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Lutte pour le télétravail : ressources importantes

Un plan de télétravail à l’emporte-pièce ne peut tout simplement pas s’appliquer à un effectif aussi diversifié que celui de la fonction publique canadienne, sans parler du fait qu’il a été amplement prouvé que le télétravail favorise la productivité et la conciliation travail-vie personnelle.

La décision malavisée du gouvernement d’obliger les fonctionnaires fédéraux à travailler au bureau au moins trois jours semaine fait carrément fi de leur bien-être, en plus de brimer leur droit à la négociation collective.

Cette décision, prise sans même consulter le personnel et les syndicats, va à l’encontre de l’entente sur le télétravail conclue avec l’AFPC lors de la dernière ronde de négociations.

Ça ne se passera pas comme ça

L’AFPC a préparé bon nombre de ressources pour aider les travailleuses et les travailleurs dans la lutte pour le télétravail. Nous avons regroupé plusieurs de ces ressources ci-dessous: libellé de grief, fonds d’écran, renseignements utiles, etc. Jetez-y un coup d’œil!

Sur cette page :

Quand faut-il déposer un grief
Modèle de libellé de grief
Pétition : lutte pour le télétravail
Questionnaire sur le télétravail
Ressources numériques

À consulter également : FAQ de l’AFPC sur le télétravail


Quand faut-il déposer un grief

Tous les membres concernés devraient déposer un grief pour contester la modification unilatérale de l’Orientation. Voici les cas où on vous recommande de le faire :

  • vous devez travailler au bureau plus de jours que vous ne le faites actuellement en raison des modifications apportées à l’Orientation;
  • votre entente de télétravail a été mise de côté ou modifiée à cause de la nouvelle version de l’Orientation;
  • les modifications ont des ramifications particulièrement néfastes sur vous du fait de votre appartenance à un groupe protégé par la Loi canadienne sur les droits de la personne;
  • la nouvelle Orientation vous occasionne des pertes ou des dépenses.

Si vous avez l’intention de déposer un grief, n’oubliez pas de passer par votre syndicat. Communiquez avec votre président de succursale pour obtenir de l’aide. Les présidentes et présidents de succursales peuvent s’adresser à l’agente ou à l’agent des relations de travail du SDI assigné à leur succursale, au besoin.


Modèle de libellé de grief

Oui, dans la plupart des cas, vous pouvez utiliser le modèle suivant et l’adapter en fonction de vos circonstances, de vos préoccupations et de vos besoins.

Le présent grief individuel est déposé conformément à l’article 208 de la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral. 

Énoncé du grief 

Je conteste la manière dont l’employeur a modifié et mis en œuvre l’Orientation concernant la présence prescrite au lieu de travail (l’« Orientation »), car elle va à l’encontre des dispositions de la convention collective. ​

  • Plus précisément : l’employeur a pris une décision arbitraire, déraisonnable et contraire au principe du travail flexible, violant ainsi l’article 6 de ma convention collective, la lettre d’entente sur le télétravail, la Directive sur le télétravail proprement dite, ainsi que toute autre disposition pertinente de la convention collective, des politiques du gouvernement ou des lois en vigueur. 
  • Cette décision constitue un manquement à l’obligation d’adaptation de l’employeur en réduisant l’accessibilité, l’inclusivité et l’équité du lieu de travail d’une façon qui enfreint mes droits en vertu de la Loi canadienne sur les droits de la personne et de l’article 19 de la convention collective des groupes Services des programmes et de l’administration (PA), Services de l’exploitation (SV), Services techniques (TC) ou Services frontaliers (FB) OU de l’article 16 de la convention collective du groupe Enseignement et bibliothéconomie (EB). 
  • Cette décision s’écarte de façon déraisonnable et inappropriée de mon entente de télétravail [OU de travail à distance] actuelle, ce qui m’a causé un préjudice et des difficultés.

