Nous estimons aussi qu’en communiquant de telles informations, l’employeur a ainsi cherché à intimider, à harceler et à contraindre son personnel.
Le 7 mai dernier à Ottawa, des représentants du SDI et des services juridiques de l’AFPC ont rencontré l’employeur pour lui rappeler que ses récentes communications trompeuses sur l’initiative d’armement contrevenaient aux dispositions de notre convention collective, de la législation fédérale et même des politiques de l’Agence sur les mesures d’adaptation. Nous avons donc réclamé deux choses à l’Agence : qu’elle supprime ses communications sur l’initiative d’armement et les tactiques de maîtrises et de défense, et qu’elle respecte les dispositions de notre convention collective et de la Loi. L’Agence s’est engagée à nous donner une réponse dans les trois prochaines semaines.
Entre temps, nous avons déposé le grief de principe et la plainte pour pratiques déloyales de travail auprès de la Commission des relations de travail dans la fonction publique (CRTFP). Quant à la plainte adressée à la Commission des droits de la personne, elle sera déposée jeudi. Si l’Agence ne retire pas ces communications, nous envisageons de la poursuivre en justice.
Défendons nos droits!
Nous vous tiendrons au courant. Rappelons que notre convention collective stipule que l’employeur ne peut harceler, intimider ou discriminer ses employés en raison d’un handicap physique ou intellectuel. Si votre gestionnaire ne respecte pas ces dispositions, parlez-en immédiatement à votre représentant syndical pour déposer un grief si nécessaire à ce sujet.