Plus de 155 000 membres de l’AFPC relevant du Conseil du Trésor et de l’Agence du revenu du Canada débrayeront le 19 avril s’ils ne parviennent pas à une entente avant 21 h (HE) le 18 avril, ce qui pourrait déclencher l’une des plus importantes grèves de l’histoire du pays.
« Au cours des deux dernières semaines, on a fait des progrès à chacune des quatre tables de négociation, mais on est encore loin de s’entendre sur les principaux enjeux, qu’il s’agisse de salaires, de la sécurité d’emploi ou du télétravail », déclare Chris Aylward, président national de l’AFPC.
« On va donc poursuivre les négociations cette semaine jusqu’à ce qu’on obtienne une entente juste et équitable pour nos 120 000 membres qui relèvent du Conseil du Trésor et nos 35 000 membres à l’Agence du revenu du Canada, qui retournent à la table aujourd’hui. »
Sans contrat de travail depuis le début des pourparlers en juin 2021, les membres de l’AFPC ont voté massivement en faveur d’un mandat de grève la semaine dernière.
« Ce que veulent nos membres, c’est ce que tous les travailleurs et travailleuses devraient avoir : des conditions de travail décentes et des salaires qui tiennent compte de l’inflation, ajoute Aylward. Même s’il y a eu des avancées, nos membres sont frustrés que les négociations s’éternisent pendant que leur pouvoir d’achat diminue. »
« Deux ans à la table de négociation, c’est long. On ne peut tout simplement plus attendre. C’est pourquoi on a fixé une échéance au gouvernement. »
En cas de grève générale le 19 avril, la population peut s’attendre à des ralentissements et à l’interruption de certains services gouvernementaux d’un bout à l’autre du pays. Parmi les services touchés, mentionnons l’assurance-emploi, l’immigration et les demandes de passeport. On parle aussi de l’arrêt complet du traitement des rapports d’impôts, d’interruption des activités d’approvisionnement et des échanges commerciaux dans les ports et les aéroports, ainsi que des ralentissements aux postes frontaliers, dont le personnel administratif sera aussi en grève.
Cet article provient du site de l’AFPC.