Tag Archives: SV

Groupes PA, TC, EB, SV ainsi que de l’ARC : inscrivez-vous aux votes de ratification (et obtenez des réponses à vos questions)

image vote ratification

Les membres des groupes PA, TC, EB et SV ainsi que l’AFPC-SEI ont maintenant une nouvelle entente de principe sur laquelle ils devront se prononcer.

Il y aura donc des votes de ratification du 24 août au 29 septembre dans votre région.

Les votes de grève pour les groupes PA, SV, TC et EB commencent le 16 mars

Membre de l'Alliance manifestant

Le président national de l’AFPC, Chris Aylward, a autorisé la tenue de votes de grève pour les membres des groupes PA, SV, TC et EB. Cette décision fait suite à la parution du rapport de la Commission de l’intérêt public la semaine dernière.

Plus de 90 000 fonctionnaires pourront donc se prononcer entre le 16 mars et le 7 mai 2020. Rappelons que les 27 000 membres travaillant à l’Agence du revenu du Canada ont déjà commencé à voter.

« Nos équipes de négociation ont besoin d’un solide mandat de grève pour forcer le Conseil du Trésor à revenir à la table avec un nouveau mandat et à conclure rapidement une entente équitable », a martelé le président national.

Il a d’ailleurs fait remarquer que, dans le rapport sur les enjeux communs, la commission de l’intérêt public (CIP) a été très claire : si le gouvernement veut parvenir à une entente, il devra offrir aux membres de l’AFPC un meilleur dédommagement pour les ratés de Phénix et des augmentations salariales tenant compte de l’inflation. La CIP a aussi souligné la nécessité de réduire les écarts de rémunération qui existent entre certains groupes qui sont sous-payés par rapport à d’autres groupes du secteur public fédéral et du secteur privé et de s’attaquer aux problèmes de recrutement et de maintien en poste.

Or, le gouvernement rate complètement la cible. Il offre des augmentations salariales non indexées sur l’inflation et un dédommagement dérisoire qui ne s’applique pas également à tous les fonctionnaires.

« Le gouvernement minoritaire de Trudeau ne peut se permettre d’autres perturbations. La menace d’une grève devrait donc l’encourager à reprendre la négociation. »

« Voilà pourquoi nous exhortons tous nos membres à voter en faveur de la grève. »

Au cours des prochaines semaines, les membres recevront un avis de vote de grève par courriel et par l’entremise des sections locales et des bureaux régionaux. On affichera tous les renseignements sur la page d’accueil de notre site Web et sur les sites Web régionaux.

Rendez-vous ici our obtenir plus d’informations sur la grève et les votes de grève. Nous l’enrichirons de jour en jour afin de répondre à toutes vos questions. Donc, consultez cette page régulièrement.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Négos SV : le gouvernement s’entête à demander des concessions

Négociations

Du 22 au 24 janvier derniers, l’équipe de négo du groupe SV et l’employeur ont présenté leurs observations à la Commission de l’intérêt public (CIP). Encore une fois, le gouvernement a laissé filer une bonne occasion d’aborder des enjeux cruciaux pour nos membres. Il s’est contenté de nous servir du réchauffé : des concessions que nous avions déjà rejetées.

Vous pouvez télécharger le mémoire de l’AFPC ici et consulter celui du gouvernement ici.

Améliorations proposées par l’AFPC

Notre équipe de négociation a profité des audiences de la CIP pour présenter à nouveau ses revendications répondant aux préoccupations des membres, dont les suivantes :

  • des augmentations salariales tenant compte de l’inflation;
  • l’ajustement au marché afin d’harmoniser les salaires du groupe Services de l’exploitation avec ceux de travailleurs exerçant des fonctions similaires à l’extérieur du secteur public fédéral (pompiers, personnes de métier, membres d’équipages de navire et opérateurs de centrales de chauffage, de centrales électriques et d’usines de traitement de l’eau, par exemple);
  • la bonification des allocations propres au groupe SV;
  • des mesures qui favorisent la conciliation travail-vie personnelle.

Le gouvernement a rejeté toutes nos propositions.

