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Négos avec le CT : l’AFPC se dirige vers la médiation pour le groupe PA et les enjeux communs

Négociations

L’équipe de négociation de l’AFPC qui représente les 90 000 membres du groupe PA (Services des programmes et de l’administration) a accepté d’aller en médiation les 16 et 17 janvier.

C’est la commission de l’intérêt public (CIP) qui a convoqué les séances de médiation. Les parties y aborderont les enjeux communs et ceux propres au groupe PA (l’information concernant les autres groupes du Conseil du Trésor suivra bientôt).

L’AFPC et le gouvernement avaient défendu leurs positions respectives devant la CIP du 4 au 7 décembre.

Aussitôt que la médiation sera terminée, l’AFPC fera une mise à jour.

Qu’est-ce qu’une commission de l’intérêt public (CIP)?

En cas d’impasse, la loi qui régit la négociation collective au fédéral prévoit la mise sur pied d’une CIP pour aider les parties à conclure une entente.

La CIP est composée de trois membres : une présidence nommée par la commission des relations de travail et deux personnes nommées respectivement par le syndicat et l’employeur. Les deux parties soumettent leur mémoire à la CIP et expliquent leurs positions sur les questions en litige. La présidence peut aussi convoquer des séances supplémentaires. La CIP rédige ensuite un rapport recommandant des moyens de parvenir à un règlement. Les recommandations ne sont pas exécutoires.

Une fois le rapport de la CIP publié, l’équipe de négociation de l’AFPC se réunit pour en discuter. Habituellement, cette rencontre est suivie d’une reprise des pourparlers avec l’employeur. Les rapports devraient être présentés en 2020.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Négo PA : le gouvernement rejette des améliorations clés

Négociations

Dans le cadre des audiences de la commission de l’intérêt public (CIP) qui se sont déroulées du 4 au 7  décembre, l’employeur a présenté une série de propositions négatives concernant le groupe Programmes et services administratifs (PA).

Vous trouverez ici un aperçu des propositions régressives s’appliquant aux unités de négociation de l’AFPC au sein de l’administration publique centrale. Les propositions propres au groupe PA sont présentées ci-dessous.

L’AFPC rejettera toute demande de concession et continuera de réclamer des améliorations à la convention collective du groupe PA.

Le syndicat est également déçu de constater que, malgré toutes les ressources à sa disposition, le gouvernement ait refusé de fournir à la CIP un mémoire dans les deux langues officielles. Vous pouvez télécharger le mémoire de l’AFPC en français et en anglais et prendre connaissance de celui du gouvernement en anglais ici.

Retards dans la mise en place du nouveau système de classification et rejet des dommages-intérêts

L’AFPC veut négocier les taux de rémunération des membres des cinq nouveaux groupes résultant de la modernisation et de la restructuration très tardives du groupe PA. Bien qu’il n’ait cessé de rater les échéances dans ce dossier, le gouvernement réclame deux années supplémentaires pour faire correspondre les postes existants aux nouvelles classifications. De surcroît, il refuse de négocier les taux de rémunération qui y sont associés.

Les membres de l’AFPC attendent toujours d’être rémunérés équitablement, conformément à une évaluation à jour, précise et non sexiste de leur travail. L’AFPC a donc proposé que le gouvernement verse 333 $ par mois en dommages-intérêts à chaque employé du groupe PA jusqu’à ce que le nouveau système de classification soit en place. L’employeur a rejeté cette proposition.

Aucune mesure incitative pour le recrutement et le maintien en poste du personnel affecté à la rémunération et aux avantages sociaux

Le fiasco du système de paye Phénix a créé un milieu de travail où la pression est intense et la charge de travail accablante pour les employés du Centre des services de paye et de ses bureaux satellites. Pour aider à assurer le recrutement et le maintien en poste du personnel, le gouvernement avait accepté d’accorder une prime d’encouragement, mais a mis fin à cette pratique à l’été 2019. Le syndicat a proposé de rétablir ces incitatifs (c.-à-d. un paiement unique de 4 000 $ versé aux conseillères et conseillers en rémunération et une disposition selon laquelle toutes les heures supplémentaires sont payées à taux double).

Alors que plus de 200 000 dossiers Phénix sont en souffrance, il est aberrant que le gouvernement ait rejeté cette proposition.

