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Reprise des négos pour les groupes PA, EB, SV & TC : l’AFPC exige un nouveau mandat de Trudeau

Négociations

Cette semaine, la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral (CRTESPF) a refusé de mettre sur pied une Commission de l’intérêt public. C’est une décision regrettable, car elle aurait sans doute permis à l’AFPC et au gouvernement de se rapprocher d’une entente pour les 90 000 travailleuses et travailleurs visés par les négociations avec le Conseil du Trésor.

L’AFPC contre-attaquera en intensifiant la pression sur le Conseil du Trésor pour qu’il retourne à la table de négociation avec une offre adéquate et complète pour ses membres. Rappelons qu’en décembre dernier, le gouvernement a insulté les fonctionnaires fédéraux en leur proposant un gel salarial de deux ans.

L’AFPC a réussi à obtenir une reprise des négociations en février. La grande priorité : obtenir des salaires justes et bonifier les dispositions sur la conciliation travail-vie personnelle, la charge de travail, les congés et le recours à des travailleurs temporaires.

« Trudeau avait promis d’établir des relations fondées sur le respect avec les fonctionnaires. Eh bien, nous allons mobiliser nos membres pour qu’ils l’obligent à tenir sa promesse », a déclaré le président national de l’AFPC, Chris Aylward. « Son gouvernement a trahi nos membres et la population canadienne qui a droit à des services publics de qualité. »

« Le premier ministre doit donner un nouveau mandat à Jane Philpott, la nouvelle présidente du Conseil du Trésor, un mandat qui débouchera sur une entente juste. Depuis le lancement de Phénix, il y a presque trois ans, nos membres attendent d’être payés correctement – ils ne devraient pas avoir à attendre avant d’obtenir les conditions de travail qu’ils méritent. »

Les prochaines séances de négociation porteront sur les revendications propres à chaque groupe : Services des programmes et de l’administration (PA), Services techniques (TC), Services de l’exploitation (SV), Enseignement et bibliothéconomie (EB). Elles seront suivies par des discussions sur les enjeux communs aux quatre groupes.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Négos groupe FB : vote des membres sur la question de l’accumulation des années de service

Photo d'une agente des services frontaliers avec les mots "négos FB"

Lettre de l’équipe de négociation du groupe FB

À l’attention de nos collègues de l’unité de négociation FB :

Dans notre premier contrat pour les FB, nous avons négocié des droits d’ancienneté pour le choix des quarts de travail et des vacances. L’ancienneté correspondait aux années de service dans l’administration fédérale (dans notre convention collective, l’ancienneté est définie par les « années de service »). En 2011, à l’issue d’années de lobbying de la part de l’AFPC, le gouvernement a finalement consenti à reconnaître les années de service militaire aux fins du calcul des congés annuels. L’équipe de négociation de l’époque a donc approuvé cet ajout à la convention collective.

Toutefois, lorsque la convention collective est entrée en vigueur en 2013, l’ASFC a déterminé qu’il y avait deux définitions d’années de service — une pour le choix des quarts de travail et une pour le choix des vacances. L’ASFC incluait les années de service militaire dans les années de service admissibles pour le choix des vacances. Nous avons déposé un grief, car cette position ne correspondait pas à ce que les parties avaient convenu et parce que de nombreux membres s’étaient plaints que l’interprétation de l’employeur avait pour effet de renvoyer au bas de la liste d’ancienneté les employés qui n’avaient pas fait de service militaire.

Nous n’avons pas eu gain de cause. Cependant, dans le cadre de l’entente conclue et ratifiée par les membres l’an dernier, les parties sont revenues à la définition d’années de service qui avait été acceptée en 2009 : les années de service considérées pour le choix des vacances sont les mêmes que celles considérées pour le choix des quarts de travail (c’est-à-dire, le nombre d’années de service comme fonctionnaire).

En vertu des lois fédérales, un militaire n’est pas un « employé », ne travaille pas dans la fonction publique, ne peut se syndiquer, ne peut verser de cotisations syndicales et bénéficie d’un régime de retraite différent. C’est pourquoi, dans le cadre de notre entente actuelle, les années de service militaire ne comptent que pour l’accumulation des congés annuels et non pour le choix des quarts de travail, des vacances et des jours fériés chômés.

