Tag Archives: négos

Le gouvernement rate l’occasion de conclure une entente avant les élections

Manif de l'AFPC devant le Parlement

Le gouvernement libéral a raté sa dernière chance, avant les élections, de conclure une entente juste et équitable avec les membres de l’AFPC et de les dédommager convenablement pour tous les problèmes de paye causés par le système Phénix.

C’est plus de la moitié des 140 000 fonctionnaires actuellement en négociation avec le gouvernement fédéral qui sont retournés à la table cette semaine, lorsque les pourparlers ont repris entre les 71 000 membres du groupe PA (Services des programmes et de l’administration) et le Conseil du Trésor le dimanche 1er septembre.

À l’issue de six jours de négociations, le gouvernement a rejeté les principales revendications mises de l’avant. Il s’est contenté de proposer aux membres de l’AFPC — qui forment le plus important syndicat de la fonction publique fédérale — des augmentations de salaire inférieures à celles consenties aux autres syndicats.

Et il a de nouveau tenté de déprécier les membres de l’AFPC en présentant une offre qui était bien loin de compenser toutes les souffrances causées par Phénix. Même s’il a finalement consenti à verser une indemnité financière (au lieu de simples congés), il a offert une somme dérisoire qui n’a pas de commune mesure avec le cauchemar infligé aux fonctionnaires au cours des quatre dernières années.

« Nous avions clairement fait savoir au Conseil du Trésor que nous n’allions pas reprendre les pourparlers à moins d’avoir une meilleure offre sur la table, déclare Chris Aylward, président national de l’AFPC. Ce que nous voulons, c’est des augmentations de salaire qui suivent au moins le taux d’inflation, un meilleur équilibre travail-vie personnelle et une indemnité financière juste et équitable pour le cauchemar que nous avons vécu depuis l’arrivée de Phénix. »

« Nous étions prêts à négocier de bonne foi, mais plutôt que de proposer à nos membres une entente juste et équitable, le gouvernement a tourné les talons », ajoute-t-il.

En raison du déclenchement imminent des élections fédérales, il n’y aura pas d’autres occasions de retourner à la table de négociation d’ici la fin de la période électorale. Les pourparlers reprendront donc dans les mois qui suivront, moment auquel les unités de négociation suivantes pourraient se préparer à déclencher la grève.

Qui négocie en ce moment?

Les 140 000 fonctionnaires fédéraux répartis entre neuf unités de négociation. Toutes ces unités, à l’exception des FB (Services frontaliers), attendent que leur commission de l’intérêt public respective commence ses travaux.

Principales unités de négo au gouvernement

Cliquez sur le nom de votre unité pour obtenir une mise à jour.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

L’AFPC et le gouvernement retournent à la table de négociation pour conclure une entente avant les élections

Photo de membres de l'AFPC marchant dans une manifestation

L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) retourne à la table de négociation ce dimanche 1er septembre. Nous espérons que le gouvernement sera prêt à conclure une entente équitable et à dédommager convenablement nos membres pour les souffrances causées par Phénix. Continue reading

Négos pour les groupes PA, EB, TC et SV : échéancier de grève

Négociations

La CRTESPF a établi les dates des audiences pour les commissions de l’intérêt public (CIP) mises sur pied pour les quatre groupes relevant du Conseil du Trésor :

Après avoir entendu les deux parties, la CIP présente son rapport dans les 30 jours habituellement. Dès qu’ils sont publiés, les unités de négociation peuvent déclencher une grève si les membres en décident ainsi.

Les CIP ont été mises sur pied après que les négociations aient abouti à une impasse en mai dernier.

Aux tables de négociation, le gouvernement a proposé des augmentations salariales qui, compte tenu de l’inflation, étaient l’équivalent d’une baisse de salaire ainsi qu’une période d’attente – jusqu’à 18 mois après la signature des conventions collectives – pour traiter la paye rétroactive. Il a également rejeté les propositions suivantes visant à améliorer nos conditions de travail :

  • accorder des rajustements au marché dans les cas de disparité salariale;
  • fournir le plein supplément pour le nouveau congé parental de 18 mois;
  • réduire la sous-traitance et le nombre d’emplois précaires dans la fonction publique; et
  • mieux s’occuper des problèmes de santé mentale au travail

Qu’est-ce qu’une commission de l’intérêt public (CIP)?