Mesures correctives demandées : veillez à ce que le grief demande des mesures correctives appropriées, adaptées aux circonstances individuelles. Cette demande doit indiquer les mesures correctives requises en fonction de circonstances spécifiques, ainsi qu’une demande de réparation complète et de toute autre réparation jugée appropriée. Par exemple :

  • que l’employeur autorise des ententes de télétravail conformes aux principes du travail flexible et aux dispositions de la convention collective applicable ;
  • qu’on me dédommage pour toutes les pertes, y compris les pertes de salaires et d’avantages sociaux, qui résultent de la conduite de l’employeur dans la modification de l’Orientation ;
  • que le dépôt de ce grief ne compromette en rien mes interactions futures avec l’employeur.
  • qu’il y ait réparation complète.
  • toute autre réparation jugée appropriée.

Si vous avez l’intention de déposer un grief, n’oubliez pas de passer par votre syndicat. Communiquez avec votre président de succursale pour obtenir de l’aide. Les présidentes et présidents de succursales peuvent s’adresser à l’agente ou à l’agent des relations de travail du SDI assigné à leur succursale, au besoin.

Cliquez ici pour davantage d’informations concernant les griefs


Pétition contre le retour au bureau trois jours par semaine

Signez la pétition pour demander au gouvernement d’annuler l’obligation de travailler trois jours au bureau et de ternir sa promesse en évaluant chaque demande de télétravail individuellement. Nous voulons également que cette décision soit reflétée dans nos prochaines conventions collectives.

Cliquez ici pour signer la pétition


Lutte pour le télétravail : questionnaire

Après le 9 septembre, pensez-vous continuer à vous impliquer dans la lutte pour le télétravail? Répondez à ces questions pour nous tenir au courant de vos intentions.

Cliquez ici pour remplir le questionnaire


Ressources numériques

Pancarte vierge

Ensemble de 4 pancartes

Média sociaux

Fonds d’écran Teams/Zoom


La version originale de ce contenu a été publiée sur le site de l’AFPC:

Une autre victoire de l’AFPC dans le dossier du télétravail

La Cour fédérale tiendra une audience formelle pour examiner la demande de contrôle judiciaire de l’AFPC visant l’annulation de la décision du gouvernement de contraindre ses fonctionnaires à travailler trois jours par semaine dans des bureaux mal équipés à compter du 9 septembre.

Il s’agit d’une importante victoire pour les fonctionnaires et leurs syndicats, qui contestent une décision unilatérale porteuse d’importantes répercussions pour eux. Une décision qui a soulevé un tollé, comme en témoigne le dépôt de contestations judiciaires et de milliers de griefs individuels.

« La décision de la Cour fédérale d’entendre notre affaire représente une réelle avancée dans la lutte des fonctionnaires fédéraux pour une approche équitable et transparente au télétravail », se réjouit Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Le télétravail, c’est l’avenir, et ce n’est pas vrai que nous laisserons le gouvernement revenir sur ses engagements et faire la sourde oreille à nos revendications. »   

Le gouvernement a tenté de convaincre la Cour de rejeter l’affaire ou de la suspendre jusqu’à ce que les contestations judiciaires en cours – dont plusieurs griefs de principe et plaintes pour pratiques déloyales de travail – soient entendues par un arbitre fédéral.

Il a échoué. La Cour fédérale a jugé que le Conseil du Trésor n’avait pas présenté de réel argument justifiant le rejet de notre demande.

L’audience est une étape décisive de la quête de transparence des syndicats et de leurs membres dans le dossier du retour au bureau trois jours par semaine, car le gouvernement devra rendre publics tous les faits sur lesquels il s’est appuyé pour ordonner ce retour.

En rendant sa décision, la Cour fédérale ne se range pas nécessairement aux arguments de l’AFPC, mais elle nous permettra de défendre notre cause, de démontrer que le télétravail est gage d’avenir et d’obliger le gouvernement à rendre compte de sa décision mal avisée.

Ce que les membres peuvent faire

L’affaire devant la Cour fédérale n’est qu’un exemple de tout ce que fait l’AFPC pour assurer la gestion équitable du télétravail. Vous pouvez participer à cet effort de bien des façons :

  • Impliquez-vous avec votre section locale.

Cet automne, l’AFPC lance une campagne nationale sur le télétravail en collaboration avec d’autres syndicats. La victoire sera à nous si tous les membres, d’un bout à l’autre du pays, se mobilisent et portent la cause dans leurs milieux de travail. Ensemble, on prouvera au gouvernement, aux décideurs et au public que #çatravailleàdistance.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Trois jours au bureau : les grands syndicats sortent leurs gros canons

personne à l'ordinateur

Dans un effort concerté, les plus grands syndicats fédéraux canadiens, qui représentent plus de 270 000 fonctionnaires, ont déposé une série de contestations judiciaires et feront campagne dans tout le pays pour s’opposer à la décision du gouvernement d’obliger ses fonctionnaires à travailler trois jours semaine au bureau.

