« Il faut en faire plus » pour mieux gérer nos frontières : Mark Weber s’adresse au Comité permanent de la sécurité publique et nationale

En tant que l’un des premiers témoins invités à témoigner dans le cadre de l’étude du Comité permanent de la sécurité publique et nationale (SECU) sur la gestion de la frontière canado-américaine, Mark Weber a été catégorique : bien que l’engagement du gouvernement à embaucher 1 000 agents des services frontaliers supplémentaires soit un « bon début » pour renforcer notre infrastructure frontalière, il faut en faire davantage.

« Le Canada doit investir dans les personnes qui protègent notre frontière. Nous devons permettre à nos agents frontaliers de première ligne de remplir pleinement leur mandat, nous devons investir dans les infrastructures de formation de l’ASFC afin de pouvoir continuer à relever les défis futurs, tant sur la ligne de front qu’ailleurs, et nous avons besoin d’une agence des services frontaliers qui soit équipée pour se gérer adéquatement afin de mieux gérer la frontière », a déclaré le président national du SDI au comité.

En réponse aux questions des membres du comité, Mark Weber a également souligné la nécessité que ces 1 000 agents soient des agents de première ligne pleinement formés, craignant que l’Agence ne cherche à confier des tâches importantes aux nouveaux postes FB-01, qui finiraient par faire le travail d’agents de première ligne FB-03.

Une façon « contraire à l’esprit canadien » de traiter les agents bénéficiant de mesures d’adaptation

Le président national a également attiré l’attention du Comité sur la décision de l’ASFC de procéder à une révision des ententes d’adaptation à l’échelle nationale qui semble viser à pousser vers la sortie des agents formés qui, bien qu’ils ne puissent pas porter d’armes à feu, apportent une expérience précieuse en matière d’application de la loi.

« [L’ASFC leur dit] : « Vous allez choisir d’être rétrogradé ou nous vous mettrons à la porte ». Dans de nombreux cas, il s’agit de personnes qui se sont blessées au travail », a expliqué Mark Weber, ajoutant que l’Agence signalait essentiellement que les employés n’étaient qu’à « une chute » d’être poussés vers la sortie par leur employeur. « C’est une façon horrible de traiter les gens. Je dirais presque que c’est contraire à l’esprit canadien. »

Voir les extraits sélectionnés ci-dessous. L’enregistrement complet des travaux du Comité peut être visionné ici (avec des options d’interprétation dans différentes langues).