Services de garde : Lors des négociations avec le Conseil du Trésor, cette semaine, l’équipe de négociation du groupe PA a demandé à l’employeur de collaborer avec l’AFPC à un comité national mixte sur la création de services de garde abordables et accessibles à tous les fonctionnaires fédéraux.
Services publics et Approvisionnement Canada réduit peu à peu le financement des garderies en milieu de travail de plusieurs immeubles fédéraux au pays. Dans certains cas, les sommes reçues diminuent depuis plus de deux décennies.
Par exemple, la garderie Les tout-petits de Tupper, à Ottawa, a cessé ses activités en 2014 après avoir perdu la subvention de loyer du gouvernement. Plusieurs autres garderies, dont celle du complexe Guy-Favreau, à Montréal, risquent de devoir fermer leurs portes, ce qui ferait en sorte que des centaines de fonctionnaires fédéraux n’auraient plus accès à des services de garde en milieu de travail.
Toutes les équipes de négociation des unités de l’AFPC au Conseil du Trésor demandent à l’employeur d’examiner avec le syndicat, pendant la durée de la nouvelle convention collective, la possibilité d’offrir à nos membres des services de garde adéquats.
Définition de la famille : Dans le même ordre d’idée, l’équipe de négociation et le Conseil du Trésor ont discuté de notre proposition d’élargir la définition de « famille » – et de retirer la partie de cette définition qui empêche nos membres qui ont un devoir de diligence envers un proche d’accéder au congé de deuil ou au congé pour obligations familiales pour prendre soin de cette personne si elle n’habite pas sous le même toit qu’eux. Le Tribunal canadien des droits de la personne a jugé que cette disposition est discriminatoire, mais le Conseil du Trésor a interjeté appel de cette décision. Nous avons réitéré que cette disposition a été retirée de la Directive sur la réinstallation du CNM.
Perfectionnement professionnel : Nous avons également proposé à l’employeur un protocole d’entente concernant le perfectionnement professionnel des agents et agentes de libération conditionnelle de Service correctionnel Canada. Nous avons insisté sur la nécessité d’offrir à ces membres l’accès à de la formation et à du perfectionnement professionnel adéquats.
Congés : Nous avons négocié afin d’obtenir une disposition sur le congé compensatoire qui équivaut à celle que le groupe TC a obtenue il y a un an. Les membres de ce groupe ont jusqu’à 18 mois pour utiliser ce congé avant qu’il ne leur soit payé en argent.
De plus, nous avons présenté à l’employeur un protocole d’entente selon lequel il serait tenu de préciser les exigences du service lorsqu’il invoque les « exigences du service » pour refuser un congé.
Dénonciation : Nous avons discuté de la nécessité d’inclure dans la convention collective des protections pour les employés qui divulguent des actes répréhensibles.
Congés de maladie : En ce qui concerne cet enjeu, notre objectif n’a pas changé – soit on conserve le régime existant, soit on l’améliore.
Augmentations économiques générales : Toutes les tables de l’AFPC ont revendiqué, cette semaine, une augmentation économique générale de 3 % par année. Cette demande s’ajoute aux indemnités et aux rajustements selon le marché que nous revendiquerons lors des prochaines rondes de négociation.
Réaménagement des effectifs: Nous avons soumis à l’employeur les changements que nous proposons à l’Appendice sur le réaménagement des effectifs. Les représentants de l’employeur avaient de nombreuses questions sur ces changements, auxquelles nous répondrons lors de notre prochaine rencontre. Nous avons réitéré notre position sur la sous-traitance de notre travail, un enjeu sur lequel plusieurs syndicats ont mis l’accent durant cette ronde de négociation.
Consultez le site de l’AFPC pour en savoir davantage quant aux propositions de négociation.
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