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Les négos avec le fédéral se poursuivent alors que 155 000 fonctionnaires pourraient bientôt débrayer

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Il y a maintenant deux semaines, nos équipes ont repris les pourparlers, avec l’aide de médiateurs, en vue de conclure une entente juste et équitable pour plus de 155 000 membres relevant du Conseil du Trésor ou de l’Agence du revenu du Canada.

Les négociations, qui ont atteint un stade critique, continueront durant la fin de semaine, ce qui est bon signe. L’AFPC tiendra une conférence de presse le lundi 17 avril à 9 h (HE) pour faire le point. Les membres pourront la regarder en direct sur la page Facebook du syndicat. Des mises à jour sur les pourparlers seront publiées dans notre site Web et les médias sociaux, et transmises par courriel.

Notre priorité demeure la même : obtenir une entente juste et équitable qui répond aux grandes préoccupations de nos membres. Nos principales revendications : des salaires décents afin que tout le monde s’en sorte, un milieu de travail plus inclusif, le droit au télétravail et à la déconnexion, et la fin de la sous-traitance.

Plus de 155 000 fonctionnaires relevant du Conseil du Trésor et de l’Agence du revenu du Canada sont maintenant en position de grève. Les négociations continuent et rien n’a encore été annoncé, mais s’ils décident de débrayer, ce sera la plus importante grève contre un seul employeur de l’histoire du pays.

Le gouvernement a une dernière chance d’offrir à son personnel une entente juste et équitable. Et s’il n’est pas prêt à le faire, on sera prêts à débrayer.

Pour en savoir plus sur la grève et l’indemnité de grève, consultez notre foire aux questions.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Recevez votre indemnité de grève de l’AFPC par virement Interac

Voici quelques précisions pour les membres au CT concernant l’inscription au virement Interac pour recevoir l’indemnité de paye de l’AFPC.

Q : J’ai reçu un courriel intitulé : Indemnité de paye : inscrivez-vous au virement Interac. Est-ce un vrai courriel de l’AFPC? 

Oui. Dans ce courriel, on vous demande de fournir une adresse courriel personnelle pour qu’on puisse vous envoyer votre indemnité de grève en toute sécurité par virement Interac. Le courriel a été envoyé à chaque membre parce qu’il contient un lien personnalisé associé à son numéro de membre. Il ne peut donc pas être transféré à une autre personne.

Q : Si je ne donne pas mon adresse courriel pour m’inscrire au virement Interac, est-ce que je vais recevoir mon indemnité de grève quand même? 

Oui. L’AFPC préparera des chèques qui seront ensuite envoyés dans les bureaux régionaux. Un responsable de votre bureau régional vous remettra votre chèque en mains propres sur le piquet de grève.

Q : J’ai supprimé le courriel par accident. Qu’est-ce que je dois faire? 

Rien. Si vous avez reçu le courriel, cela signifie que nous avons déjà vos coordonnées dans notre base de données. Nous l’enverrons de nouveau le jeudi 13 avril à tous les membres qui ne se sont pas encore inscrits au virement Interac.

Q : Je n’ai pas reçu le courriel. Qu’est-ce que je dois faire? 

Si vous n’avez rien reçu, c’est peut-être parce que votre courriel personnel ne figure pas dans notre base de données. Vous pouvez facilement l’ajouter dans le portail des membres de l’AFPC. Veuillez noter que vous ne pouvez pas demander à un collègue de vous transférer le courriel puisqu’il contient un lien personnalisé associé au numéro de membre.

Q : Est-ce que mon bureau régional peut me renvoyer le courriel? 

Oui. Vous n’avez qu’à communiquer avec votre bureau régional. On vous encourage fortement à vous rendre sur le portail des membres afin de vérifier si vos coordonnées sont à jour.

Assurez-vous de mettre à jour vos coordonnées dans le portail des membres.

Q : Qu’est-ce que l’indemnité de grève? 

