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Groupes PA, EB, SV & TC : les membres de l’AFPC visent toujours une indemnisation et des ententes justes et équitables

Négociations

Les ententes de principe conclues par certains syndicats avec le Conseil du Trésor cette semaine n’empêcheront pas les membres de l’AFPC qui travaillent pour le gouvernement fédéral et ses organismes de chercher à obtenir une entente juste et équitable, affirme le président national de l’AFPC, Chris Aylward.

« Les négociations des groupes PA, EB, TC et SV avec le Conseil du Trésor ont atteint l’impasse, et c’est la même chose avec l’Agence du revenu du Canada, explique le président Aylward. Nous venons tout juste d’apprendre que la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral a mis sur pied une commission de l’intérêt public dans chaque cas pour examiner les points soulevés par les deux parties et formuler des recommandations, ce qui ouvrira la voie aux votes de grève. »

« Nous sommes prêts à retourner à la table de négociation n’importe quand, à la condition que le Conseil du Trésor soit lui-même prêt à répondre aux importantes préoccupations de nos membres. Nous voulons une indemnisation juste et équitable pour tout ce que nous a fait subir Phénix depuis près de quatre ans », renchérit-il.

Dans sa dernière offre, le gouvernement proposait d’augmenter les salaires de 1,5 % seulement par année pendant quatre ans, ce qui se traduit par des compressions salariales puisque ces augmentations sont en dessous du taux d’inflation. Soulignons également les concessions que les négociateurs du gouvernement pressent encore le syndicat d’accepter, comme le retrait de l’entente sur la santé mentale qui avait été conclue lors de la dernière ronde de négociations.

« Les membres de l’AFPC ont été clairs avec nos équipes de négociation. Ils veulent qu’on fasse des avancées et non qu’on recule », ajoute Chris Aylward.

« Le gouvernement Trudeau avait promis de respecter les fonctionnaires fédéraux. Les membres de l’AFPC — le plus important syndicat de la fonction publique fédérale — veulent que le gouvernement tienne sa promesse et qu’il règle les problèmes de longue date, comme les iniquités salariales, la conciliation travail-vie personnelle et le travail précaire, une tendance qui met en jeu la fiabilité des services offerts à la population canadienne », conclut M. Aylward.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Semaine nationale de la fonction publique : vous méritez un traitement juste et équitable

Dessin d'un porte-voix avec les mots "faut que ça bouge"

La Semaine nationale de la fonction publique (SNFP) se déroule du 9 au 15 juin. Au même moment, 140 000 membres de l’AFPC luttent pour obtenir une convention collective équitable et un dédommagement convenable pour les difficultés qu’ils ont subies à cause du fiasco Phénix.

La SNFP est censée être une occasion pour le gouvernement fédéral d’exprimer sa reconnaissance envers ses fonctionnaires. Mais dans la dernière année, le gouvernement Trudeau a fait le contraire.

L’AFPC encourage ses membres à profiter des activités de la SNFP pour dire clairement au gouvernement qu’il a manqué à son devoir envers ses employés.

Les prochaines élections fédérales approchent à grands pas. C’est le moment idéal de dire au gouvernement :

Il faut que ça bouge!

Communiquez avec votre section locale pour obtenir des autocollants et des tracts à utiliser pour votre action politique pendant la SNFP.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

L’équipe de négo FB revendique la fin du statut FB-02 pour les agents des services frontaliers

Photo d'une agente des services frontaliers avec les mots "négos FB"

La semaine du 13 mai, l’équipe de négociation AFPC-Syndicat des Douanes et de l’Immigration (AFPC-SDI) représentant le groupe des Services frontaliers (FB) a fait peu de progrès lors de sa dernière ronde de négociations avec l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC).