Il est plutôt revenu à la charge avec les concessions suivantes :

Réduction de l’indemnité de rappel au travail

Le gouvernement veut réduire cette indemnité en se donnant le droit d’exiger que les fonctionnaires travaillent à la maison lorsqu’ils sont rappelés au travail. Ainsi, au lieu d’être rémunérés pour un minimum de trois heures au taux des heures supplémentaires, ils ne seraient payés que pour une heure au taux normal ou pour les heures travaillées à temps et demi, selon le plus élevé des deux.

L’AFPC rejette cette proposition, car elle fait croire que tous les problèmes en milieu de travail peuvent se régler à distance, qu’il s’agisse de navires défectueux, ou d’alarmes dans des centrales de chauffage, des immeubles ou des usines de traitement de l’eau. Non seulement c’est très dangereux, mais cela permettrait au gouvernement de renoncer à une présence sur le terrain dans les situations à haut risque en échange d’une réduction à court terme des coûts salariaux.

Affaiblissement de l’indemnité de fonctions spécifiques aux services correctionnels (IFSSC)

La proposition du gouvernement empêcherait les personnes qui ne travaillent pas dans les pénitenciers de Service correctionnel Canada de toucher l’IFSSC. Le syndicat n’accepte pas cette proposition, car elle prive de l’IFSSC les membres qui interagissent avec les délinquants, par exemple, ceux qui travaillent dans des établissements offrant des programmes de formation aux délinquants.

L’AFPC estime que ce changement est inutile et empêchera les travailleurs qui bénéficient de l’IFSSC de continuer à la recevoir.

Réduction de la période de préavis pour les changements d’horaires

Le gouvernement veut à tout prix réduire la période de préavis de changement à l’horaire de travail à 48 heures. Le préavis dont disposent présentement les FR est d’au moins 96 heures, tandis que celui des groupes GL, GS, HP et HS est de 7 jours. Selon les changements proposés, les membres seront uniquement rémunérés au tarif et demi si l’employeur les informe du changement d’horaire dans un délai de 48 heures.

Comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement veut faire passer de 14 jours à seulement 48 heures la période de préavis de changement à l’horaire de travail des membres du groupe Équipage de navires (SC) visés par l’annexe E (régime d’accumulation des jours de relâche), et dont les horaires sont normalement établis un an à l’avance. Ainsi, un travailleur pourrait se retrouver en mer pendant 28 jours sur très court préavis.

Le syndicat rejette fermement cette proposition rétrograde pour deux raisons : d’abord, elle compromet gravement la conciliation travail-vie personnelle de nombreux membres. Ensuite, elle ne prévoit aucune indemnisation lorsque les travailleurs doivent d’apporter des changements radicaux à leurs obligations, engagements et projets personnels.

Réduire la prime de formation des détenus

Le gouvernement a proposé une prime au taux unique de 7 %. Un tiers des membres qui reçoivent actuellement la prime la verront ainsi réduite.

L’AFPC rejette cette proposition, car elle représente une énorme concession pour bien de ses membres. De plus, en passant du taux progressif actuel au taux unique, la prime perdrait sa raison d’être, à savoir la reconnaissance des divers niveaux de responsabilités, de compétences et de stress liés à la formation des détenus. Les dispositions actuelles tiennent compte du nombre de délinquants dont un travailleur est responsable et du travail qui s’y rattache (plans de formation, évaluation de la formation, rapports d’incidents, etc.).

Nouveau plafond pour les frais de déplacement des pompiers

Le gouvernement veut plafonner les frais de déplacement des pompiers lorsque ces derniers sont tenus de retourner au travail alors qu’ils avaient déjà été placés en position hors service. Pareille limitation ne s’applique à aucune autre classification ou groupe professionnel.

Le syndicat n’est pas d’accord avec cette proposition. Cette tentative du gouvernement de transférer le fardeau des coûts liés aux heures supplémentaires aux travailleurs est déraisonnable.

La CIP émettra probablement ses recommandations d’ici la fin de l’hiver.

