Le 7 juin dernier, le ministre du Patrimoine, James Moore, a exigé la tenue d’un vote sur l’offre finale de l’employeur pour le groupe FB. Voici 10 raisons pour voter non.
1. PRÉCÉDENT DANGEREUX :
Parce que l’ASFC et le Conseil du Trésor ont court-circuité le processus de négociation collective. Accepter ça, c’est créer un précédent dangereux.
2. RESPECT ET FIERTÉ :
Parce que l’ASFC compare notre travail à celui du personnel de sécurité. C’est injuste! La Commission de l’intérêt public (CIP) reconnaît l’importance de notre travail au sein d’une agence d’exécution de la loi. L’ASFC devrait en faire autant.
3. CIVILS :
Parce que l’offre finale de l’ASFC n’aborde pas les enjeux soulevés par le syndicat pour les agents en civil.
4. PROTECTION :
Parce que la récente offre finale diminue la protection accordée à la dernière ronde de négociations pour les agents armés. La CIP recommande le contraire.
5. PARITÉ :
Parce que bon nombre de nos collègues au fédéral, y compris les agents de libération conditionnelle de notre ministère, ont obtenu des augmentations salariales plus généreuses que celles qu’on nous propose.
6. NOUS MÉRITONS MIEUX :
Parce qu’au fédéral, personne n’a obtenu d’augmentations salariales plus basses que nous.
7. TEMPS PARTIEL :
Parce que l’offre finale n’aborde pas les questions liées aux employés à temps partiel. La CIP, elle, recommande qu’on leur accorde de nouveaux droits.
8. PAUSE-REPAS :
Parce que l’employeur n’offre pas de pause-repas payée qui compterait dans le temps ouvrant droit à pension. Pourtant, c’est la norme au pays pour presque tous les autres agents d’exécution de la loi. Même ceux qui travaillent pour le gouvernement fédéral y ont droit (par exemple les services correctionnels et les policiers de la GRC). La CIP ouvre la porte aux discussions sur ce point.
9. ÉGALITÉ :
Parce que le « cadeau empoisonné » de 2 000 $ (versé une seule fois, et imposable) est réservé seulement à certains agents des services frontaliers travaillant aux ports d’entrée où le personnel est armé.
10. DROITS :
Parce que selon la loi, les syndicats ont droit d’accéder à tous les lieux de travail, y compris ceux de l’ASFC. La CRTFP et la CIP l’ont confirmé récemment. Pourtant, l’offre finale ignore complètement ce droit d’accès.
Nous protégeons et défendons fièrement nos frontières. Votez NON, pour pouvoir retourner à la table de négociation et conclure une convention collective juste et équitable.