Congés

Les parties ont discuté d’un certain nombre de questions au cours des trois jours de pourparlers. Au chapitre des congés, l’employeur propose que l’approbation du congé pour les soins et l’éducation (article 41, Congé pour s’occuper de la famille) soit « conditionnelle aux nécessités du service ». L’équipe de négo a fait comprendre à l’employeur qu’elle n’est pas prête à reculer dans cette ronde de négociations. Trop souvent, à l’ASFC, la clause « sous réserve des nécessités du service » veut simplement dire « NON » et se traduit par des griefs. L’équipe AFPC-SDI a donc rejeté cette proposition.

Toutefois, les parties ont fait quelques progrès au chapitre de l’accès au congé de compassion et au congé de soignant.

Parité salariale pour les agents des services frontaliers

En ce qui concerne le groupe FB-02, l’équipe a fait comprendre à l’employeur que les membres de ce groupe font effectivement le même travail que ceux du groupe FB-03 et qu’ils sont donc exploités comme une main-d’œuvre bon marché. L’AFPC et des centaines de membres ont déposé des griefs à ce sujet. Selon le syndicat, la convention collective devrait comprendre un libellé qui stipule clairement que les agents passent immédiatement au taux de rémunération FB-03 dès leur sortie du Collège à Rigaud. L’ASFC a rejeté cette proposition, mais l’équipe AFPC-SDI maintient le cap.

Changements en milieu de travail sans le consentement du syndicat

L’équipe a souligné que l’ASFC apporte des changements dans les milieux de travail sans le consentement du syndicat. Nous examinerons la possibilité d’engager des procédures judiciaires contre l’ASFC pour contester les changements qu’elle apporte unilatéralement aux conditions de travail durant la négociation collective.

Les négociations se poursuivront du 11 au 13 juin 2019. Des rencontres sont également prévues tout au long de l’été.

Renseignements sur les propositions soumises par les deux parties.

Pour de plus amples renseignements, visitez syndicatafpc.ca/fb.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Groupes PA, SV, EB et TC : l’AFPC déclare l’impasse des négociations en réponse au surplace des libéraux

Négociations

Les équipes de négociation de l’AFPC ont déclaré l’impasse après avoir constaté que le gouvernement libéral n’était pas disposé à faire de véritables progrès dans la négociation d’une nouvelle convention collective. Les équipes, qui représentent 90 000 fonctionnaires fédéraux, étaient à la table du 30 avril au 2 mai.

« Les membres de l’AFPC sont extrêmement déçus et frustrés de voir que, près d’un an après le début des pourparlers, le gouvernement a gaspillé cette occasion cruciale de négocier un contrat de travail juste et équitable pour les fonctionnaires avant les élections de l’automne, déclare Chris Aylward, président national de l’AFPC. Nous n’avons pas eu d’autre choix que de déclarer l’impasse et d’amorcer les préparatifs en vue de la possibilité de grève. »

Au lieu de se concentrer sur l’accélération des pourparlers, le gouvernement a passé les deux premières journées à présenter ce qu’il considère un ensemble complet de propositions. Bien que certaines d’entre elles, prises séparément, n’étaient pas foncièrement mauvaises, elles étaient fondées sur des concessions inacceptables.

Trois ans après le début du cauchemar Phénix, l’AFPC ne reprendra pas la négociation tant que le gouvernement ne fera pas preuve d’une réelle volonté d’offrir à nos membres le contrat juste et équitable qu’ils méritent.

Salaires et rétroactivité : c’est trop peu

Le gouvernement Trudeau continue à nous proposer des augmentations salariales de 1,5 %, largement en dessous du taux d’inflation, alors que les députés, eux, ont eu droit à 2 % le 1er mai. Comme si ce n’était pas suffisant, il veut attendre jusqu’à 18 mois pour verser à nos membres leur paye rétroactive. La période d’attente actuelle est de cinq mois.

