et elles méritent en retirant les concessions présentées à la table de négociation.

Ce que nous voulons

  • Nous demandons une augmentation salariale équitable selon l’inflation, une meilleure protection pour nos membres contre la gestion de l’ASFC, et une conciliation travail-vie privée améliorée.
  • Nous demandons à l’employeur d’appuyer la réforme du régime de retraite afin de permettre la retraite sans pénalité après 25 ans de service, comme c’est le cas pour d’autres organismes chargés de l’application de la loi.

Pour une liste complète de nos demandes, veuillez consulter la page suivante.

Pour ne pas manquer les dernières mises à jour concernant les négos, assurez-vous de garder un œil sur notre section portant sur les négos du groupe FB.

Peace Arch

Photo : Patrick Bragg

La Commission de l’intérêt public (CIP) a présenté ses recommandations concernant le groupe EB

Négociations

L’AFPC a maintenant reçu les recommandations de la CIP sur les questions propres au groupe EB (Enseignement et bibliothéconomie). Quant aux recommandations sur les enjeux communs à tous les groupes du Conseil du Trésor, elles seront disponibles pour consultation une fois que la CIP aura présenté ses recommandations pour le groupe PA (Services des programmes et de l’administration).

Les recommandations de la CIP ne sont pas exécutoires, c’est-à-dire que le syndicat et/ou l’employeur sont libres de les accepter ou de les rejeter. Néanmoins, l’AFPC est heureuse de voir que la CIP a approuvé certaines de ses revendications pour le groupe EB.

Parité salariale avec des emplois semblables

Si la CIP n’a pas abordé toutes les principales revendications de l’AFPC concernant les rajustements au titre de la parité salariale, elle a toutefois reconnu que la proposition de l’employeur à cet égard n’était pas suffisante pour que les deux parties puissent parvenir à une entente.

Nouveau taux de rémunération national pour le personnel qui enseigne 12 mois par année (ED-EST)

La CIP a recommandé que le nouveau taux de rémunération pour les enseignantes et enseignants du groupe ED-EST (12 mois) soit ajouté à la nouvelle convention collective. D’ailleurs, elle a souligné qu’un comité mixte syndical-patronal avait déjà convenu d’un tel taux et de la mise en application de celui-ci.

Prime d’enseignement en langue autochtone

La CIP a appuyé la revendication de l’AFPC d’accorder aux personnes qui enseignent une langue autochtone une prime de spécialisation. La Commission n’a pu s’empêcher de constater que la revendication du syndicat va dans le droit fil des recommandations de la Commission de vérité et de réconciliation, de même que de la Loi sur les langues autochtones.

Malheureusement, la CIP a omis d’aborder nombre des revendications de l’AFPC, et a même donné son aval à certaines concessions proposées par l’employeur, notamment en ce qui concerne le congé d’éducation non payé et le congé de perfectionnement professionnel. Pour de plus amples exemples, consultez l’ensemble des recommandations de la CIP. Afin d’obtenir pour ses membres le contrat juste et équitable qu’ils méritent, l’AFPC continuera de mobiliser ses membres en multipliant les moyens de pression au travail, qui pourraient aller jusqu’à la grève. Tenez-vous au courant des dernières nouvelles sur la négociation en vous abonnant à la liste de diffusion.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

L’équipe de négo FB retourne à la table la semaine prochaine

L’équipe de négociation du SDI et de l’AFPC pour le groupe FB retourne à la table la semaine du 20 janvier. Forte de l’appui que les membres ont manifesté au cours du dernier mois, notre équipe a hâte de rencontrer l’employeur afin de continuer à faire pression pour obtenir une entente juste et équitable. Gardez l’oeil ouvert pour ne pas manquer nos mises à jour concernant les négos !