Rejet des préoccupations concernant la charge de travail des agents de libération conditionnelle (WP)

Les membres de l’AFPC qui travaillent comme agents de libération conditionnelle au Service correctionnel du Canada sont aux prises avec des problèmes de surcharge de travail depuis plus de deux décennies. Dans un sondage mené en 2019, plus de 93 % d’entre eux ont déclaré que leur charge de travail était trop lourde, marquée par des cas de plus en plus complexes en raison de problèmes de toxicomanie, de gangs et de santé mentale. Pour remédier à cette situation, le syndicat a présenté une série de propositions visant à assurer un ratio employé/détenus sûr et gérable.

Le gouvernement a rejeté toutes les propositions. Il soutient que les préoccupations relatives à la charge de travail ne devraient pas être abordées à la table de négociation.

Pas de pauses d’allaitement rémunérées pour les nouvelles mamans

L’AFPC a proposé deux périodes rémunérées pour l’allaitement maternel ou l’extraction du lait dans un endroit sûr et privé. Les avantages de l’allaitement maternel sont bien établis par de nombreux organismes de santé canadiens et internationaux. Par conséquent, l’AFPC est d’avis que les employeurs devraient faciliter la tâche aux femmes qui choisissent cette option.

L’employeur a rejeté cette proposition comme étant « déraisonnable et peu pratique », une position assez étonnante pour un gouvernement qui prétend défendre les intérêts des femmes.

Aucune prime d’utilisation d’une langue autochtone au travail

L’AFPC propose que le personnel tenu de s’exprimer à l’oral ou par écrit dans une langue autochtone dans le cadre de ses fonctions touche une prime annuelle de 1 015 $. Le syndicat estime que cette proposition s’inscrit parmi les appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation, qui visent une plus grande reconnaissance et un plus grand soutien pour les langues autochtones.

Le gouvernement a rejeté cette proposition.

Pas de formation ni de soutien supplémentaires pour le personnel des centres d’appels

Le gouvernement fédéral compte environ 7 000 employés dans les centres d’appels. Ces personnes offrent une vaste gamme de services à la population canadienne en ce qui a trait à l’assurance-emploi, au Régime de pensions du Canada et à la sécurité de la vieillesse. Ce travail est ardu. Il met l’employé en contact avec des clients pouvant être en détresse ou en crise. Pour aider et soutenir ces fonctionnaires, l’AFPC a donc proposé une formation supplémentaire visant à renforcer leurs capacités d’adaptation et d’intervention en cas de crise.

Le gouvernement a rejeté notre proposition et propose plutôt d’effectuer une surveillance des appels, une méthode actuellement utilisée pour améliorer le rendement et fournir une rétroaction à des fins disciplinaires.

Réduction de la période de préavis de modification des quarts de travail

L’employeur veut réduire de 7 jours à seulement 48 heures la période de préavis de modification des quarts de travail prévus. Actuellement, l’employé qui ne reçoit pas un préavis d’au moins 7 jours est rémunéré au tarif et demi (1 ½). L’employeur propose que le taux de rémunération plus élevé ne s’applique que si l’employé ne reçoit pas l’avis de modification de son horaire de travail dans les 48 heures.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Groupe PA – Commission de l’intérêt public : l’AFPC maintient le cap sur une entente équitable

Membre avec drapeau de l'Alliance

Les audiences de la commission de l’intérêt public (CIP) pour le groupe PA et les enjeux communs se sont conclues en fin de semaine. C’est la première d’une série de huit audiences prévues au cours des prochains mois pour environ 140 000 membres de l’AFPC qui sont toujours sans contrat de travail.

Les représentants de l’AFPC ont présenté leurs revendications qui prévoit des augmentations de salaire justes et qui nous permettra de mieux concilier le travail et la vie personnelle.

Les deux parties ont maintenant présenté leurs propositions respectives et la commission devrait soumettre ses recommandations en début d’année. Entre-temps, nous allons continuer à négocier et à nous mobiliser pour obtenir l’entente que nos membres méritent.

Nous continuerons de réclamer des hausses salariales qui tiennent compte du coût de la vie, des améliorations à la conciliation travail-famille et un dédommagement équitable pour le fiasco Phénix.