Encore des concessions et des hésitations : santé mentale, garde d’enfants et allaitement

Le gouvernement veut aussi résilier le Protocole d’entente sur la santé mentale et ne veut rien entendre de le remplacer par la version actualisée que propose le syndicat, mettant ainsi en péril des années d’avancées réalisées ensemble. Il ne veut pas non plus mettre en œuvre les recommandations d’un protocole sur les services de garde négocié précédemment et se cabre à la seule mention de pauses pour permettre aux femmes d’allaiter. Pour un gouvernement qui se dit féministe, ce n’est pas reluisant, sans compter que le droit d’allaiter est enchâssé dans le Code canadien du travail.

« Au cours des derniers mois, l’AFPC a clairement indiqué à Justin Trudeau que cette séance de négociation représentait sa dernière chance de rétablir de bonnes relations avec la fonction publique, comme il l’a promis en 2015, ajoute M. Aylward. S’il n’est pas prêt à respecter sa promesse avant les prochaines élections, je suis certain que nos membres s’en souviendront le jour du scrutin. »

L’AFPC a aussi déclaré l’impasse en décembre, lorsque le gouvernement a proposé un gel salarial de deux ans. Malgré cette offre carrément insultante, le syndicat a accepté de revenir à la table plusieurs fois, donnant ainsi à M. Trudeau tout le loisir de réparer les torts.

L’AFPC reste déterminée à négocier un nouveau contrat pour améliorer la conciliation travail-vie personnelle, réduire le nombre d’emplois précaires, éliminer les disparités salariales avec le secteur privé et obtenir des augmentations de salaire justes et équitables.

Lors des séances, l’AFPC a négocié au nom de quatre unités du Conseil du Trésor : Services des programmes et de l’administration (PA), Services techniques (TC), Services de l’exploitation (SV) et Enseignement et bibliothéconomie (EB).

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Moment de vérité : Trudeau tiendra-t-il sa promesse envers les fonctionnaires fédéraux?

Négociations

Après plus de dix mois de retards, d’offres insultantes et de pourparlers stériles, les équipes de négociation de l’AFPC donnent au gouvernement une dernière chance de négocier une entente juste et équitable. Les équipes syndicales, qui représentent 90 000 membres relevant du Conseil du Trésor, retournent à la table de négociation du 30 avril au 2 mai à Ottawa. Le message qu’envoie l’AFPC au premier ministre Trudeau depuis quelques mois est clair : s’il veut rétablir de bonnes relations avec la fonction publique, comme il l’a promis en 2015, il doit faire viteIl devra se retrousser les manches à la table de négociation, car les élections fédérales et la relâche parlementaire arrivent à grands pas.

Depuis le début des négociations l’an dernier, l’AFPC a présenté des revendications raisonnables au nom de ses membres pour améliorer la conciliation travail-vie personnelle, réduire le travail précaire, éliminer les écarts salariaux avec le secteur privé et obtenir des augmentations justes et équitables. Malheureusement, le gouvernement n’est pas prêt à bouger pour répondre à ces préoccupations et insiste pour imposer de maigres augmentations salariales de 1 %, soit la moitié du taux d’inflation.

Au cours des dernières semaines, les membres de l’AFPC d’un océan à l’autre ont intensifié les pressions sur les députés libéraux en vue de conclure une entente juste et équitable. Ils ont tenu des manifestations, rencontré les députés et leur ont envoyé plus de 4 000 lettres soulignant que le temps presse.

Les membres de l’AFPC ont également rappelé aux libéraux que les fonctionnaires fédéraux attendent toujours d’être payés correctement, plus de trois ans après la mise en œuvre du système de paye Phénix. Et ils ne savent toujours pas quand ils seront dédommagés pour le calvaire qu’ils endurent en raison des ratés de Phénix. Pourquoi les priver plus longtemps des conditions de travail qu’ils méritent?

Les prochaines séances concernent quatre unités de négociation rattachées au Conseil du Trésor : Services des programmes et de l’administration (PA), Services techniques (TC), Services des opérations (SV) et Enseignement et bibliothéconomie (EB).

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.