Négos SV : le gouvernement s’entête à demander des concessions

Négociations

Du 22 au 24 janvier derniers, l’équipe de négo du groupe SV et l’employeur ont présenté leurs observations à la Commission de l’intérêt public (CIP). Encore une fois, le gouvernement a laissé filer une bonne occasion d’aborder des enjeux cruciaux pour nos membres. Il s’est contenté de nous servir du réchauffé : des concessions que nous avions déjà rejetées.

Vous pouvez télécharger le mémoire de l’AFPC ici et consulter celui du gouvernement ici.

Améliorations proposées par l’AFPC

Notre équipe de négociation a profité des audiences de la CIP pour présenter à nouveau ses revendications répondant aux préoccupations des membres, dont les suivantes :

  • des augmentations salariales tenant compte de l’inflation;
  • l’ajustement au marché afin d’harmoniser les salaires du groupe Services de l’exploitation avec ceux de travailleurs exerçant des fonctions similaires à l’extérieur du secteur public fédéral (pompiers, personnes de métier, membres d’équipages de navire et opérateurs de centrales de chauffage, de centrales électriques et d’usines de traitement de l’eau, par exemple);
  • la bonification des allocations propres au groupe SV;
  • des mesures qui favorisent la conciliation travail-vie personnelle.

Le gouvernement a rejeté toutes nos propositions.

Il est plutôt revenu à la charge avec les concessions suivantes :

Réduction de l’indemnité de rappel au travail

Le gouvernement veut réduire cette indemnité en se donnant le droit d’exiger que les fonctionnaires travaillent à la maison lorsqu’ils sont rappelés au travail. Ainsi, au lieu d’être rémunérés pour un minimum de trois heures au taux des heures supplémentaires, ils ne seraient payés que pour une heure au taux normal ou pour les heures travaillées à temps et demi, selon le plus élevé des deux.

L’AFPC rejette cette proposition, car elle fait croire que tous les problèmes en milieu de travail peuvent se régler à distance, qu’il s’agisse de navires défectueux, ou d’alarmes dans des centrales de chauffage, des immeubles ou des usines de traitement de l’eau. Non seulement c’est très dangereux, mais cela permettrait au gouvernement de renoncer à une présence sur le terrain dans les situations à haut risque en échange d’une réduction à court terme des coûts salariaux.

Affaiblissement de l’indemnité de fonctions spécifiques aux services correctionnels (IFSSC)

La proposition du gouvernement empêcherait les personnes qui ne travaillent pas dans les pénitenciers de Service correctionnel Canada de toucher l’IFSSC. Le syndicat n’accepte pas cette proposition, car elle prive de l’IFSSC les membres qui interagissent avec les délinquants, par exemple, ceux qui travaillent dans des établissements offrant des programmes de formation aux délinquants.

L’AFPC estime que ce changement est inutile et empêchera les travailleurs qui bénéficient de l’IFSSC de continuer à la recevoir.

Réduction de la période de préavis pour les changements d’horaires

Le gouvernement veut à tout prix réduire la période de préavis de changement à l’horaire de travail à 48 heures. Le préavis dont disposent présentement les FR est d’au moins 96 heures, tandis que celui des groupes GL, GS, HP et HS est de 7 jours. Selon les changements proposés, les membres seront uniquement rémunérés au tarif et demi si l’employeur les informe du changement d’horaire dans un délai de 48 heures.

Comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement veut faire passer de 14 jours à seulement 48 heures la période de préavis de changement à l’horaire de travail des membres du groupe Équipage de navires (SC) visés par l’annexe E (régime d’accumulation des jours de relâche), et dont les horaires sont normalement établis un an à l’avance. Ainsi, un travailleur pourrait se retrouver en mer pendant 28 jours sur très court préavis.

Le syndicat rejette fermement cette proposition rétrograde pour deux raisons : d’abord, elle compromet gravement la conciliation travail-vie personnelle de nombreux membres. Ensuite, elle ne prévoit aucune indemnisation lorsque les travailleurs doivent d’apporter des changements radicaux à leurs obligations, engagements et projets personnels.

Réduire la prime de formation des détenus

Le gouvernement a proposé une prime au taux unique de 7 %. Un tiers des membres qui reçoivent actuellement la prime la verront ainsi réduite.