L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP) et l’Association canadienne des agents financiers (ACAF) lancent une campagne unifiée pour s’opposer à la formule de télétravail taille unique du gouvernement. Celle-ci contrevient aux droits durement acquis des fonctionnaires et anéantit la confiance des syndicats et de leurs membres dans ce gouvernement.

« La décision de forcer les membres à retourner dans des bureaux mal équipés et mal entretenus est entièrement politique et met en péril les services dont dépend la population », explique le président national de l’AFPC, Chris Aylward. « Le gouvernement prétend être l’ami des fonctionnaires, mais il ne cesse de prendre des décisions unilatérales qui ont des conséquences sur le bien-être des fonctionnaires et de leurs familles. »

« Les travailleuses et travailleurs se sentent trahis. On utilisera tous les moyens à notre disposition pour lutter contre cette décision et assurer l’adoption d’un régime de télétravail qui fonctionne pour tout le monde. »

Le gouvernement avait déjà beaucoup de difficulté à faire appliquer le retour au bureau deux jours semaine en raison du manque d’espace et de matériel adéquat. Dans son budget fédéral, il s’est engagé à vendre la moitié de tous les immeubles fédéraux pour réduire les dépenses, ce qui n’a rien pour arranger les choses.

Lettre à la présidente du CT

L’AFPC et d’autres syndicats ont envoyé des lettres à Anita Anand, présidente du Conseil du Trésor et à Jagmeet Singh, chef du NPD, les exhortant d’agir de toute urgence.

Dans la lettre à Mme Anand, les syndicats manifestent leur opposition à la récente décision de modifier unilatéralement la directive sur le télétravail.

On demande au gouvernement de régler d’urgence les problèmes associés à cette décision, notamment l’absence de consultation et la dégradation des relations de travail, la consultation de façade, l’incapacité à mettre des politiques en place, l’incidence sur la productivité et le bien-être du personnel et le manque de confiance et de respect.

Lettre au chef du NPD

Dans la lettre à M. Singh, les syndicats disent s’inquiéter de l’appui du parti à l’égard d’un gouvernement qui méprise de façon aussi flagrante les droits et le bien-être des travailleuses et des travailleurs. On presse le NPD d’utiliser son pouvoir au titre de l’entente de soutien et de confiance entre les libéraux et les néo-démocrates pour tenir le gouvernement de Justin Trudeau responsable de ses actes et défendre les droits des travailleuses et des travailleurs.

« Ce n’est pas une simple journée de travail de plus au bureau », ajoute Chris Aylward. « Cette décision malavisée est vouée à l’échec. L’employeur entasse ses fonctionnaires dans des bureaux exigus et mal équipés pour qu’ils passent leurs journées en téléconférence avec leurs collègues qui travaillent ailleurs au pays. »

Un enjeu de taille à la table de négociation FB

Cette semaine, l’AFPC a déposé une série de contestations judiciaires contre le gouvernement. Elle encouragera aussi ses membres à déposer des griefs individuels en vue de le forcer à revenir sur sa décision.

Depuis l’annonce de cette décision monolithique, plus de 26 000 membres de l’AFPC ont envoyé des lettres à leur député et à la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, pour exiger du gouvernement qu’il fasse marche arrière.

« Le gouvernement peut s’attendre à un été de grogne », déclare Chris Aylward. « Les travailleuses et travailleurs sont extrêmement frustrés et indignés devant la violation flagrante de leurs droits. Leur mouvement de contestation se fera sentir dans la rue et au travail partout au pays. »

En quelques jours à peine, quelque 50 000 membres de l’AFPC – presque le tiers de ceux relevant du Conseil du Trésor – ont participé à notre sondage sur la décision du gouvernement, un éloquent témoignage de la ferme opposition au retour au bureau trois jours semaine. De ces membres, 90 % sont prêts à manifester leur opposition concrètement et près de la moitié confieraient un mandat de grève au syndicat lors de la prochaine ronde de négociations pour contester la politique de télétravail du gouvernement.

