Le 25 novembre est la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Cette journée marque le début de la campagne 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le genre, qui se déroule du 25 novembre au 10 décembre et attire l’attention sur la nécessité d’agir pour mettre fin à la violence fondée sur le genre à l’égard des femmes et des filles.
La violence et la toxicité fondées sur le genre peuvent se manifester à la maison comme au travail. Au sein de l’Agence des services frontaliers du Canada, des discussions récentes lors de réunions parlementaires ont mis de l’avant le problème très réel de la culture toxique à l’égard des femmes. L’article récemment publié par CBC sur le meurtre de Patricia Foreman en 2022 nous rappelle également de manière frappante la présence de la violence fondée sur le genre dans nos communautés.
Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration reconnaît la nécessité de faire davantage pour créer des lieux de travail plus sûrs tant sur le plan psychologique que physique. C’est pourquoi nous poussons l’ASFC à mettre en place une politique distincte plus robuste concernant la violence entre partenaires intimes afin :
- D’améliorer les processus de réponse aux cas de violence entre partenaires
- De sensibiliser le personnel de l’ASFC aux signes et symptômes de la violence entre partenaires intimes
- D’assurer que les personnes confrontées à la violence aient accès aux ressources dont elles ont besoin
Ce que font les syndicats canadiens
Repris du Congrès du travail du Canada :
Du 25 novembre au 10 décembre, les syndicats du Canada prennent part à l’appel mondial pour mettre fin à la violence fondée sur le genre. Chaque travailleuses mérite la sécurité, la dignité et le respect au travail.
- Des milieux de travail plus sécuritaires grâce à la mise en œuvre complète de la C190 de l’OIT, y compris des protections contre la violence exercée par des tiers.
- Un financement stable, du travail décent et un réel soutien pour les travailleuses de première ligne qui luttent chaque jour contre la VFG.
16 jours d’activisme au Canada
Nous invitons tous nos membres à consulter la page du gouvernement fédéral consacrée à la campagne des 16 jours d’activisme pour en savoir davantage sur comment s’impliquer et agir.
Quelques statistiques (tirées de Femmes et Égalité des genres Canada) :
- Entre 2018 et 2024, les cas de violence entre partenaires intimes (VPI) déclarés par la police ont augmenté de 14 %. En 2024, la majorité des victimes de VPI étaient des femmes et des filles, représentant 78 % des cas de ce type de violence.
- La même année, 42 % des femmes assassinées sont décédées aux mains d’une personne avec qui elles avaient une relation intime, une augmentation par rapport à 32 % en 2023.
- Les femmes et filles autochtones sont disproportionnellement touchées par la VFS : les femmes autochtones (61 %) étaient plus susceptibles de vivre une forme quelconque de VPI au cours de leur vie que les femmes non autochtones (44 %).
À l’international
Assurez-vous également de consulter la page de la campagne TOUS UNiS des Nations Unies. Dirigée par ONU Femmes, cette initiative a été lancée « en soutien à la campagne internationale « 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes et des filles » dirigée par la société civile. ».
Le thème de la campagne pour 2025 est pas d’excuse pour la violence en ligne: « Ce qui peut commencer modestement sur un écran, comme un message, un commentaire ou une publication, peut rapidement dégénérer en un torrent de menaces et de violence dans la vraie vie. Des photos privées sont volées, sans consentement. Des mensonges se répandent en quelques secondes. La localisation d’une femme ou d’une fille est surveillée. L’IA est utilisée comme une arme pour concevoir des deepfakes ayant pour but de faire honte aux femmes et les réduire au silence. »
Ressources supplémentaires
Gouvernement du Canada
- À propos de la violence fondée sur le sexe
- Demander de l’aide et offrir de l’aide
- Boîte à outils destinée à la sensibilisation et à l’éducation dans le cadre des 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe



