Le lundi 26 février 2024, le président national du Syndicat des Douanes et de l’Immigration, Mark Weber, a témoigné devant le Comité permanent de la sécurité publique et nationale de la Chambre des communes dans le cadre de l’étude du Comité sur le phénomène grandissant des vols de voiture au Canada.
La question des véhicules volés exportés à partir du port de Montréal a fait l’objet d’une grande attention au cours des derniers mois, et plusieurs solutions ont été proposées par les dirigeants politiques. Pourtant, comme l’a souligné le président national dans son allocution d’ouverture devant le comité, « aucun effort n’a été fait pour demander aux agents travaillant en première ligne ce qui était nécessaire pour faciliter les examens » afin d’aider à enrayer le problème.
« Si quelqu’un avait posé la question, on lui aurait répondu que le manque d’espace est le principal facteur concernant le volume des examens effectués au port de Montréal », a expliqué le président national au comité, soulignant qu’il s’agissait « d’un autre exemple de ce que le Syndicat des Douanes et de l’Immigration souligne depuis longtemps : les solutions aux problèmes frontaliers doivent impliquer les agents qui effectuent le travail au quotidien. Une fois de plus, nous voyons des solutions proposées par des personnes qui n’ont jamais effectué le travail ou adoptées suivant les conseils de personnes qui n’ont jamais effectué le travail. »
Cette situation est vraiment unique dans le domaine de l’application de la loi. « Alors que la haute gestion de la plupart des organisations chargées de l’application de la loi a un certain niveau d’expérience en première ligne, ce n’est pas le cas à l’ASFC, » a expliqué le président national. « Il en résulte un décalage sans précédent entre les échelons supérieurs et la première ligne.»
Le président national a également évoqué le besoin urgent d’un plus grand nombre d’agents de première ligne, concluant qu’investir « au niveau du personnel — des personnes elles-mêmes — est primordial. Même dans les cas où les problèmes de personnel ne sont pas le facteur principal, la capacité de l’Agence à protéger les Canadiennes et les Canadiens et à s’adapter aux nouveaux défis repose sur une première ligne dotée d’un personnel adéquat. »
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