L’écrasante majorité des membres de l’AFPC ont dit que le retour au bureau trois jours semaine compromettra la conciliation travail-vie personnelle (90 %), leur bien-être psychologique (85 %), leur satisfaction professionnelle (81 %) et leur productivité et leur efficacité (78 %).

Le télétravail est un enjeu de taille à la table de négociation des 9 000 membres de l’AFPC à l’Agence des services frontaliers du Canada, dont le vote de grève se termine le 15 mai. À défaut d’une entente concernant, entre autres, le télétravail, les salaires et la réforme du régime de retraite, la population peut s’attendre à d’importants retards aux frontières et aux points d’entrée du pays pendant la saison estivale.

Le contenu de cet article provient du site de l’AFPC.

Trois jours au bureau : qu’en pensez-vous?

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Sans se soucier le moins du monde du bien-être de ses fonctionnaires, le gouvernement fédéral a décidé qu’ils devront tous travailler au bureau au moins trois jours par semaine à compter du 9 septembre. C’est le Conseil du Trésor qui en a fait l’annonce le 1er mai.

On doit connaître vos expériences et vos points de vue pour mieux s’opposer à cette décision unilatérale et malavisée.

Il vous faudra à peine cinq minutes pour répondre au sondage. Vos renseignements personnels resteront strictement confidentiels. On aura besoin de vos réponses d’ici le 20 mai 2024.

En faisant front commun, on montrera au gouvernement qu’on est prêts à agir.

Je vous remercie de votre participation.

Cordialement,
Chris Aylward

Cet article provient du site de l’AFPC.

Trois jours au bureau : les membres furieux, l’AFPC prête à entamer des poursuites

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Aujourd’hui, sans se soucier le moins du monde du bien-être de son personnel, le gouvernement fédéral a annoncé que ses fonctionnaires devront travailler au bureau au moins trois jours par semaine à compter de septembre.

Les membres de l’AFPC sont terriblement frustrés et fâchés de cette annonce, sachant que la présence au bureau est gérée différemment d’un ministère à l’autre, et pas toujours équitablement.

Les fonctionnaires sont nombreux à rapporter qu’une fois sur place, ils se retrouvent à passer leurs journées devant leur écran, en vidéoconférence avec leurs collègues d’un bout à l’autre du pays.

D’autres sont forcés de s’installer à la cafétéria ou de tenir des réunions de couloir parce qu’il n’y a pas assez de place pour travailler. Ces problèmes ne feront que s’amplifier puisque le Conseil du Trésor a confirmé aujourd’hui qu’il allait bel et bien réduire de moitié ses espaces de bureau.

Cette décision n’est pas seulement un faux pas, c’est le signe que le plus important employeur du pays est incapable de s’adapter, d’innover et de mener la charge quand vient le temps de faire évoluer les modes de travail.

Pas plus tôt que la semaine dernière, l’AFPC et d’autres syndicats avaient spécifiquement demandé lors d’échanges au Conseil national mixte si l’employeur prévoyait changer sa politique de télétravail, ce que les représentants du Conseil du Trésor ont nié catégoriquement.

Rappelons qu’en vertu de l’entente conclue à la dernière ronde de négociations avec l’AFPC, le Conseil du Trésor devait consulter les syndicats afin de mettre à jour la Directive sur le télétravail, devenue désuète. Or, à aucun moment, il n’a été question d’augmenter le taux de présence au bureau.

Cette décision inattendue a non seulement brisé la relation de confiance entre les membres de l’AFPC et l’employeur, mais piétiné le droit à la négociation collective de milliers de personnes.

Soulignons que le télétravail est l’un des principaux enjeux de négociation du groupe FB, dont les 9 000 membres à l’Agence des services frontaliers du Canada tiennent actuellement des votes de grève. Tout changement apporté à leurs conditions de travail alors que les pourparlers ont cours porte directement atteinte à leur droit de négociation collective.

L’AFPC déposera donc une plaine pour pratique de travail déloyale et envisagera d’autres recours juridiques.

L’AFPC n’entend pas rester les bras croisés et ne manquera pas d’informer ses membres des mesures prises dans les prochains jours.

Cet article provient du site de l’AFPC.