Au moment de préparer cette ronde de négociations, nous avons reçu des avis contradictoires des membres à ce sujet. Certains préfèrent la définition actuelle tandis que d’autres nous demandent de proposer que le temps passé dans l’armée à titre de militaire soit inclus dans les années de service qui comptent pour le choix des quarts de travail, des vacances et des jours fériés chômés.

L’accumulation des années de service (ancienneté) est une question de négociation collective particulière, car elle touche tous les membres du groupe FB, mais chaque employé a son propre historique de travail. C’est un enjeu qui a d’ailleurs suscité de vifs débats parmi les membres.

Compte tenu de tous ces facteurs, nous avons décidé, avec l’appui du SDI et de l’AFPC, de prendre une mesure sans précédent : nous allons inviter nos membres à voter sur la question des années de service admissibles. 

Tous les membres en règle du groupe FB auront le droit de voter en faveur du maintien de la définition actuelle (années de service dans la fonction publique) pour le choix des horaires et des vacances, ou en faveur de l’ajout des années de service militaire.

L’équipe de négociation et le syndicat ne prendront pas de position officielle à ce sujet tant que nous n’aurons pas les résultats du scrutin. Une simple majorité des membres qui votent suffira à trancher la question et les résultats du scrutin détermineront notre position sur cet enjeu.

Vous recevrez plus d’information au sujet des modalités de vote au cours des prochains jours. Adressez-vous à la présidence de votre succursale du SDI si vous avez des questions et consultez syndicatafpc.ca/fb régulièrement pour vous tenir au courant des nouveautés.

En toute solidarité,

– L’équipe de négociation du groupe FB

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Négos FB : le syndicat réclame de nouvelles protections et la conciliation travail-vie personnelle

Photo d'une agente des services frontaliers avec les mots "négos FB"

L’employeur veut anéantir les droits en matière d’établissement des horaires et s’en prendre aux congés pour les soins et l’éducation.

L’équipe de négociation des Services frontaliers (FB) de l’AFPC-SDI a entamé une nouvelle ronde de négociations, du 7 au 10 janvier. Elle a rencontré les négociateurs du Conseil du Trésor (CT) et de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et les parties ont échangé les propositions.

L’équipe de négociation a établi clairement sa position pour cette ronde de négociations : il faut combler davantage l’écart qui sépare les membres du groupe FB de l’ensemble de la communauté responsable de l’exécution de la loi et régler les problèmes en milieu de travail. Elle réclame aussi de nouveaux droits et de meilleures protections.

Voici quelques propositions clés qu’elle a présentées :

Nouvelles protections

  • Meilleures protections contre les mesures disciplinaires, les abus de pouvoir et le harcèlement
  • Élimination et remplacement des insignes nominatifs des officiers en uniforme par des insignes numériques
  • Meilleures protections en ce qui concerne le renouvellement du permis de port d’armes et la formation sur les tactiques de maîtrise et de défense
  • Protection des dénonciateurs afin que les membres du syndicat puissent dénoncer les actes répréhensibles

Rémunération adéquate pour les recrues et les nouveaux agents

  • Passage immédiat au taux de rémunération FB-3 dès l’obtention du diplôme à Rigaud

Conciliation travail-vie privée

  • Améliorations aux diverses dispositions sur les congés
  • Régler les problèmes d’établissement des horaires et d’heures supplémentaires en cours
  • Télétravail pour les membres dans le domaine de l’observation des échanges commerciaux et pour les autres membres qui ne portent pas d’uniforme
  • Protections qui assureraient un meilleur accès au congé avec étalement du revenu.

Réforme du régime de retraite

  • Engagement du Conseil du Trésor et l’ASFC à négocier un régime de retraite anticipée comparable à celui qu’ont adopté d’autres agences d’exécution de la loi.

L’équipe de négociation présentera les revendications salariales lorsqu’elle aura analysé les données démographiques et celles sur la paye qu’ont fournies le CT et l’ASFC. Par ailleurs, l’AFPC-SDI mènera un sondage sur la rémunération dans le milieu de l’exécution de la loi.

L’employeur a demandé un certain nombre de concessions importantes qui vont de l’élimination des droits d’établissement des horaires à des changements draconiens au congé pour les soins et l’éducation. Le syndicat lui a dit qu’il était déterminé à négocier de bonne foi et lui a aussi bien précisé qu’il ne ferait pas de concessions.

