Crise des opioïdes : le SDI et l’ASFC travaillent de concert

En tant que personnel de première ligne, les agentes et les agents des services frontaliers font face à des menaces potentielles de façon quotidienne. La crise des opioïdes qui touche présentement le pays, et qui concerne des substances mortelles telles que le fentanyl ou le carfentanil, n’est pas différente. Ce problème grandissant affecte les communautés d’un océan à l’autre et représente un enjeu majeur de santé et de sécurité pour les agents qui, en tant que première ligne de défense du pays, ont un rôle crucial dans la détection de substances nocives qui pourraient entrer au Canada.

À la suite de deux incidents récents liés aux opioïdes à Montréal et à Fort Érié, le Syndicat des douanes et de l’immigration (SDI) travaille en étroite collaboration avec l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) pour revoir et mettre à jour les politiques de santé et de sécurité visant à protéger nos membres.

« Le travail d’agent frontalier est un travail dangereux », a déclaré Jean-Pierre Fortin, président national du SDI. « La protection des agents de première ligne est une priorité absolue – l’une des raisons d’être principales du syndicat est de s’assurer que nos membres aient accès à l’équipement de protection nécessaire pour assurer leur sécurité dans un environnement où ils et elles sont à risque d’être en contact avec des substances nocives ».

Le président Fortin a expliqué que le syndicat et l’employeur envisageaient une large gamme de solutions qui viendraient s’ajouter à celles qui sont déjà en place. Bien que les agents aient déjà accès à certains types d’équipement tels que des gants, des masques et de la naloxone (un médicament qui agit rapidement pour contrer les effets des opioïdes), le syndicat espère que de nouvelles mesures de protection aideront les agents à continuer d’accomplir leur travail si important – et dangereux – dans un environnement de travail plus sécuritaire.[:]