En cas d’impasse, la loi qui régit la négociation collective au fédéral prévoit la mise sur pied d’une CIP pour aider les parties à conclure une entente. La CIP est composée de trois membres : un président nommé par la commission des relations de travail et deux représentants nommés respectivement par le syndicat et l’employeur. Lors des audiences de la CIP, le syndicat et l’employeur ont l’occasion de soumettre leur mémoire et d’expliquer leurs positions sur les questions en suspens. La CIP rédige ensuite un rapport avec des recommandations en vue d’un règlement. Ces recommandations ne sont pas exécutoires.

Lorsque la CIP aura publié ses rapports, les équipes de négociation de l’AFPC se réuniront pour en discuter. Habituellement, cette rencontre est suivie d’une reprise des pourparlers avec l’employeur.

Irons-nous en grève?

Peu importe quel parti remportera les élections fédérales, l’AFPC continuera à se battre pour une entente équitable qui répond aux besoins de ses membres. Toutefois, si les parties ne réussissent pas à s’entendre après la publication des rapports de la CIP, les membres pourront tenir un vote de grève.

Comme le veut l’adage, la meilleure façon d’éviter une grève c’est d’en préparer une. Voilà pourquoi l’AFPC s’assurera que les membres puissent suivre un cours de préparation à la grève dans les prochains mois.

L’AFPC tiendra aussi les membres au courant des travaux des CIP et de l’évolution des négociations, le cas échéant.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Négociations avec l’ASFC : Les FB veulent améliorer leurs conditions de travail

Au cours des pourparlers qui ont eu lieu le 30 juillet au 1er août avec le Conseil du Trésor/l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), notre équipe de négociation FB (AFPC-SDI) a présenté les revendications portant sur le congé annuel, le certificat médical, l’emploi étudiant et la période de pratique sur le maniement des armes à feu.

L’équipe a pu s’entendre avec l’employeur sur la nécessité de rémunérer plus équitablement les maîtres-chiens de l’Agence. Les discussions ont, entre autres, porté sur les enjeux suivants :

Protection des membres

Nous continuons de soulever les problèmes liés à la culture et au traitement du personnel démontrés par la direction de l’Agence. En plus des revendications que nous avons présentées sur les nouvelles protections du personnel dans le cas de mesures disciplinaires, d’abus de pouvoir et de harcèlement, notre équipe a soulevé cette semaine la nécessité de protéger les membres de l’AFPC/SDI qui dénoncent des actes fautifs commis par l’Agence.

Congés payés

Notre équipe a parlé de la nécessité d’améliorer la conciliation travail-vie privée. La plupart des postes douaniers manquent de personnel et le recours aux heures supplémentaires est répandu. Nous avons proposé d’augmenter le congé annuel pour qu’il corresponde à celui accordé aux agentes et agents de la GRC. Nous avons aussi demandé l’ajout d’une disposition sur le congé avec étalement du revenu à la convention collective.

Certificat médical

L’Agence n’a pas de politique précise sur l’obligation de présenter un certificat médical. Les exigences des gestionnaires quant à la présentation d’un billet médical sont souvent subjectives. D’après nous, si l’employeur exige un certificat médical d’un employé, il doit en assumer les frais.

Période de pratique sur le maniement des armes à feu

Notre équipe a demandé à l’employeur de rémunérer cette période de pratique, comme c’était le cas auparavant.

Emplois étudiants

Nous avons à nouveau soulevé la question du recours à des étudiants pour des emplois dans les aéroports. À divers lieux de travail au pays, l’Agence embauche des étudiants comme main-d’œuvre à bon marché, ce qui compromet la sécurité publique et nos droits reconnus dans la convention collective. Nos revendications à ce sujet visent à corriger cette situation.

Maîtres-chiens, procédure de règlement des griefs et télétravail

À cette dernière séance, nous avons à nouveau présenté nos revendications visant à simplifier la procédure de règlement des griefs et à donner un meilleur accès au télétravail au personnel en civil. Dans le cas des maîtres-chiens, nous avons pu conclure une entente avec l’Agence afin que ceux-ci soient équitablement rémunérés.

Les négociations reprendront en septembre.