Pour en savoir plus sur les négociations avec le Conseil du Trésor et l’indemnité de grève, consultez la FAQ sur les négociations avec le CT.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Le syndicat représentant 120 000 fonctionnaires fédéraux se dote d’un mandat de grève

L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) a obtenu un mandat de grève de ses membres des groupes PA (Services des programmes et de l’administration), SV (Services d’exploitation), TC (Services techniques) et EB (Enseignement et bibliothéconomie) qui, ensemble, totalisent 120 000 fonctionnaires fédéraux relevant du Conseil du Trésor.

« Le coût de la vie a atteint des sommets inégalés en 40 ans et les gens ont de la difficulté à joindre les deux bouts. Chaque jour, on s’aperçoit que notre dollar vaut de moins en moins à l’épicerie ou à la pompe », explique Chris Aylward, président national de l’AFPC. « Aujourd’hui, les membres de l’AFPC envoient un message clair : ils veulent que leur employeur cesse de tenir leur travail pour acquis, ils ne veulent pas s’appauvrir davantage, et ils sont prêts à se battre pour que ça change. »

Le mandat de grève résulte des votes tenus à l’échelle nationale du 22 février au 11 avril. Il survient tout juste après l’obtention du mandat de grève, annoncé la semaine dernière, de la part des 35 000 membres de l’AFPC-SEI travaillant à l’Agence du revenu du Canada. Si les membres de l’AFPC travaillant au gouvernement fédéral débraient, ce sera la plus importante grève contre un seul employeur de l’histoire du pays.

« Nos membres ne prendront pas la décision de débrayer à la légère. Ils savent bien qu’une grève sera difficile, tant pour eux que pour la population qui dépend des services qu’ils fournissent, précise Chris Aylward. Ils choisissent d’exercer leur pouvoir de négociation, parce qu’ils ont attendu assez longtemps. Les factures, elles, n’attendent pas. Leurs familles ne peuvent plus attendre. Personne ne peut attendre plus longtemps. »

L’AFPC est le plus important syndicat de la fonction publique fédérale. Ses membres incluent les fonctionnaires qui ont mis sur pied en un temps record de nouveaux programmes d’aide financière, comme la CPU, pour venir en aide à la population durant la pandémie. C’est aussi le personnel d’entretien ménager et de cuisine des bases militaires, les commis, les préposées et préposés à l’entretien, les gens de métiers, les équipes de recherche et de sauvetage de la Garde côtière, les inspectrices et inspecteurs d’aliments, le personnel enseignant, les pompières et pompiers ainsi que tous les fonctionnaires sur lesquels comptent les Canadiens et les Canadiennes pour leurs demandes d’assurance-emploi, de passeports et de documents d’immigration.

Les négociations entre l’AFPC et le Conseil du Trésor ont commencé en juin 2021, mais l’impasse a été déclarée en mai 2022. Les parties se sont rencontrées en septembre pendant la médiation et de nouveau aux audiences de la commission de l’intérêt public (CIP), en décembre. La CIP a formulé diverses recommandations non exécutoires dans son rapport, publié en février.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Quand on se bat ensemble, on gagne ensemble

Au cours des prochaines semaines, plus de 165 000 fonctionnaires fédéraux pourraient déclencher une grève d’un bout à l’autre du pays si on obtient un fort mandat de leur part. Les votes de grève prendront fin le 7 avril pour les membres à l’Agence du revenu du Canada, et le 11, pour ceux et celles relevant du Conseil du Trésor. Il est important de savoir ce que cela signifie pour les travailleuses et travailleurs.

Dans l’éventualité d’un débrayage, tous les membres des groupes PA, SV, TC et EB ainsi que ceux qui travaillent à l’Agence du revenu du Canada devront participer à la grève, qu’ils travaillent au bureau ou à la maison, sauf le petit pourcentage de personnes qui ont reçu une lettre les avisant que leur poste est désigné essentiel.