L’AFPC continuera à mobiliser ses membres en multipliant des moyens de pression au travail, qui pourraient aller jusqu’à la grève. Tenez-vous au courant des dernières nouvelles sur la négociation en vous abonnant à la liste de diffusion.

Qu’est-ce qu’une commission de l’intérêt public?

En cas d’impasse, la loi qui régit la négociation collective au fédéral prévoit la mise sur pied d’une CIP pour aider les parties à conclure une entente. La CIP est composée de trois membres : une présidence nommée par la commission des relations de travail et deux personnes nommées respectivement par le syndicat et l’employeur.

Les deux parties soumettent leur mémoire à la CIP et expliquent leurs positions sur les questions en litige. La présidence peut aussi convoquer des séances supplémentaires. La CIP rédige ensuite un rapport recommandant des moyens de parvenir à un règlement. Les recommandations ne sont pas exécutoires. Une fois le rapport de la CIP publié, l’équipe de négociation de l’AFPC se réunit pour en discuter.

Habituellement, cette rencontre est suivie d’une reprise des pourparlers avec l’employeur. Nous croyons que la CIP publiera son rapport cet hiver.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Le gouvernement rate l’occasion de conclure une entente avant les élections

Manif de l'AFPC devant le Parlement

Le gouvernement libéral a raté sa dernière chance, avant les élections, de conclure une entente juste et équitable avec les membres de l’AFPC et de les dédommager convenablement pour tous les problèmes de paye causés par le système Phénix.

C’est plus de la moitié des 140 000 fonctionnaires actuellement en négociation avec le gouvernement fédéral qui sont retournés à la table cette semaine, lorsque les pourparlers ont repris entre les 71 000 membres du groupe PA (Services des programmes et de l’administration) et le Conseil du Trésor le dimanche 1er septembre.

À l’issue de six jours de négociations, le gouvernement a rejeté les principales revendications mises de l’avant. Il s’est contenté de proposer aux membres de l’AFPC — qui forment le plus important syndicat de la fonction publique fédérale — des augmentations de salaire inférieures à celles consenties aux autres syndicats.

Et il a de nouveau tenté de déprécier les membres de l’AFPC en présentant une offre qui était bien loin de compenser toutes les souffrances causées par Phénix. Même s’il a finalement consenti à verser une indemnité financière (au lieu de simples congés), il a offert une somme dérisoire qui n’a pas de commune mesure avec le cauchemar infligé aux fonctionnaires au cours des quatre dernières années.

« Nous avions clairement fait savoir au Conseil du Trésor que nous n’allions pas reprendre les pourparlers à moins d’avoir une meilleure offre sur la table, déclare Chris Aylward, président national de l’AFPC. Ce que nous voulons, c’est des augmentations de salaire qui suivent au moins le taux d’inflation, un meilleur équilibre travail-vie personnelle et une indemnité financière juste et équitable pour le cauchemar que nous avons vécu depuis l’arrivée de Phénix. »

« Nous étions prêts à négocier de bonne foi, mais plutôt que de proposer à nos membres une entente juste et équitable, le gouvernement a tourné les talons », ajoute-t-il.

En raison du déclenchement imminent des élections fédérales, il n’y aura pas d’autres occasions de retourner à la table de négociation d’ici la fin de la période électorale. Les pourparlers reprendront donc dans les mois qui suivront, moment auquel les unités de négociation suivantes pourraient se préparer à déclencher la grève.

Qui négocie en ce moment?

Les 140 000 fonctionnaires fédéraux répartis entre neuf unités de négociation. Toutes ces unités, à l’exception des FB (Services frontaliers), attendent que leur commission de l’intérêt public respective commence ses travaux.

Principales unités de négo au gouvernement

Cliquez sur le nom de votre unité pour obtenir une mise à jour.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

L’AFPC et le gouvernement retournent à la table de négociation pour conclure une entente avant les élections

Photo de membres de l'AFPC marchant dans une manifestation

L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) retourne à la table de négociation ce dimanche 1er septembre. Nous espérons que le gouvernement sera prêt à conclure une entente équitable et à dédommager convenablement nos membres pour les souffrances causées par Phénix. Continue reading