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9e jour de grève au Conseil du Trésor : Lacolle, Pearson, et plus

En ce 9e jour de grève au Conseil du Trésor et à l’ARC, les membres étaient présents à l’aéroport international Pearson et au point d’entrée de Lacolle, alors que les actions de grève se poursuivent à travers le pays. Les membres ont également participé à des piquets de grève à Woodstock, Fort Frances, Boissevain, Sault-Sainte-Marie et dans la région de la capitale nationale, et plus.

Voir les photos ci-dessous :

8e jour de grève au Conseil du Trésor : la pression augmente à la frontière

Quelle journée ! Des piquets de grève qui ont fait les nouvelles ont eu lieu à Fort Érié et à Windsor. Des grévistes de l’AFPC ont retardé quatre navires grâce à leur ligne de piquetage au pont levant de Hamilton. Les membres, ainsi que plusieurs alliés, étaient aussi présents à Sarnia et à Sault-Ste-Marie, et se sont rendus en grand nombre sur la Colline du Parlement à Ottawa. Le plus remarquable est peut-être le piquetage des plus efficaces d’une seule personne à Torquay, en Saskatchewan, qui a réussi à retarder l’ouverture du poste frontalier local, prouvant que bien que l’union fasse toujours la force, il ne suffit parfois que d’une poignée de personnes pour avoir un impact.

Tous ces événements ont été possibles grâce à l’engagement soutenu de membres en position de grève légale et de membres qui, sans être en grève, appuient le combat de leurs collègues. Il convient également de noter la présence continue de militants à la retraite du SDI, qui étaient au premier plan de bon nombre de ces actions de grève, alors que les générations précédentes et actuelles disent d’une seule voix au gouvernement qu’un affront à l’un est un affront à toutes et tous.

Voir les photos de la journée ci-dessous :

7e jour de grève au Conseil du Trésor : une semaine de solidarité

Alors que nous approchons de la fin de la première semaine de grève au Conseil du Trésor, les membres de l’AFPC en grève continuent de se présenter en masse sur les lignes de piquetage partout au pays — Windsor, Niagara, Fort Erie, Fredericton, Edmundston, St-Stephen, Woodstock, Sault-Sainte-Marie, Ottawa, Gatineau, etc.

En plus de démontrer à l’employeur que les membres sont motivés et prêts à poursuivre la lutte pour un contrat équitable, la semaine dernière a également été une démonstration exemplaire de solidarité entre les membres en grève et ceux qui les appuient autant qu’ils le peuvent. D’un océan à l’autre, nous avons vu nos membres FB se tenir aux côtés des autres membres du Conseil du Trésor et marcher avec eux — à Edmonton, Windsor, Fort Frances, Ottawa, et plus.

Même s’ils ne peuvent pas toujours se joindre aux lignes de piquetage, nos membres FB ont trouvé différentes façons d’appuyer la grève. Plus tôt cette semaine, les membres FB des ponts Peace, Rainbow et Queenston ont offert le dîner pour soutenir leurs collègues sur la ligne de piquetage. À John’s, la section 90001 du SDI a envoyé de la pizza aux grévistes pour leur donner un petit coup de pouce.

Amanda Bird & Christiane Banke

Venant ajouter à l’afflux de solidarité de la semaine dernière, le bureau national du SDI est fier d’annoncer que deux de ses employés — Amanda Bird, adjointe administrative, et Christiane Banke, administratrice des relations de travail— ont sauté sur l’occasion de mettre leurs compétences au service des efforts de grève de l’AFPC.

Au cours des deux derniers jours, elles ont travaillé sur les lignes de piquetage et à l’administration centrale dans la région de la capitale nationale, répondant aux questions, vérifiant l’information des membres et aidant aux tâches sur les lignes de piquetage.

On lâche pas !

Voici quelques photos de la journée :

L’AFPC répond à la lettre ouverte aux membres de la ministre Fortier

À mesure qu’on intensifie nos mesures de grève à travers le pays, il est évident que le gouvernement fédéral sent la pression monter. Notre position est claire depuis le début : ce que nous offre le gouvernement n’est tout simplement pas assez. DEUX ANS. Ça fait deux ans qu’on lui répète qu’on est prêts à négocier, jour et nuit s’il le faut, pour conclure une entente juste et équitable. Et que faisait le gouvernement pendant ce temps-là? Il se traînait les pieds, faisant éterniser les pourparlers en espérant qu’on accepte des miettes.

Sans augmentations depuis le début de la pandémie, nos membres ont perdu près de 11 % de leur pouvoir d’achat en raison de de l’inflation. Après avoir perdu plus de terrain que tout autre groupe de salariés, tous secteurs confondus, les fonctionnaires, aux dires du gouvernement, devraient se contenter d’une offre qui les appauvrit davantage.

N’oublions pas, ces personnes laissées pour compte sont les mêmes qui, tout au long de la pandémie, ont offert des services essentiels à la population. Imaginez : tous les jours, vous rentrez travailler en sachant que vous n’avez pas de contrat de travail, en plus d’être à la merci de Phénix, un système qui joue à la roulette russe avec votre paye parce que défaillant depuis des années. Ces gens-là, ce sont des Canadiennes et des Canadiens comme vous et moi. C’est à eux qu’on doit la bonne marche de notre pays.

On s’est présentés à la table avec des revendications qui permettraient d’apporter de grands changements aux conditions de travail de nos membres, des changements qui s’imposent. Tout ce que nos membres veulent, c’est un salaire décent qui leur permette de bien vivre malgré l’inflation, des dispositions sur le télétravail dans leur convention collective et une meilleure sécurité d’emploi. Ces demandes n’ont pas été satisfaites à la table de négo, et l’AFPC continuera de faire passer les besoins de ses membres avant tout, tant et aussi longtemps qu’on n’aura pas obtenu une entente juste et équitable.

La grève, c’est toujours un dernier recours. Personne ne veut se rendre là. Ni les membres, ni la population, ni le gouvernement et encore moins le syndicat. Mais après deux ans, on n’avait plus le choix. On ne pouvait plus attendre.

On demande donc au gouvernement libéral de travailler avec nous, de conclure une entente juste et équitable pour que nos membres puissent abandonner les piquets de grève et retourner faire le travail dont ils sont si fiers.

Cet article provient du site de l’AFPC.