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Participez à l’assemblée d’information virtuelle nationale sur le télétravail

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À l’approche du 9 septembre, date à laquelle les fonctionnaires fédéraux doivent retourner travailler au bureau trois jours par semaine, les membres de l’AFPC s’inquiètent des effets de cette obligation sur la conciliation travail-vie personnelle, leur productivité et leur bien-être général.

Pour répondre à ces préoccupations, l’AFPC et d’autres syndicats de la fonction publique fédérale se sont concertés pour tenir une assemblée d’information virtuelle sur le télétravail. Ce sera l’occasion pour les syndicats de faire le point sur leur riposte. Ils parleront également des défis que pose l’obligation de travailler sur place et des moyens de pression dont on dispose collectivement pour normaliser les modalités de travail flexibles pour tout le monde, parce que #çatravailleàdistance.

Dates et heures

Mardi 27 août, 17 h (HE) -> Inscrivez-vous maintenant

Mercredi 28 août, 12 h (HE) -> Inscrivez-vous maintenant

Mercredi 28 août, 20 h (HE) -> Inscrivez-vous maintenant

Équipe 

  • Sharon DeSousa, présidente nationale de l’Alliance de la Fonction publique du Canada
  • Jennifer Carr, présidente nationale de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada
  • Nathan Prier, président national de l’Association canadienne des employés professionnels
  • Dany Richard, président de l’Association canadienne des agents financiers

La décision du gouvernement risque d’anéantir les progrès réalisés en matière de télétravail, alors que ce régime a considérablement amélioré la satisfaction professionnelle et la conciliation travail-vie personnelle. Ne manquez pas ce rendez-vous pour en savoir plus sur les répercussions de cette obligation et sur la façon de s’y opposer ensemble.

Ajoutez votre voix à la lutte pour un milieu de travail flexible, moderne et inclusif.

Cet article provient du site de l’AFPC.

DeSousa : On ne parle pas d’une journée de plus ou de moins : c’est des 10 prochaines années dont il s’agit!

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Article d’opinion de Sharon DeSousa, présidente nationale de l’Alliance de la Fonction publique du Canada, publié le 6 août 2024 dans The Hill Times.

Nous sommes à un moment charnière de notre histoire. Le télétravail la main-d’œuvre et la fonction publique. Mais si le gouvernement n’adopte pas une vision à long terme, nous pourrions rater le bateau.

L’enjeu, ce n’est pas seulement de déterminer l’endroit où nous travaillons; c’est aussi de définir nos conditions de travail, nos raisons de travailler et nos objectifs. Il faut se demander quel genre de pays nous voulons dans dix ans, et quelle forme doit prendre la fonction publique pour concrétiser cette vision.

Les fonctionnaires canadiens ont une excellente réputation à l’étranger. L’Institute for Government au Royaume-Uni classe d’ailleurs notre fonction publique parmi les plus efficacesau monde, ce qui s’explique en grande partie par le dévouement, la compétence et la vision de milliers de travailleuses et travailleurs qui sont extrêmement fiers de servir la population.

Malheureusement, plutôt que de tirer parti de cette sagesse collective, le gouvernement prend des décisions unilatérales sur l’avenir de la fonction publique, ce qui nuit grandement aux services et aux programmes qui font l’envie du reste du monde. Les fonctionnaires, et ceux et celles qu’ils servent, méritent mieux.

Plutôt que de nous battre pour obtenir un minimum de respect, nous souhaitons contribuer à bâtir la fonction publique de demain. Une fonction publique qui utilisera des technologies de pointe, mais conservera le côté humain et sera le fer de lance de l’innovation, au pays comme à l’étranger.

Bâtir un avenir meilleur exige des politiques avant-gardistes et un esprit d’équipe. Le gouvernement devrait travailler avec nous à limiter le recours coûteux à la sous-traitance, à améliorer les services et à établir un effectif motivé, diversifié et talentueux aux quatre coins de notre vaste pays.

Il faut investir dans la formation pour préparer les fonctionnaires à travailler dans un monde axé sur l’intelligence artificielle. Nous devons réinventer nos structures organisationnelles pour jouir d’une plus grande marge de manœuvre et répondre aux besoins changeants. Et surtout, il faut valoriser les fonctionnaires, les outiller, et enfin reconnaître que leur bien-être et leur motivation sont essentiels à l’excellence des services et des programmes.

