Plus tôt ce mois-ci, la direction des opérations relatives aux installations postales de l’Agence des services frontaliers du Canada (l’Agence), à Toronto, a créé de nouveaux quarts de travail et les a attribués à des étudiants non supervisés. De plus, l’Agence a refusé d’offrir ces quarts de travail en heures supplémentaires aux agents des services frontaliers.
L’équipe de négociation de l’AFPC-SDI a déjà déposé des revendications dans le cadre du processus national de négociations prévoyant des mesures de protection contre tout changement unilatéral aux horaires et au travail des membres de l’unité de négociation. Nous ne sommes pas contre l’idée d’offrir une formation et des possibilités d’emploi aux étudiants, mais pas lorsque ceux-ci sont embauchés pour remplacer des agents expérimentés dans les ports d’entrée de l’Agence. Nos revendications collectives visent justement à empêcher l’employeur de recourir à des étudiants comme main-d’oeuvre à bon marché.
Le droit du travail prévoit un gel des conditions de travail lorsque des négociations sont en cours. Le syndicat peut consentir à lever ce gel s’il juge que les changements envisagés par l’employeur, en l’occurrence l’Agence, sont pertinents. Or, nous n’acceptons pas que l’employeur remplace des membres du personnel, les agents des services frontaliers, par des étudiants et nous nous opposons aux changements d’horaire imposés par l’Agence.
Par conséquent, l’AFPC a déposé une plainte contre l’Agence/Conseil du Trésor pour non-respect du gel des conditions de travail auprès de la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral.
L’AFPC prévoit également intenter une poursuite en justice contre l’Agence pour avoir unilatéralement modifié l’horaire de travail du personnel au Centre de traitement du courrier international de Vancouver.
Nous ne laisserons pas l’employeur bafouer nos droits.
Négociations
Le mois dernier, le Conseil du Trésor nous a informés que le négociateur responsable du groupe FB avait annoncé son départ et qu’un nouveau négociateur avait été embauché. Nous avons proposé de reprendre les négociations en septembre. Nous sommes prêts à retourner à la table et à pousser l’employeur à se pencher sur les questions en suspens liés au lieu de travail.
Nous vous tiendrons au courant de l’évolution des négociations. Pour plus d’information sur nos revendications et les propositions de l’employeur, consultez les liens suivants : syndicatafpc.ca/groupefb-0 et ciu-sdi.ca/issue/fb-group-bargaining.
La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.[:]