Groupe FB : le syndicat veut parler d’armes à feu et de télétravail, l’employeur de concessions

Nouvelle année, nouveau départ pour les négos entre le Conseil du Trésor/Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et le groupe FB. Du 31 janvier au 2 février, les deux parties ont repris les pourparlers, suspendus depuis décembre. Au troisième et dernier jour de la séance, des membres de partout au pays se sont mobilisés pour donner un second souffle à leur équipe de négo (voir les photos ici).

Parmi les sujets abordés par l’équipe syndicale, il y avait celui des armes à feu. L’AFPC revendique le retour de la rémunération des heures d’exercice dans la salle de tir, ainsi qu’une rémunération pour le temps passé à mettre et à enlever l’équipement au début et à la fin de chaque quart de travail. Malheureusement, aucun progrès n’a été réalisé en ce sens, pas même après que des griefs ont été déposés.

Le syndicat en a aussi profité pour remettre sur le tapis le modèle de travail hybride boiteux imposé par le CT, pour lequel il a déposé une plainte pour non-respect du gel des conditions de travail, ainsi qu’un grief de principe au nom de tous les membres. Compte tenu des récents ratés du CT et de l’ASFC à cet égard, le syndicat a réitéré la nécessité de négocier les modalités de télétravail, afin qu’elles fassent partie de la convention collective et qu’on n’ait plus de mauvaises surprises.

Des concessions, des concessions, encore des concessions

Pendant ce temps-là, l’employeur continue de solliciter d’importantes concessions, dont l’ajout de nouvelles restrictions à l’article 41, qui porte sur le congé non payé pour s’occuper de la famille. L’AFPC estime que toute restriction à cet égard se traduira par un refus systématique des demandes de congé, « Non! » étant le mot d’ordre par défaut des cadres à l’ASFC. L’employeur tente également d’affaiblir le protocole d’entente sur l’aménagement d’horaires de postes variables (AHPV) ainsi que les droits concernant la durée du travail. Le syndicat a rejeté les propositions de l’employeur puisqu’il est hors de question qu’on négocie à la baisse.

Prochaines étapes

Des discussions sont en cours pour fixer les dates des prochaines séances de négociation. Entretemps, les membres sont invités à consulter le cahier de revendications :

Pour ne rien manquer, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour. Si vous avez des questions, communiquez avec la présidence de votre succursale du SDI ou avec votre bureau régional de l’AFPC.

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]