Il est important d’afficher sa solidarité et de ne pas traverser un piquet de grève. Voici pourquoi :

  • C’est un moment historique pour les travailleuses et travailleurs. Ensemble, on jouit d’un immense pouvoir : on peut paralyser les activités du gouvernement afin d’obtenir un contrat de travail juste et équitable.
  • Cette grève pourrait devenir l’une des plus importantes de l’histoire du pays et aboutir à de véritables gains à la table de négociation.
  • Plus on est unis, plus on peut serrer la vis au gouvernement, ce qui augmente les chances d’écourter la grève et d’obtenir une meilleure convention collective.
  • Quand on est divisés, on montre à l’employeur qu’on n’est pas prêts à se battre pour obtenir des salaires décents et de meilleures conditions de travail.

Certains ministères et gestionnaires encouragent déjà nos membres à ne pas débrayer si une grève était déclenchée. Cette tactique antisyndicale vise à saper nos efforts pour obtenir une entente juste, avec des salaires qui tiennent compte du coût de la vie et non l’équivalent d’une baisse de salaire.

Tout membre qui travaille pendant une grève, même en télétravail, trahit la totalité de son unité de négociation. Franchir une ligne de piquetage, concrètement ou virtuellement, affaiblit notre position de négociation, contribue à prolonger la grève et favorise la conclusion d’une entente nettement insatisfaisante. Sans compter que les relations entre les collègues qui ont persévéré et fait des sacrifices et ceux qui se sont rangés derrière l’employeur pourraient en souffrir longtemps.

De plus, les membres qui choisissent de ne pas respecter la ligne de piquetage en continuant de travailler pour l’employeur pendant la grève pourraient se voir imposer des amendes et retirer leur adhésion au syndicat.

Si votre gestionnaire vous incite à franchir le piquet de grève, informez-en immédiatement votre délégué syndical, la direction de votre section locale ou le bureau de l’AFPC de votre région.

L’AFPC, en tant que syndicat, protège les droits de ses membres et veille à ce que vos revendications soient entendues et satisfaites. N’oubliez pas : c’est la solidarité des membres qui fait la force du syndicat! C’est en restant solidaires qu’on pourra remporter une victoire historique pour tous les membres de l’AFPC.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Membres PA, SV, TC & EB : inscrivez-vous aux assemblées d’info sur les négos

Les membres des groupes EB, PA, SV et TC sont invités à participer aux assemblées d’information virtuelles pour avoir l’heure juste sur les négociations en vue d’un bon contrat de travail pour 165 000 fonctionnaires fédéraux.

Tout au long de la présente ronde de négociations et lors des audiences de la commission de l’intérêt public qui se sont terminées avant les Fêtes, nous avons été témoin du refus du gouvernement fédéral d’aborder les principaux enjeux qui nous tiennent à cœur : augmentations de salaire, meilleure conciliation travail-vie personnelle, lutte contre le racisme et la discrimination, et protection des bons emplois stables.

Assemblées d’information : à quoi s’attendre? 

Des agentes et agents de recherche, des négociatrices et négociateurs et des membres de votre équipe de négo feront le point sur les pourparlers et les mesures prises pour intensifier la pression partout au pays afin d’obtenir un bon contrat de travail. Vous aurez aussi l’occasion de poser des questions et de parler de vos préoccupations.

Ce sera l’occasion de prendre connaissance des démarches de votre équipe de négo et des façons de la soutenir.

L’interprétation simultanée en français et en anglais sera offerte à toutes les assemblées.

Vous ne savez pas quel est votre groupe? Consultez votre convention collective ou utilisez cet outil.

Assemblées d’information du groupe EB

Assemblées d’information du groupe PA

Assemblées d’information du groupe SV

Assemblées d’information du groupe TC

Informez-vous et mobilisez-vous!

C’est par l’action et la mobilisation qu’on obtiendra une entente juste et équitable. Soyez informés et soyez prêts!

Enfin, pour ne rien manquer des négociations, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour.

Cet article provient du site de l’AFPC.