L’AFPC et le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) réclament depuis plus de dix ans des prestations de retraite équitables pour le personnel d’application de la loi de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Lors de la dernière ronde de négociations, le Conseil du Trésor s’est engagé à appuyer cette proposition. Il est maintenant temps que le gouvernement agisse en conséquence.
À quelques exceptions près, tout le personnel provincial et municipal chargé de l’application de la loi et de la sécurité publique (lutte contre les incendies, contrôle aérien, service opérationnel de Service correctionnel Canada, GRC, etc.) a déjà droit à la retraite après 25 ans de service.
S’il avait droit à des prestations de retraite anticipée, le personnel d’application de la loi de l’ASFC pourrait partir à la retraite dignement après 25 ans de service, sans aucune pénalité.
Ces membres effectuent un travail difficile et exigeant sur le plan physique et les risques qu’ils courent sont très semblables à ceux d’autres membres des forces de l’ordre. Pourtant, ils n’ont pas droit aux mêmes prestations de retraite anticipée.
À l’ASFC, les défis professionnels se font plus rares à mesure que nos membres approchent de la retraite, car il devient plus difficile avec l’âge de réussir la formation sur le maniement des armes à feu et le recours à la force.
Sans régime de retraite équitable, l’ASFC pourrait avoir du mal à attirer des personnes talentueuses et à les garder en poste, alors qu’elle manque déjà de personnel.
Le temps est venu pour le Conseil du Trésor d’agir de façon conséquente et de réformer notre régime de retraite.
Offrir une retraite anticipée équitable permettra non seulement d’améliorer le bien-être général et la satisfaction professionnelle des membres à l’ASFC, mais aussi de stabiliser la main-d’œuvre en améliorant le recrutement et le maintien en poste.
Cet article provient du site de l’AFPC.