Si les parties ne réussissent pas à s’entendre après la publication du rapport de la CIP, les 71 000 membres du groupe PA pourront tenir un vote de grève.

Au cours des prochaines semaines, nous vous tiendrons au courant de la situation et nous publierons une analyse détaillée des mémoires présentés par le syndicat et l’employeur lors des audiences.

La prochaine CIP aura lieu du 9 au 12 décembre, à Ottawa, pour le groupe Enseignement et bibliothéconomie (EB).

Consultez les mémoires présentés à la commission de l’intérêt public :

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Structure des groupes professionnels : mise à jour sur la réforme de la classification

Escaliers

Le Bureau de la dirigeante principale des ressources humaines, une composante du Secrétariat du Conseil du Trésor, a entrepris de moderniser plusieurs classifications dans l’administration publique centrale. L’exercice vise à aligner les classifications — dont beaucoup remontent à quelques décennies — sur le travail qui se fait dans la fonction publique aujourd’hui. L’AFPC veille à ce que l’exercice fasse l’objet de consultations et souhaite tenir ses membres au courant tout au long du processus.

La classification sert à déterminer la valeur relative d’un emploi par rapport à d’autres emplois dans la fonction publique afin d’en calculer la rémunération. Un système de classification doit être non sexiste et permettre de mesurer la valeur relative de tous les emplois à l’intérieur d’un même établissement.

Pour respecter la Loi canadienne sur les droits de la personne, les normes de classification doivent évaluer les habiletés, les efforts, les responsabilités et les conditions de travail.

Les droits dont vous bénéficiez actuellement sont protégés, peu importe les résultats de l’exercice. Ainsi, aucun membre ne subira de réduction de salaire si son poste passe à une classification prévoyant un salaire inférieur à son salaire actuel. Vous conserverez donc votre salaire actuel (en vertu des dispositions sur la protection salariale de votre convention collective). Il en sera ainsi tant que vous occuperez votre poste.  De plus, lorsque le salaire de la nouvelle classification dépassera votre salaire actuel, votre salaire sera augmenté aux nouveaux niveaux de classification.

Par ailleurs, veuillez noter que les audiences sur notre grief de principe contre le Conseil du Trésor pour le non-respect de l’échéancier de la réforme de la classification débuteront en décembre. Nous vous tiendrons au courant de l’évolution du dossier.

  • Selon le Conseil du Trésor, les nouvelles normes d’évaluation des emplois entreront en vigueur entre 2020 et 2022.
  • Le groupe Systèmes d’ordinateurs (CS) deviendra le groupe Technologie de l’information (IT).
  • Le groupe Services des programmes et de l’administration (PA) sera divisé en *cinq nouveaux sous-groupes comme suit :
    • 1. PA-PVO (Opérations relatives aux programmes et aux services) = CR, AS, PM-01, PM-02, AS‑01 et AS-02
    • 2. PA-EAA (Adjoint administratif de direction) = AS, CR et ST principalement exclus
    • 3. PA-PDM (Élaboration et administration de programmes) = AS-03 à AS-07, PM-03 à PM-07
    • 4. PA-RHB (Réadaptation et réinsertion) = WP
    • 5. PA-CMN (Communications) = IS

*L’inventaire des postes des sous-groupes n’a pas encore été fait. Nous vous fournirons des mises à jour lorsque le gouvernement aura commencé à dresser l’inventaire.

  • Un nouveau groupe appelé Fonction de contrôleur sera créé pour rassembler les tâches touchant la gestion financière et les audits externes et internes.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Le Bureau national de direction du SDI appuie nos équipes de négos !

Bannière avec les mots nous appuyons notre équipe de négo

Aujourd’hui, à Ottawa, les membres (et les observateurs et observatrices) du Bureau national de direction du SDI ont émis un message d’appui clair en faveur de nos équipes de négos FB et du Conseil du Trésor. Malgré que les négos soient au point mort dû aux élections fédérales, nous sommes fiers du travail accompli par nos confrères et consoeurs qui siègent aux tables de négociation. Nous savons qu’ils et elles continueront de maintenir la pression sur l’employeur pour un traitement équitable !

Photo du bureau national de direction en appui aux équipes de négos