Alors que le coût de la vie est de plus en plus prohibitif, l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) se réjouit que le gouvernement fédéral prévoie d’alléger le fardeau des personnes qui en souffrent le plus, en investissant massivement dans le logement, l’enseignement postsecondaire et le programme national pour l’alimentation dans les écoles, des mesures qui profiteront particulièrement aux jeunes.
« On est heureux de constater que le gouvernement s’engage à appuyer le travail important des 34 000 membres de l’AFPC qui œuvrent dans le secteur universitaire », se réjouit Chris Aylward, président national de l’AFPC. « Sachant que bien des gens ont de la difficulté à joindre les deux bouts, il faut quand même s’assurer que les travailleuses, les travailleurs et leurs familles puissent compter sur les services publics dont ils ont besoin. »
L’AFPC s’inquiète notamment du projet de supprimer par attrition 5 000 emplois de la fonction publique fédérale. Lorsque les compressions de 15 milliards de dollars ont été annoncées l’an dernier, la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, avait pourtant promis qu’on ne demanderait pas aux travailleurs et travailleuses de faire plus avec moins et qu’il n’y aurait pas de pertes d’emploi.
« La fonction publique se remet à peine des lourdes coupes opérées par Stephen Harper, déplore Chris Aylward. À mesure que la population augmente, il faut continuer d’investir dans les services publics pour bien répondre aux besoins des gens. Investir dans les services publics, c’est le meilleur moyen d’éviter les longues files d’attente aux frontières et aux aéroports canadiens. C’est le meilleur moyen d’accélérer le renouvellement des passeports et le traitement des demandes d’assurance-emploi. »
La pandémie nous a montré à quel point les services publics aident à surmonter les périodes difficiles, et le Canada doit continuer d’investir s’il veut être en mesure d’affronter la prochaine crise. Une fonction publique fédérale forte permet d’ancrer la classe moyenne et d’aider l’économie à compenser les effets de l’inflation.
Aucun engagement concernant des prestations de retraite équitables
Alors que plus de 9 000 travailleuses et travailleurs de l’Agence des services frontaliers du Canada se prononcent sur la grève partout au pays, l’AFPC est déçue de constater que le gouvernement n’a pas respecté son engagement à offrir des prestations de retraite équitables au personnel d’application de la loi de l’ASFC et aux pompières et pompiers de la Défense nationale.
L’AFPC aurait également souhaité que le gouvernement investisse davantage pour régler le cauchemar Phénix et renforcer le régime d’assurance-emploi. Elle s’attendait également à ce qu’il adopte des politiques d’équité fiscale plus strictes pour que les grandes entreprises et les plus fortunés paient enfin leur juste part.
La version originale de cet article provient du site de l’AFPC.[:]