« Une excellente nouvelle » : le gouvernement du Canada confirme l’élargissement de l’accès à la retraite anticipée dans le cadre du budget de 2025

Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) et l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) se réjouissent de voir le gouvernement fédéral confirmer que les modifications à la Loi sur la pension de la fonction publique nécessaires à l’élargissement de l’admissibilité à la retraite anticipée pour les travailleuses et travailleurs de première ligne, y compris le personnel frontalier, seront incluses dans le budget fédéral 2025.

Le premier ministre Mark Carney a annoncé le 17 octobre dernier une série de mesures visant à renforcer les frontières du Canada, incluant la modification de la Loi sur la pension de la fonction publique qui permettra aux travailleuses et travailleurs fédéraux de première ligne de prendre leur retraite avec dignité après 25 ans de service, sans pénalité.

Le SDI et l’AFPC réclament depuis longtemps un traitement équitable en matière de retraite pour les travailleuses et travailleurs de première ligne, conforme aux avantages offerts par d’autres organismes chargés de l’application de la loi et de la sécurité publique à travers le pays.

« C’est une excellente nouvelle pour nos membres », déclare Mark Weber, président national du SDI. « Les agentes et agents frontaliers occupent des rôles exigeants et font face à des exigences physiques et à des risques similaires à ceux des autres agents d’application de la loi. Je suis heureux de voir le gouvernement fédéral écouter les syndicats et s’attaquer à cette inégalité de longue date. »

« Il y a de quoi se réjouir ! Le gouvernement donne enfin suite à sa promesse d’offrir une retraite équitable au personnel de première ligne. Il doit aller de l’avant dès l’adoption du budget, pour que ces travailleuses et travailleurs puissent prendre leur retraite dignement » déclare la présidente nationale de l’AFPC, Sharon DeSousa.

Au moment où les services frontaliers ont un besoin urgent de personnel additionnel, la modification de la Loi sur la pension de la fonction publique aidera certainement les agences de sécurité publique tels que l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) à attirer le personnel dont ils ont tant besoin, ainsi qu’à sa rétention.

« Qu’on pense au personnel des services frontaliers et des services correctionnels, aux équipes de recherche et de sauvetage, aux pompières et pompiers ou au personnel paramédical, ces gens risquent leur vie chaque jour pour protéger la population » ajoute DeSousa. « Mais ils doivent accumuler plus d’années de service que leurs pairs avant de pouvoir prendre leur retraite. Il est grand temps que le gouvernement tienne parole et redonne leurs lettres de noblesse à ces travailleuses et travailleurs trop longtemps ignorés. »

Nouvelles mesures frontalières : un pas dans la bonne direction

L’annonce du 17 octobre a également réaffirmé l’engagement du gouvernement à embaucher 1 000 agents supplémentaires à l’ASFC. « C’est un bon début pour renforcer notre infrastructure frontalière », a déclaré le président national du SDI. « L’ASFC doit revenir à un modèle qui met l’accent sur les interactions directes entre les agentes et agents frontaliers et les personnes qui souhaitent entrer au Canada », explique Mark Weber. « L’ajout de 1 000 agents en première ligne doit être une priorité, et permettre à ces agents de patrouiller entre les points d’entrée est la prochaine étape logique. »

Le gouvernement a également annoncé son intention d’augmenter l’allocation versée aux recrues de l’ASFC qui fréquentent le collège de l’Agence à Rigaud, la faisant passer de 125 $ à 525 $ par semaine. Cela est également un bon début. Si le modèle antérieur à 2005, selon lequel les recrues recevaient un salaire en tant qu’agents, permettrait à l’Agence d’attirer une plus grande diversité de candidats, une augmentation de l’allocation était requise depuis longtemps.

Le SDI et l’AFPC espèrent que ces mesures positives indiquent que le gouvernement fédéral est prêt à continuer à investir dans les personnes qui protègent la première ligne, afin d’assurer que le Canada puisse relever tout nouveau défi avec succès.