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Trois jours au bureau : les membres furieux, l’AFPC prête à entamer des poursuites

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Aujourd’hui, sans se soucier le moins du monde du bien-être de son personnel, le gouvernement fédéral a annoncé que ses fonctionnaires devront travailler au bureau au moins trois jours par semaine à compter de septembre.

Les membres de l’AFPC sont terriblement frustrés et fâchés de cette annonce, sachant que la présence au bureau est gérée différemment d’un ministère à l’autre, et pas toujours équitablement.

Les fonctionnaires sont nombreux à rapporter qu’une fois sur place, ils se retrouvent à passer leurs journées devant leur écran, en vidéoconférence avec leurs collègues d’un bout à l’autre du pays.

D’autres sont forcés de s’installer à la cafétéria ou de tenir des réunions de couloir parce qu’il n’y a pas assez de place pour travailler. Ces problèmes ne feront que s’amplifier puisque le Conseil du Trésor a confirmé aujourd’hui qu’il allait bel et bien réduire de moitié ses espaces de bureau.

Cette décision n’est pas seulement un faux pas, c’est le signe que le plus important employeur du pays est incapable de s’adapter, d’innover et de mener la charge quand vient le temps de faire évoluer les modes de travail.

Pas plus tôt que la semaine dernière, l’AFPC et d’autres syndicats avaient spécifiquement demandé lors d’échanges au Conseil national mixte si l’employeur prévoyait changer sa politique de télétravail, ce que les représentants du Conseil du Trésor ont nié catégoriquement.

Rappelons qu’en vertu de l’entente conclue à la dernière ronde de négociations avec l’AFPC, le Conseil du Trésor devait consulter les syndicats afin de mettre à jour la Directive sur le télétravail, devenue désuète. Or, à aucun moment, il n’a été question d’augmenter le taux de présence au bureau.

Cette décision inattendue a non seulement brisé la relation de confiance entre les membres de l’AFPC et l’employeur, mais piétiné le droit à la négociation collective de milliers de personnes.

Soulignons que le télétravail est l’un des principaux enjeux de négociation du groupe FB, dont les 9 000 membres à l’Agence des services frontaliers du Canada tiennent actuellement des votes de grève. Tout changement apporté à leurs conditions de travail alors que les pourparlers ont cours porte directement atteinte à leur droit de négociation collective.

L’AFPC déposera donc une plaine pour pratique de travail déloyale et envisagera d’autres recours juridiques.

L’AFPC n’entend pas rester les bras croisés et ne manquera pas d’informer ses membres des mesures prises dans les prochains jours.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Télétravail au fédéral : l’AFPC travaille à la mise en œuvre de l’entente et des comités mixtes

À la dernière ronde de négociations pour les 155 000 fonctionnaires fédéraux qu’elle représente, l’AFPC a réussi à étoffer les dispositions sur le télétravail pour protéger le personnel contre les décisions arbitraires de l’employeur.

En effet, la lettre d’entente négociée en parallèle avec les conventions collectives garantit l’évaluation individuelle de chaque demande de télétravail et la possibilité de la faire réexaminer si elle est refusée, empêchant ainsi le gouvernement d’adopter une politique « taille unique ».

Depuis la signature des conventions collectives, l’AFPC travaille avec le Conseil du Trésor, l’Agence du revenu du Canada et les ministères fédéraux à l’exécution de la lettre d’entente et à la révision de la directive désuète sur le télétravail.

Même si l’on sait que ce travail prendra du temps, on remarque déjà une certaine résistance du Conseil du Trésor et on ne sait pas quelle sera sa position définitive.

Si le gouvernement refuse de collaborer concrètement à l’application de la lettre d’entente dans un délai raisonnable, l’AFPC est prête à se tourner vers la justice pour accélérer le processus et protéger les droits des membres.

Comités mixtes sur le télétravail

L’AFPC collabore avec les Éléments et le gouvernement fédéral pour créer des comités mixtes qui entendront les griefs du personnel. Ces comités serviront de recours aux membres en désaccord avec les décisions prises.

Le Conseil du Trésor a rédigé un document d’information provisoire pour aider les ministères à former les comités et définir leur mandat. L’AFPC tient à ce que les comités s’occupent avant tout de la directive sur le télétravail, à ce que les demandes de télétravail soient évaluées au cas par cas et à ce que ce soit la personne salariée qui soumette son grief au comité mixte de son ministère.

Révision de la directive sur le télétravail

Nous avons entamé des pourparlers avec le Conseil du Trésor concernant la révision de la directive sur le télétravail. La dernière version date de 2019-2020, avant la pandémie, et ne tient pas compte de l’évolution de ce dossier depuis trois ans. Nous voulons nous assurer que la politique répondra aux besoins des membres.

L’AFPC a formé un comité de représentantes et représentants des Éléments pour coordonner la mise en place des comités mixtes et guider les activités du Comité de consultation patronale-syndicale sur le sujet.

Nous espérons voir de la part du Conseil du Trésor une volonté ferme de mener de vraies consultations concernant nos recommandations pour la révision de la directive lors de notre rencontre ce mois-ci.

Réévaluation des décisions concernant le télétravail

Une fois proprement mise en œuvre, la lettre d’entente offrira une meilleure protection aux membres qui souhaitent faire du télétravail. La marche à suivre pour contester une décision sera pleinement établie une fois que les comités mixtes et la procédure de règlement des griefs auront vu le jour.

Nous continuerons d’informer nos membres de l’évolution de ces comités et de la mise en place de la procédure.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Travail hybride : un plan défaillant que le gouvernement fédéral doit abandonner

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Après une semaine à affirmer le contraire, le Conseil du Trésor vient tout juste d’annoncer qu’il imposera un modèle de travail hybride assez restrictif à toute l’administration publique centrale.

En vertu de ce modèle, tous les fonctionnaires devront se présenter au travail en personne 2 ou 3 fois par semaine, ou de 40 à 60 % de leurs heures normales de travail, peu importe les nécessités du service.

La politique sera mise en œuvre graduellement du 16 janvier au 31 mars. Les agences et autres employeurs ont été fortement encouragés à emboîter le pas. Malheureusement, cette décision va à l’encontre des intérêts de la fonction publique et de la direction qu’avait prise le gouvernement par rapport au télétravail.

À la veille des Fêtes, il est inacceptable que les travailleuses et travailleurs doivent trouver en catastrophe des solutions aux casse-tête engendrés par le retour soudain au bureau : services de garde, transport, déménagement potentiel, etc. Le gouvernement doit faire marche arrière. Nous examinons toutes nos options pour veiller à ce que nos membres puissent continuer de travailler à distance.

Les fonctionnaires ont prouvé qu’ils n’ont pas besoin d’être au bureau pour bien servir la population.

Le télétravail, ça se négocie à la table de négo

Le télétravail est une des principales revendications des 165 000 fonctionnaires fédéraux membres de l’AFPC qui sont actuellement en pourparlers. Modifier unilatéralement les modalités d’emploi de nos membres pendant les négociations est une violation flagrante du droit à la négociation collective.

De plus, le manque de clarté entourant cette politique soulève bon nombre de questions, et l’AFPC doute que le gouvernement sera apte à mettre en place les mesures nécessaires pour assurer la santé et la sécurité de tous les fonctionnaires qui retourneront au bureau l’an prochain.

Les membres qui sont revenus sur place nous ont dit qu’ils se sont retrouvés dans des bureaux sans plan de travail ni chaise, ou qu’ils passaient leurs journées entières en vidéoconférence dans un édifice vide.

Nous continuerons à tenir nos membres au courant de la situation pendant que nous luttons pour protéger leurs droits.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Le télétravail à l’ASFC : Réponse au modèle de travail hybride de l’Agence

Photo du drapeau du SDI

Chères et chers membres,

Au cours des dernières semaines, la mise en œuvre du nouveau modèle de travail hybride par l’ASFC a une fois de plus démontré l’incapacité de l’Agence à évaluer correctement les besoins de son personnel — et à le consulter — avant d’appliquer des changements de politique radicaux. Alors que la nuance et la flexibilité auraient dû relever du bon sens, la préférence de l’Agence pour une approche simpliste et inadaptée suscite de vives inquiétudes, et nous n’avons pas ménagé nos efforts pour rappeler l’employeur à l’ordre.

Ce que beaucoup d’entre vous nous ont rapporté est troublant. On vous a demandé de retourner au bureau avec très peu de préavis et sans aucune explication claire ou cohérente sur la raison pour laquelle il était nécessaire de le faire. Le manque incontestable d’intérêt de la part de l’Agence à poursuivre un processus de consultation qui aurait tenu compte à la fois des exigences de service de l’ASFC et des besoins de ses employés — ou même à émettre des directives complètes aux gestionnaires — avant de mettre en œuvre cette politique est encore plus flagrant.

Dans l’état actuel des choses, il est évident que le modèle de travail hybride de l’Agence est appliqué sans aucun sens, certains lieux de travail allant jusqu’à justifier la présence obligatoire en personne par le besoin de « socialiser autour du refroidisseur d’eau ».

En fin de compte, la triste mais non surprenante réalité est que tout cela va à l’encontre des directives du Secrétariat du Conseil du Trésor sur le télétravail et un effectif hybride, et que tout cela aurait pu être évité si l’Agence n’avait pas choisi, une fois de plus, de se soustraire à sa responsabilité de consulter à la fois le syndicat et le personnel.

Cette situation a fait l’objet d’une grande partie des discussions au cours de la récente réunion du Bureau national de direction du SDI, et nous travaillons à ce que vos préoccupations soient prises en compte par différents moyens, y compris la possibilité de déposer des griefs si cela s’avère nécessaire. L’AFPC s’est également engagée à faire un suivi sur cette question auprès du Conseil du Trésor, et le télétravail demeure une priorité majeure à la table de négociation. Notre objectif est clair : l’Agence doit non seulement expliquer clairement pourquoi, comment et quand un employé doit se présenter au travail avant de mettre en œuvre tout type de régime de travail hybride, mais elle doit aussi être véritablement à l’écoute des besoins et des préoccupations de son effectif.

Il peut s’agir d’un processus complexe, mais c’est la seule façon de garantir que son personnel soit traité de manière juste et équitable. Beaucoup d’entre vous ont travaillé à distance tout au long de la pandémie de la COVID-19, s’en acquittant admirablement et continuant à servir le public canadien dans le respect des normes les plus strictes sans aucune interruption de service, faisant du télétravail une réussite. Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration est incroyablement fier du travail que vous accomplissez, et nous sommes là pour veiller à ce que vous soyez traités d’une manière digne de votre dévouement à vos fonctions. N’hésitez pas à vous adresser à la présidente ou au président de votre succursale si vous avez besoin d’aide ou de conseils à ce sujet — nous sommes là pour vous aider.

Plus d’informations suivront selon l’évolution de la situation.

En toute solidarité,

Mark Weber
Président national
Syndicat des Douanes et de l’Immigration