La prochaine séance de négociation aura lieu le 26 février.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Groupes PA, EB, SV & TC : l’AFPC déclare l’impasse suite au gel de deux ans proposé par les libéraux

Négociations

Le gouvernement libéral a déposé une série de contre-offres carrément offensantes dans le cadre des pourparlers entre le syndicat et le Conseil du Trésor. Après des mois de piétinement et d’offres insultantes, les équipes de négociation représentant 90 000 fonctionnaires ont déclaré l’impasse et demandé la mise sur pied d’une commission de l’intérêt public pour faire avancer les négociations.

Le gouvernement propose en effet un maigre 0,75 % d’augmentations salariales annuelles pendant quatre ans, ce qui est bien en dessous du taux d’inflation, et refuse que les augmentations s’appliquent rétroactivement dès le début de la période couverte par la convention collective. Il demande également que la nouvelle entente entre en vigueur 365 jours après sa signature, ce qui se traduira essentiellement par un gel salarial de deux ans pour les membres de l’AFPC.

« Le gouvernement de Justin Trudeau n’est pas fichu de nous faire une offre sérieuse, alors que nos membres attendent toujours d’être payés correctement, presque trois ans après le lancement de Phénix. C’est scandaleux! », tonne Chris Aylward, président national de l’AFPC. « Il y a plus de six mois que nous essayons de convaincre le gouvernement de négocier de manière juste et respectueuse — de toute évidence, c’est l’impasse. »

« Le premier ministre Trudeau a promis d’établir de meilleures relations avec les fonctionnaires, des relations fondées sur le respect, mais les agissements de la semaine dernière sont bien loin de cette promesse. C’est une trahison, pure et simple », ajoute-t-il.

Le Conseil du Trésor n’a pas non plus donné suite à nos revendications importantes, comme la conciliation travail-vie personnelle, la charge de travail, les congés et le recours aux agences de placement temporaire.

Du 27 au 29 novembre, les négociations portaient sur les revendications propres à chaque groupe : Services des programmes et de l’administration (PA), Services techniques (TC), Services de l’exploitation (SV), Enseignement et bibliothéconomie (EB). La négociation sur les enjeux communs avait lieu du 4 au 6 décembre.

« Nous sommes contrariés et nous ne laisserons pas le gouvernement s’en tirer ainsi. Chaque jour, les membres de l’AFPC vont travailler, ne sachant pas s’ils seront payés correctement. Leurs conditions de travail doivent refléter leur dévouement et la valeur de leur travail. Nous ne baisserons pas les bras tant que nous n’obtiendrons pas des conditions de travail dignes de nos membres », conclut M. Aylward.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Groupes PA, EB, TC & SV : reprise des négociations avec le Conseil du Trésor sur fond de retard et de frustration

Négociations

Les négociations avec le gouvernement fédéral se poursuivent cette semaine et la semaine prochaine pour près de 90 000 fonctionnaires, alors que le cauchemar Phénix continue de hanter la fonction publique.

Les équipes de négociation sont constamment reparties bredouilles des dernières séances avec le Conseil du Trésor. En juillet, l’AFPC s’était présentée à la table avec des propositions claires et un mandat clair pour faire avancer les choses. Malheureusement, le gouvernement n’a pas réagi à nos revendications et n’a même pas fait de contre-offre.

« Presque trois ans après le lancement de Phénix, nos membres attendent toujours d’être payés correctement. Comme si ça ne suffisait pas, ils doivent aussi attendre avant d’obtenir les conditions de travail qu’ils méritent. C’est scandaleux!, tonne Chris Aylward, président national de l’AFPC. La frustration gagne nos membres après six mois de négociation sans succès avec le gouvernement libéral. »

Du 27 au 29 novembre, les négociations porteront sur les revendications propres à chaque groupe : Services des programmes et de l’administration (PA), Services techniques (TC), Services de l’exploitation (SV), Enseignement et bibliothéconomie (EB). La négociation des enjeux communs reprendra du 4 au 6 décembre.

« Nous demandons au gouvernement d’être prêt à négocier sérieusement cette fois-ci », ajoute le président Aylward.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.