Le télétravail débouche aussi sur des retombées économiques et sociales. Selon l’Institut de recherche et d’information socioéconomiques, pour chaque dollar investi dans le secteur public, jusqu’à 1,28 $ est injecté dans l’économie. Le télétravail profite donc aux communautés autochtones et aux collectivités éloignées ou de petite taille à court d’argent…

Avec ses travailleuses et travailleurs répartis partout au pays, la fonction publique deviendra aussi plus inclusive et accessible, donc plus représentative de notre population.

Les Canadiennes et Canadiens sont prêts à adopter un nouveau modèle de travail, sept sur dix indiquant être favorables au télétravail dans la fonction publique, selon un récent sondage d’Abacus.

Forcer les fonctionnaires à aller au bureau une journée de plus par semaine pour des réunions sur Zoom ne les prépare en rien aux avancées technologiques qui pointent et ne contribue pas non plus à transformer les bureaux en logements abordables – ce dont on a désespérément besoin – nià façonner le Canada de demain.

L’avenir s’annonce prometteur pour la fonction publique canadienne, mais pour qu’elle atteigne son potentiel, il faut un véritable partenariat entre le gouvernement et ses fonctionnaires. Nous voulons mettre à contribution notre expertise, notre dévouement et nos idées novatrices. Nous demandons au gouvernement de se mettre au diapason, de cesser d’imposer ses décisions arbitraires et d’entamer un vrai dialogue.

Pourquoi ne pas ne choisir les changements qui profitent le plus à la population et à la société? Ensemble, nous pouvons créer une fonction publique qui non seulement répond aux besoins d’aujourd’hui, mais pave la voie de demain.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Télétravail : aidez l’AFPC à contester la décision arbitraire de l’employeur

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Dans le cadre de ses efforts visant à faire annuler la décision unilatérale du gouvernement obligeant les fonctionnaires fédéraux à travailler au bureau trois jours semaine, l’AFPC encourage ses membres touchés par cette mesure mal adaptée à déposer un grief individuel pour contester leur entente de télétravail.

Nos milliers de griefs presseront le Conseil du Trésor à se justifier d’avoir contrevenu à l’entente sur le télétravail négociée par l’AFPC lors de la dernière ronde de négociations et à reprendre le droit chemin.

La politique mal avisée du gouvernement va à l’encontre de la convention collective et de la lettre d’entente sur le télétravail que nous avons arrachée de haute lutte à la table de négociation. En signant la lettre, le gouvernement s’est engagé à créer un comité mixte dans chaque ministère pour traiter équitablement et individuellement les plaintes relatives au télétravail en fonction de la situation particulière de chaque personne.

Malheureusement, le gouvernement a tout fait depuis plus d’un an pour nous mettre des bâtons dans les roues et retarder la création de la plupart des comités mixtes, s’accrochant plutôt à une politique de télétravail rigide et rétrograde.

Cette décision témoigne d’un mépris absolu du gouvernement Trudeau pour les fonctionnaires et les processus de négociation et de consultation essentiels aux relations de travail. En déposant des griefs individuels, nous pousserons le gouvernement à respecter ses obligations découlant de l’entente et à mettre en place les comités mixtes.

Le dépôt d’un grief individuel

On vous encourage à formuler un grief si vous vous trouvez dans l’une des situations suivantes :

  • Par suite de la modification de l’Orientation concernant la présence prescrite au lieu de travail, vous devez, pour des raisons définies arbitrairement, travailler plus de jours au bureau que vous ne le faites actuellement.
  • Votre entente de télétravail actuelle est mise de côté ou modifiée à cause de l’Orientation.
  • L’Orientation vous frappe plus durement du fait de votre appartenance à un groupe protégé par les lois sur les droits de la personne.
  • L’Orientation vous occasionne des pertes ou des dépenses.

Comme son nom l’indique, votre grief individuel doit refléter vos propres circonstances et préoccupations. Cela dit, pour vous aider, vous pouvez vous servir du modèle fourni dans notre foire aux questions et l’adapter selon vos besoins.

Si vous avez l’intention de déposer un grief, n’oubliez pas de passer par votre syndicat. Communiquez avec votre section locale ou votre Élément pour obtenir de l’aide.