L’AFPC rejette cette proposition, car elle représente une énorme concession pour bien de ses membres. De plus, en passant du taux progressif actuel au taux unique, la prime perdrait sa raison d’être, à savoir la reconnaissance des divers niveaux de responsabilités, de compétences et de stress liés à la formation des détenus. Les dispositions actuelles tiennent compte du nombre de délinquants dont un travailleur est responsable et du travail qui s’y rattache (plans de formation, évaluation de la formation, rapports d’incidents, etc.).

Nouveau plafond pour les frais de déplacement des pompiers

Le gouvernement veut plafonner les frais de déplacement des pompiers lorsque ces derniers sont tenus de retourner au travail alors qu’ils avaient déjà été placés en position hors service. Pareille limitation ne s’applique à aucune autre classification ou groupe professionnel.

Le syndicat n’est pas d’accord avec cette proposition. Cette tentative du gouvernement de transférer le fardeau des coûts liés aux heures supplémentaires aux travailleurs est déraisonnable.

La CIP émettra probablement ses recommandations d’ici la fin de l’hiver.

L’AFPC continuera à mobiliser ses membres en multipliant des moyens de pression au travail, qui pourraient aller jusqu’à la grève. Tenez-vous au courant des dernières nouvelles sur la négociation en vous abonnant à la liste de diffusion.

Qu’est-ce qu’une commission de l’intérêt public?

En cas d’impasse, la loi qui régit la négociation collective au fédéral prévoit la mise sur pied d’une CIP pour aider les parties à conclure une entente. La CIP est composée de trois membres : une présidence nommée par la commission des relations de travail et deux personnes nommées respectivement par le syndicat et l’employeur.

Les deux parties soumettent leur mémoire à la CIP et expliquent leurs positions sur les questions en litige. La présidence peut aussi convoquer des séances supplémentaires. La CIP rédige ensuite un rapport recommandant des moyens de parvenir à un règlement. Les recommandations ne sont pas exécutoires. Une fois le rapport de la CIP publié, l’équipe de négociation de l’AFPC se réunit pour en discuter.

Habituellement, cette rencontre est suivie d’une reprise des pourparlers avec l’employeur. Nous croyons que la CIP publiera son rapport cet hiver.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Négos avec le CT : l’AFPC se dirige vers la médiation pour le groupe PA et les enjeux communs

Négociations

L’équipe de négociation de l’AFPC qui représente les 90 000 membres du groupe PA (Services des programmes et de l’administration) a accepté d’aller en médiation les 16 et 17 janvier.

C’est la commission de l’intérêt public (CIP) qui a convoqué les séances de médiation. Les parties y aborderont les enjeux communs et ceux propres au groupe PA (l’information concernant les autres groupes du Conseil du Trésor suivra bientôt).

L’AFPC et le gouvernement avaient défendu leurs positions respectives devant la CIP du 4 au 7 décembre.

Aussitôt que la médiation sera terminée, l’AFPC fera une mise à jour.

Qu’est-ce qu’une commission de l’intérêt public (CIP)?

En cas d’impasse, la loi qui régit la négociation collective au fédéral prévoit la mise sur pied d’une CIP pour aider les parties à conclure une entente.

La CIP est composée de trois membres : une présidence nommée par la commission des relations de travail et deux personnes nommées respectivement par le syndicat et l’employeur. Les deux parties soumettent leur mémoire à la CIP et expliquent leurs positions sur les questions en litige. La présidence peut aussi convoquer des séances supplémentaires. La CIP rédige ensuite un rapport recommandant des moyens de parvenir à un règlement. Les recommandations ne sont pas exécutoires.

Une fois le rapport de la CIP publié, l’équipe de négociation de l’AFPC se réunit pour en discuter. Habituellement, cette rencontre est suivie d’une reprise des pourparlers avec l’employeur. Les rapports devraient être présentés en 2020.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.