Nous vous tiendrons au courant des développements à l’adresse suivant : syndicatafpc.ca/fb. Vous pouvez aussi y consulter les propositions du syndicats et de l’employeur.

Nous défendons haut et fort notre métier!

Au cours des années, grâce à votre appui soutenu, nous avons pu remporter des victoires de taille pour les membres FB. L’AFPC est le plus important syndicat de la fonction publique fédérale, et l’un des plus gros syndicats du secteur public au pays. Aucun autre syndicat n’a autant d’expérience en tant qu’agent négociateur et représentant des fonctionnaires fédéraux.

  • En 2006, nous avons remporté le droit au port d’arme pour les agentes et agents de services frontaliers.
  • Depuis 2007, grâce aux efforts de l’AFPC-SDI, le salaire des nouveaux douaniers de première ligne a pu augmenter de 48 %, y compris une hausse de 17,5 % en 2018.
  • Nous avons aussi remporté d’importants droits pour le personnel qui travaille par poste, notamment des mesures de protection pour l’aménagement d’horaires de postes variables et le droit d’ancienneté.

Il faut continuer à travailler ensemble et à exercer des pressions sur l’ASFC afin d’obtenir des gains novateurs pour les membres FB.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

L’équipe de négo du groupe FB réclame la retraite après 25 ans et rejette les concessions

Au cours des pourparlers qui ont eu lieu durant la semaine du 10 juin, notre équipe de négociation du groupe FB (AFPC-SDI) a rejeté les concessions demandées par l’employeur relativement à la sécurité d’emploi. Elle a aussi réclamé à nouveau le droit à la retraite après 25 ans de service.

Notre équipe de négo est très frustrée par l’inaction de l’employeur en ce qui concerne nos principaux enjeux, dont une rémunération équitable pour les nouveaux agents (FB-02), la retraite après 25 ans de service et la refonte de la procédure de règlement des griefs.

Réforme du régime de retraite

Comme nous avions fait beaucoup de progrès en ce qui a trait à la parité avec l’ensemble du personnel chargé de l’exécution de la loi au pays durant les deux dernières séances de négociation, nous nous sommes concentrés cette fois-ci sur l’importance de modifier le régime de retraite des FB. Aussi avons-nous demandé au Conseil du Trésor qu’il s’engage à modifier notre régime de retraite. Et cet enjeu deviendra le cheval de bataille du SDI au cours de la prochaine campagne électorale.

Sécurité d’emploi

Le Conseil du Trésor a déposé des concessions à ce sujet. Ses propositions affaibliraient les dispositions sur la sécurité d’emploi qui se trouvent dans l’Appendice sur le réaménagement des effectifs. Nous avons rejeté ces propositions et lui avons plutôt demandé de nous accorder ce que nous réclamons : de meilleures protections pour nos membres.

Il a aussi été question du recours aux étudiants, une pratique qui sape notre travail et compromet la sécurité publique. Nos propositions visent à régler ce problème.

Procédure de règlement des griefs

Nous avons soumis des revendications visant à simplifier le processus de règlement des griefs. Si Ottawa prend les décisions, pourquoi faut-il rencontrer les chefs et les surintendants? C’est à la source qu’il faut s’attaquer.

Rémunération équitable pour les nouveaux agents (FB-02)

Encore une fois, nous avons réclamé que les agentes et agents des services frontaliers soient classés au niveau FB-03 après avoir terminé leur formation à Rigaud et qu’ils soient rémunérés adéquatement. Ils portent l’insigne de l’Agence. Ils portent l’uniforme. Ils prennent des décisions. Ils méritent d’être payés et traités équitablement par leur employeur.

Télétravail

Depuis des années, l’AFPC-SDI insiste pour que les agents de l’observation des échanges commerciaux aient un meilleur accès au télétravail. Finalement, l’ASFC a publié une politique sur le télétravail. Son application est nébuleuse toutefois. Nous avons donc réitéré l’importance d’avoir des dispositions à cet égard dans la convention collective.

Les négociations reprendront du 30 juillet au 1er août.

Pour consulter les propositions soumises par le syndicat et l’employeur, rendez-vous au http://syndicatafpc.ca/fb. Nous vous tiendrons au courant des développements.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.