Contestations judiciaires de l’AFPC

Plaintes pour pratique déloyale de travail

Vu les importantes répercussions de la décision sur les fonctionnaires, l’AFPC a déposé sans délai deux plaintes pour pratique déloyale de travail auprès de la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral au nom du groupe FB et des unités de négociation des groupes PA, SV, TC et EB. Le Syndicat des employé-e-s de l’Impôt (SEI) a fait la même chose pour nos membres à l’ARC.

Dans ces plaintes, l’AFPC et le SEI accusent l’employeur de négocier de mauvaise foi. En modifiant des modalités d’emploi négociées à la table, il déroge au processus, en plus de brimer le syndicat dans l’exercice de son mandat de négociation. En fait, le Conseil du Trésor refuse d’honorer des engagements qui sont à la base même de l’entente qui a signé la fin de la grève nationale de l’an dernier. Dans sa plainte au nom du groupe FB, l’AFPC a aussi fait valoir que l’employeur n’a pas respecté le gel des conditions de travail en les modifiant en pleine ronde de négociations.

L’AFPC exige que l’employeur fasse marche arrière de sorte à respecter les modalités convenues, et qu’il entreprenne des consultations sérieuses avec le syndicat pour rétablir la confiance.

Grief de principe

L’AFPC a déposé un grief de principe pour contester la façon arbitraire dont l’employeur a exercé ses droits et les répercussions discriminatoires des modifications sur les membres des groupes protégés en vertu des droits de la personne.

Plus précisément, on y déplore le fait que l’employeur est revenu sur des principes inscrits dans la lettre d’entente sur le télétravail et qu’il a abusé de son pouvoir, sa décision reposant sur des pressions politiques plutôt que sur une véritable évaluation des besoins ou des préoccupations sur le lieu de travail.

On y dénonce aussi les répercussions discriminatoires systémiques fondées sur des motifs de distinction illicite — p. ex., handicap, obligations familiales — qu’entraîneront les modifications pour de nombreux fonctionnaires en réduisant l’accessibilité, l’inclusivité et la flexibilité de leurs lieux de travail.

Enfin, on exige que l’employeur se rétracte, qu’il s’engage à consulter véritablement l’AFPC à l’avenir et qu’il verse des dommages-intérêts aux membres lésés.

Prochaines étapes

L’AFPC continuera de contester les modifications unilatérales et de militer pour des pratiques de travail équitables qui respectent les droits et les besoins de l’ensemble des membres. Restez à l’affût pour d’autres nouvelles à ce sujet, y compris sur les travaux des comités mixtes.

Joignez-vous à nous dans la lutte pour un régime de télétravail qui a du sens : 

  • Écrivez à votre parlementaire et à Anita Anand, présidente du Conseil du Trésor, pour revendiquer des modalités de télétravail équitables.
  • Déposez un grief individuel pour contester la modification unilatérale de l’Orientation.
  • Consultez notre foire aux questions pour en savoir plus.
  • Assurez-vous que vos coordonnées sont à jour pour ne rien manquer.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Trois jours au bureau : les grands syndicats sortent leurs gros canons

personne à l'ordinateur

Dans un effort concerté, les plus grands syndicats fédéraux canadiens, qui représentent plus de 270 000 fonctionnaires, ont déposé une série de contestations judiciaires et feront campagne dans tout le pays pour s’opposer à la décision du gouvernement d’obliger ses fonctionnaires à travailler trois jours semaine au bureau.

L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP) et l’Association canadienne des agents financiers (ACAF) lancent une campagne unifiée pour s’opposer à la formule de télétravail taille unique du gouvernement. Celle-ci contrevient aux droits durement acquis des fonctionnaires et anéantit la confiance des syndicats et de leurs membres dans ce gouvernement.

« La décision de forcer les membres à retourner dans des bureaux mal équipés et mal entretenus est entièrement politique et met en péril les services dont dépend la population », explique le président national de l’AFPC, Chris Aylward. « Le gouvernement prétend être l’ami des fonctionnaires, mais il ne cesse de prendre des décisions unilatérales qui ont des conséquences sur le bien-être des fonctionnaires et de leurs familles. »

« Les travailleuses et travailleurs se sentent trahis. On utilisera tous les moyens à notre disposition pour lutter contre cette décision et assurer l’adoption d’un régime de télétravail qui fonctionne pour tout le monde. »

Le gouvernement avait déjà beaucoup de difficulté à faire appliquer le retour au bureau deux jours semaine en raison du manque d’espace et de matériel adéquat. Dans son budget fédéral, il s’est engagé à vendre la moitié de tous les immeubles fédéraux pour réduire les dépenses, ce qui n’a rien pour arranger les choses.

