Le président national du SDI rencontre le ministre de la Sécurité publique

Le confrère Fortin a souligné la piètre relation conflictuelle entre le SDI et l’ASFC (tant à l’échelle nationale que dans certaines régions) et lui a donné comme exemple les communications envoyées par l’Agence le 10 avril dernier dans lesquelles certains membres sont menacés de perdre leur emploi et pourraient être en congé sans solde jusqu’à deux ans. Le ministre a été informé que nous croyons que ces actions sont illégales. La correspondance envoyée par l’ASFC ainsi que les communiqués du SDI décrivant notre réaction (dépôt de la plainte de pratique déloyale de travail, de la plainte pour atteinte aux droits de la personne et du grief de principe) lui ont été remis.

De plus, le confrère Fortin lui a signalé que le retrait de la pénalité pour ceux et celles ayant accumulé 25 ans d’ancienneté de sorte que nos membres puissent prendre leur retraite avec dignité serait un pas dans la bonne direction.  Une telle mesure nous placerait sur un pied d’égalité avec les autres agences d’exécution de la loi, particulièrement les Services correctionnels.

Étant donné l’entente Au-delà de la frontière et la technologie accrue à la frontière, le président national du SDI a rappelé au ministre que pour être efficaces, nous devons demeurer imprévisibles.  Le problème des individus qui franchissent illégalement la frontière a aussi été soulevé, ainsi que la nécessité de mettre sur pied des unités mobiles (patrouille frontalière).

Ce fut la première rencontre officielle entre le président national du SDI et le ministre.  Le confrère Fortin a été ravi que le ministre ait alloué plus de quarante minutes pour discuter des enjeux qui préoccupent le SDI et espère que les membres pourront tirer profit de la discussion franche et honnête qui a eu lieu.