Halte aux armes à feu : le NPD s’engage à réembaucher plus de 1 100 agents frontaliers

Des membres du SDI, dont le président national Mark Weber, se sont joints au chef du NPD fédéral Jagmeet Singh le 17 octobre, alors que le NPD a annoncé qu’il s’engageait à réembaucher 1 100 agents frontaliers dans le but d’arrêter le flux d’armes à feu illégales au pays.

« Les membres du SDI ont le pouvoir d’empêcher l’entrée des armes dans notre pays. Mais les coupes budgétaires des conservateurs ont laissé les points d’entrée cruellement en manque de personnel  » a déclaré Singh lors de la conférence de presse à Toronto, jeudi. « Le NPD se battra pour que 1 100 nouveaux agents soient recrutés et formés d’urgence pour combler les postes supprimés. Si les libéraux continuent de décevoir les Canadiens, un gouvernement néo-démocrate réembauchera immédiatement ces 1 100 agents et poursuivra les embauches et la formation. »

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Remerciant M. Singh pour son engagement à doter les frontières d’effectifs suffisants et à soutenir le personnel frontalier de première ligne, le président national du SDI a été clair : la réalité à l’ASFC est sombre. « Beaucoup de nos membres souffrent d’épuisement en raison de ce manque de personnel, » a-t-il expliqué. « Il est impératif que les choses changent à l’ASFC si nous voulons réellement lutter contre les armes à feu illégales : il faut plus de personnel frontalier, des capacités élargies pour patrouiller entre les points d’entrée, des installations de formation modernisées, des outils fiables qui ne tombent pas en panne, et des avantages comparables à ceux des autres agences de d’application de la loi pour attirer et conserver le personnel. »

Mark Weber a souligné l’engagement positif du gouvernement fédéral à introduire cet automne une réforme des pensions pour le personnel de première ligne, y compris les agents frontaliers, ce qui devrait aider l’Agence à conserver un personnel dévoué et avoir un impact bénéfique à long terme. « C’est un pas dans la bonne direction », a déclaré M. Weber, « et il y a encore beaucoup à faire », soulignant la nécessité pour l’Agence de cesser de s’appuyer sur des technologies automatisées qui ne servent qu’à rendre nos frontières moins sûres, et plutôt d’embaucher des agents pour repérer la contrebande dangereuse qui menace nos communautés.

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« Les agents de l’ASFC font ce métier parce qu’ils veulent assurer la sécurité des Canadiennes et des Canadiens, et ils méritent qu’on leur donne tous les outils dont ils ont besoin pour réussir », a conclu Mark Weber. « Ce que nous entendons aujourd’hui de la part du NPD est exactement le type de soutien dont nous avons besoin. »