Les audiences de la commission de l’intérêt public (CIP) pour le groupe PA et les enjeux communs se sont conclues en fin de semaine. C’est la première d’une série de huit audiencesprévues au cours des prochains mois pour environ 140 000 membres de l’AFPC qui sont toujours sans contrat de travail.
Les représentants de l’AFPC ont présenté leurs revendications qui prévoit des augmentations de salaire justes et qui nous permettra de mieux concilier le travail et la vie personnelle.
Les deux parties ont maintenant présenté leurs propositions respectives et la commission devrait soumettre ses recommandations en début d’année. Entre-temps, nous allons continuer à négocier et à nous mobiliser pour obtenir l’entente que nos membres méritent.
Nous continuerons de réclamer des hausses salariales qui tiennent compte du coût de la vie, des améliorations à la conciliation travail-famille et un dédommagement équitable pour le fiasco Phénix.
Si les parties ne réussissent pas à s’entendre après la publication du rapport de la CIP, les 71 000 membres du groupe PA pourront tenir un vote de grève.
Au cours des prochaines semaines, nous vous tiendrons au courant de la situation et nous publierons une analyse détaillée des mémoires présentés par le syndicat et l’employeur lors des audiences.
Alors que plus de 140 000 de ses membres n’ont pas encore de nouveau contrat de travail ni de dédommagement équitable pour le fiasco Phénix, l’Alliance de la Fonction publique du Canada lance une campagne publicitaire qui cible le premier ministre et le nouveau président du Conseil du Trésor.
« Au cours de son premier mandat, le gouvernement de Justin Trudeau a fait faux bond aux fonctionnaires, affirme Chris Aylward, président national de l’AFPC. Aujourd’hui, il se retrouve minoritaire avec un nouveau cabinet et nous lui envoyons un message clair : nous voulons un bon contrat de travail et un dédommagement équitable pour le cauchemar Phénix. »
La négligence chronique du gouvernement pousse nos membres à multiplier les moyens de pression au travail, et à envisager une grève. Dans sa lettre de mandat au gouvernement, l’AFPC enjoint aux libéraux de garantir la stabilité du gouvernement fédéral pour l’ensemble de la population en réglant ces questions immédiatement.
C’est aujourd’hui que commence la campagne publicitaire en ligne, à la radio et dans les médias imprimés. Les personnes intéressées peuvent signer la lettre de mandat au premier ministre à l’adresse toujourslàpourvous.ca.
« En dépit de tout ce qu’ils ont enduré à cause de Phénix, nos membres continuent d’aller travailler tous les jours pour servir la population. Ils méritent mieux et sont prêts à se battre pour l’obtenir », ajoute M. Aylward.
« Durant la campagne, M. Trudeau a promis de créer une fonction publique plus forte. Eh bien, il peut maintenant s’exécuter. »
La première des audiences des commissions de l’intérêt public qui visent à faciliter la conclusion d’une entente entre le Conseil du Trésor et les unités de négociation de l’AFPC débutera le 4 décembre.
La Commission des relations de travail a fixé les dates des audiences des CIP. Les CIP ont été mises sur pied pour les unités de négociation de l’AFPC qui représentent les fonctionnaires fédéraux. Consultez la page suivante pour obtenir davantage de renseignements concernant les CIP, ainsi qu’une liste des dates d’audience de chaque unité et le nombre de membres concernés. À noter que les négos pour l’unité FB sont toujours en cours.
Aujourd’hui, à Ottawa, les membres (et les observateurs et observatrices) du Bureau national de direction du SDI ont émis un message d’appui clair en faveur de nos équipes de négos FB et du Conseil du Trésor. Malgré que les négos soient au point mort dû aux élections fédérales, nous sommes fiers du travail accompli par nos confrères et consoeurs qui siègent aux tables de négociation. Nous savons qu’ils et elles continueront de maintenir la pression sur l’employeur pour un traitement équitable !
L’équipe de négociation FB de l’AFPC/SDI a exigé que l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) retire une vidéo des plus disgracieuses qui met l’accent sur la surveillance des membres et les menace de sanctions disciplinaires.
