Afflux de migrants : le SDI demande davantage d’agents et pousse pour la création d’une patrouille frontalière

Afin d’aider les agents des services frontaliers à faire face à l’afflux considérable de migrants qui entrent au Canada, le président national du Syndicat des Douanes et de l’Immigration, Jean-Pierre Fortin, demande à Ottawa de rétablir les postes supprimés par le précédent gouvernement conservateur.

« On parle de 1 053 emplois », a déclaré Jean-Pierre Fortin. « À l’heure actuelle, l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) ne fait que réaffecter des agents d’une station à une autre. Ce n’est pas viable à long terme. Considérant que le traitement d’un seul cas de réfugié peut prendre jusqu’à huit heures, il n’y a pas assez d’agents présents pour accomplir toutes les tâches liées à la protection de notre frontière. »

L’augmentation du nombre d’agents des services frontaliers est donc une mesure cruciale que le gouvernement présent doit prendre s’il veut sérieusement gérer la situation actuelle de façon sûre et efficace.

Les agents frontaliers devraient pouvoir patrouiller

Les agents  frontaliers doivent également être autorisés à patrouiller entre les 117 différents postes terrestres à travers le Canada. « Les agents des services frontaliers sont formés et équipés pour gérer les situations difficiles à la frontière », a expliqué le président national. « Permettre aux agents d’assurer les patrouilles à la frontière tout en continuant à travailler en collaboration avec les agents de la GRC relève tout simplement du bon sens. »

Avec l’annonce de températures plus clémentes et un flux continu de migrants entrant au Canada tout au long de la frontière, il est impératif que le gouvernement reconnaisse que le nombre d’agents n’est pas approprié pour traiter efficacement la situation actuelle.[:]