Lettre à la présidente du CT

L’AFPC et d’autres syndicats ont envoyé des lettres à Anita Anand, présidente du Conseil du Trésor et à Jagmeet Singh, chef du NPD, les exhortant d’agir de toute urgence.

Dans la lettre à Mme Anand, les syndicats manifestent leur opposition à la récente décision de modifier unilatéralement la directive sur le télétravail.

On demande au gouvernement de régler d’urgence les problèmes associés à cette décision, notamment l’absence de consultation et la dégradation des relations de travail, la consultation de façade, l’incapacité à mettre des politiques en place, l’incidence sur la productivité et le bien-être du personnel et le manque de confiance et de respect.

Lettre au chef du NPD

Dans la lettre à M. Singh, les syndicats disent s’inquiéter de l’appui du parti à l’égard d’un gouvernement qui méprise de façon aussi flagrante les droits et le bien-être des travailleuses et des travailleurs. On presse le NPD d’utiliser son pouvoir au titre de l’entente de soutien et de confiance entre les libéraux et les néo-démocrates pour tenir le gouvernement de Justin Trudeau responsable de ses actes et défendre les droits des travailleuses et des travailleurs.

« Ce n’est pas une simple journée de travail de plus au bureau », ajoute Chris Aylward. « Cette décision malavisée est vouée à l’échec. L’employeur entasse ses fonctionnaires dans des bureaux exigus et mal équipés pour qu’ils passent leurs journées en téléconférence avec leurs collègues qui travaillent ailleurs au pays. »

Un enjeu de taille à la table de négociation FB

Cette semaine, l’AFPC a déposé une série de contestations judiciaires contre le gouvernement. Elle encouragera aussi ses membres à déposer des griefs individuels en vue de le forcer à revenir sur sa décision.

Depuis l’annonce de cette décision monolithique, plus de 26 000 membres de l’AFPC ont envoyé des lettres à leur député et à la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, pour exiger du gouvernement qu’il fasse marche arrière.

« Le gouvernement peut s’attendre à un été de grogne », déclare Chris Aylward. « Les travailleuses et travailleurs sont extrêmement frustrés et indignés devant la violation flagrante de leurs droits. Leur mouvement de contestation se fera sentir dans la rue et au travail partout au pays. »

En quelques jours à peine, quelque 50 000 membres de l’AFPC – presque le tiers de ceux relevant du Conseil du Trésor – ont participé à notre sondage sur la décision du gouvernement, un éloquent témoignage de la ferme opposition au retour au bureau trois jours semaine. De ces membres, 90 % sont prêts à manifester leur opposition concrètement et près de la moitié confieraient un mandat de grève au syndicat lors de la prochaine ronde de négociations pour contester la politique de télétravail du gouvernement.

L’écrasante majorité des membres de l’AFPC ont dit que le retour au bureau trois jours semaine compromettra la conciliation travail-vie personnelle (90 %), leur bien-être psychologique (85 %), leur satisfaction professionnelle (81 %) et leur productivité et leur efficacité (78 %).

Le télétravail est un enjeu de taille à la table de négociation des 9 000 membres de l’AFPC à l’Agence des services frontaliers du Canada, dont le vote de grève se termine le 15 mai. À défaut d’une entente concernant, entre autres, le télétravail, les salaires et la réforme du régime de retraite, la population peut s’attendre à d’importants retards aux frontières et aux points d’entrée du pays pendant la saison estivale.

Le contenu de cet article provient du site de l’AFPC.

Trois jours au bureau : qu’en pensez-vous?

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Sans se soucier le moins du monde du bien-être de ses fonctionnaires, le gouvernement fédéral a décidé qu’ils devront tous travailler au bureau au moins trois jours par semaine à compter du 9 septembre. C’est le Conseil du Trésor qui en a fait l’annonce le 1er mai.

On doit connaître vos expériences et vos points de vue pour mieux s’opposer à cette décision unilatérale et malavisée.

Il vous faudra à peine cinq minutes pour répondre au sondage. Vos renseignements personnels resteront strictement confidentiels. On aura besoin de vos réponses d’ici le 20 mai 2024.

En faisant front commun, on montrera au gouvernement qu’on est prêts à agir.

Je vous remercie de votre participation.

Cordialement,
Chris Aylward

Cet article provient du site de l’AFPC.