Dans cette vidéo, on avertit les membres FB « qu’ils peuvent faire l’objet de mesures disciplinaires dans le lieu de travail [et que] les conséquences pourraient les surprendre ». Pour le syndicat, un tel comportement de la part de l’employeur renforce le besoin d’une meilleure protection contre le harcèlement et l’abus de pouvoir dans la convention collective du groupe FB.
Par ailleurs, lors de cette séance de négociation avec le Conseil du Trésor/ASFC, qui s’est déroulée du 17 au 19 septembre 2019, l’équipe de négo a pu aborder ses revendications au sujet des salaires, des certificats médicaux, des armes à feu et des maîtres-chiens ainsi que d’autres questions clés.
Mesures disciplinaires
Notre équipe a dénoncé la récente vidéo diffusée par la direction de l’Agence sur Atlas. Nous avons clairement indiqué à l’employeur que son obsession à l’égard des réprimandes et de la surveillance du personnel, ce que montre la vidéo, est un grave problème. Ce genre de tactiques nous poussent à revendiquer encore plus fort de meilleures protections contre le harcèlement et les abus de pouvoir en milieu de travail dans la convention collective.
Certificats médicaux et rendez-vous chez le médecin ou le dentiste
Nous avons indiqué à l’employeur que nous voulions une protection contre les demandes excessives des gestionnaires lorsque les employés prennent congé pour aller chez le médecin ou le dentiste. Si l’employeur tient à obtenir des certificats médicaux, il doit les payer. La pratique de certains gestionnaires qui posent des questions indiscrètes aux employés lorsqu’ils prennent un congé pour un rendez-vous chez le médecin ou le dentiste doit cesser immédiatement.
Armes à feu et maîtres-chiens
L’employeur aurait récemment accordé des congés payés à des commis qui souhaitaient suivre une formation sur le maniement des armes à feu. Nous lui avons alors demandé pourquoi il refusait de rémunérer le temps de pratique des agents qui sont obligés de porter des armes à feu. Pour le syndicat, les agents tenus de porter une arme à feu doivent être rémunérés pour leur temps de pratique. Nous avons, par ailleurs, soulevé à nouveau la question concernant l’indemnisation des maîtres-chiens.
Cartes d’identité, télétravail
Nous avons fourni d’autres preuves à l’employeur démontrant les risques que représente l’obligation de porter une carte d’identité pour les agents et agentes. Nous lui avons aussi indiqué que sa politique sur le télétravail ne mentionne pas les sujets soulevés au cours des négociations. Il nous faut un libellé à ce sujet dans la convention collective.
Salaires
À la lumière des données recueillies récemment au sujet des agents de la sécurité intérieure, d’enquête et du renseignement, l’équipe FB a choisi de ne pas déposer nos revendications salariales pour l’instant. Nous avons besoin d’un plus long délai pour mener notre sondage auprès de l’ensemble des agents et agentes chargés de l’application de la loi.
Nous sommes en train d’arrêter le calendrier des séances de négociation. Nous continuerons à faire des mises à jour à mesure que les négociations avancent.
Pour examiner l’ensemble des propositions que nous avons déposées et celles de l’employeur, visitez le site : syndicatafpc.ca/groupe-fb-0.
Nous défendons haut et fort notre métier!
Au cours des années, les membres FB ont pu remporter de grandes victoires ensemble. L’AFPC est le plus important syndicat de la fonction publique fédérale, et l’un des plus gros syndicats du secteur public au pays. Aucun autre syndicat n’a autant d’expérience en tant qu’agent négociateur et représentant des fonctionnaires fédéraux que l’AFPC-SDI.
En 2006, nous avons remporté le droit au port d’arme pour les agentes et agents de services frontaliers.
Depuis 2007, grâce aux efforts de l’AFPC-SDI, le salaire des nouveaux douaniers de première ligne a augmenté de 48 %, y compris une hausse de 17,5 % en 2018.
Nous avons aussi remporté d’importants droits pour le personnel qui travaille par poste, notamment des mesures de protection pour l’aménagement d’horaires de postes variables et le droit d’ancienneté.
Ensemble, nous continuerons à travailler et à exercer des pressions sur l’employeur afin d’améliorer les conditions de travail des membres FB de façon novatrice.
La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.