À l’occasion du Jour de deuil national, le 28 avril, l’AFPC souligne le travail exemplaire des membres de l’AFPC qui ont sauvé d’innombrables vies en protégeant la santé et la sécurité des travailleuses et travailleurs durant la pandémie.
En obligeant les employeurs à mettre en place des protocoles liés à la COVID-19, des mesures administratives et des politiques de ventilation et d’assainissement, les syndicats et les militants ont joué un rôle clé dans la sécurité des personnes salariées. Ce travail a pu être réalisé grâce à la réglementation solide en matière de santé et de sécurité, à son respect et à son application, réglementation pour laquelle les syndicats se sont battus afin de protéger les travailleuses et travailleurs au Canada et dans le monde entier.
Malheureusement, les travailleurs et travailleuses ne bénéficient pas tous de telles mesures de protection : il nous incombe de veiller à ce que tout le monde ait droit à un lieu de travail sûr.
Au Canada, de nombreuses personnes, notamment celles qui cumulent les petits boulots, ne bénéficient pas des protections de base en matière de santé et de sécurité, comme le droit de connaître les dangers sur son lieu travail. D’autres, notamment le personnel du secteur des soins de longue durée, de l’hôtellerie et des services de première ligne, ont peu de jours de congé de maladie et de protections en matière de santé et de sécurité. Dans le budget 2022, le gouvernement fédéral s’est engagé à offrir 10 jours de congé de maladie payés aux travailleuses et travailleurs assujettis à la réglementation fédérale, mais cet avantage doit être offert à toutes les personnes qui travaillent.
C’est pourquoi l’AFPC et d’autres syndicats font pression sur les gouvernements pour que la santé et la sécurité au travail deviennent un droit fondamental, par l’entremise de l’Organisation internationale du Travail (OIT) des Nations Unies. Ainsi, nous travaillons ensemble selon une même vision : le travail ne doit pas faire mal.
Au Canada et dans le monde entier, des millions de personnes décèdent en raison de leur travail.Selon les plus récentes données de l’Association des commissions des accidents du travail du Canada (ACATC), en 2019, 925 décès en milieu de travail ont été enregistrés au Canada. Cela s’ajoute aux 271 806 demandes acceptées en raison d’une blessure ou d’une maladie liée au travail.
Notre pays doit montrer l’exemple et agir pour ratifier et mettre en œuvre les conventions fondamentales de l’OIT en matière de santé et de sécurité, qui garantissent des droits et des protections liés à la santé au travail pour toutes et tous ainsi que des protections contre la violence et le harcèlement.
L’AFPC s’engage également à exiger que tous les employeurs respectent les normes les plus élevées en matière de santé et de sécurité dans tous les lieux de travail afin qu’après chaque journée de travail, tous les travailleuses et travailleurs puissent rentrer chez eux indemnes.
Pour participer au Jour de deuil national, vous pouvez :
- assister à une cérémonie dans votre collectivité;
- montrer votre engagement sur les médias sociaux en partageant le contenu du CCHST et en utilisant le mot-clic #JourDeDeuil;
- utiliser le fond d’écran de l’AFPC durant vos rencontres virtuelles;
- télécharger l’affiche du CCHST et la placer dans votre espace de travail.
Cet article provient du site de l’AFPC.[:]