Célébrez la Fierté

Au cours des prochains mois, les membres et alliés des communautés LGBTQ2+ du pays vont célébrer la Fierté et raviver leur passion pour l’égalité et la justice.

À cause de la COVID-19, les célébrations habituelles – défilés, marches, pique-niques, séances d’information, rassemblements en tous genres – ne seront pas au rendez-vous. C’est triste, mais ça ne compromettra en rien la force et la résilience des communautés LGBTQ2+. D’ailleurs, des organismes du monde entier repensent la Fierté en la transposant dans le monde virtuel. Peu importe la forme que prendront les célébrations cette année, elles seront marquées au coin de l’amour, de la fierté et des alliances.

Un regard sur le passé

Les célébrations de la Fierté nous offrent l’occasion de réfléchir à notre histoire et de prendre la mesure du long chemin qu’il nous reste à parcourir.

Il ne faut pas oublier que c’est grâce aux femmes trans et queer noires et racialisées que nous pouvons célébrer notre Fierté comme nous le faisons aujourd’hui. Le mouvement politique et culturel qui a donné naissance à la Fierté a commencé le 28 juin 1969. Ce jour-là, deux femmes trans racialisées, Marsha Johnson et Sylvia Rivera, se sont insurgées contre le traitement réservé à la communauté LGBTQ2+ par la police new-yorkaise, ce qui a donné lieu aux émeutes de Stonewall.

Depuis, nous avons progressé dans notre défense des droits des LGBTQ2+, mais nos communautés les plus marginalisées, pensons aux personnes racialisées, autochtones, noires, trans, non binaires, handicapées ou sans ressources financières, demeurent disproportionnellement touchées par la discrimination.

La lutte pour la justice se poursuit

En ce Mois de la Fierté, l’AFPC s’engage à lutter avec encore plus d’ardeur pour que justice soit faite à ses membres LGBTQ2+ et à toutes les communautés LGBTQ2+. Elle promet :

  • de continuer d’exercer des pressions pour que soit levée l’interdiction de dons de sang, d’organes et de moelle osseuse imposée à bon nombre de personnes LGBTQ2+;
  • de se battre pour des milieux de travail et des politiques gouvernementales solidaires des personnes trans;
  • de s’assurer que le gouvernement bannisse la thérapie de conversion à l’échelle du pays;
  • d’exiger du gouvernement fédéral qu’il recueille de solides données de recensement sur les groupes LGBTQ2+ afin que ces derniers soient protégés par les mesures d’équité en matière d’emploi et par les politiques gouvernementales;
  • de lutter pour que la prophylaxie du VIH et les thérapies hormonales d’affirmation du genre soient assurées par les régimes de soins complémentaires;
  • de revendiquer l’installation de toilettes neutres dans les milieux de travail;
  • d’exiger que les services communautaires, sociaux et de santé soient abordables et accessibles.

Célébrez la Fierté

En ce Mois de la Fierté, nous honorons nos membres et les autres militants qui continuent à se dépenser sans compter pour faire avancer les droits des personnes. Ils peuvent compter sur notre solidarité.

L’AFPC encourage ses membres à participer à Global Pride 2020, un festival virtuel qui aura lieu le samedi 27 juin (en anglais seulement).

Le site Web de votre région renferme plus d’information sur les activités de la Fierté près de chez vous.

L’élimination de la thérapie de conversion, c’est maintenant que ça se passe!

La thérapie de conversion, pratique dommageable s’il en est, prive les personnes LGBTQ2+ de leur dignité et les dépossède de leur identité en tentant de leur en imposer une autre. Ça fait des décennies que des militantes et militants de partout au pays exigent qu’on y mette un terme. Car cette thérapie, lourde de terribles conséquences, repose sur un mensonge. Elle fait du tort aux enfants et aux adultes et détruit les familles.

En mars dernier, le gouvernement fédéral a enfin annoncé le dépôt du projet de loi C-8, qui abolira la thérapie de conversion au Canada. Il était temps.

Assurez-vous de demander à votre député de voter pour l’adoption du projet de loi : visitez le site de l’AFPC pour envoyez un message.

 La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.[:]