Le coût de la vie augmente rapidement au Canada. Par conséquent, les membres de l’AFPC – et les travailleurs et travailleuses de l’ensemble du pays – risquent d’être laissés pour compte si nous ne négocions pas des salaires adéquats. C’est pourquoi notre équipe qui s’occupe des enjeux communs revendique des augmentations salariales qui suivent l’inflation, pour plus de 110 000 membres.
L’équipe a rencontré le Conseil du Trésor du 13 au 15 décembre.
Cette année déjà, il en coûte 20 % de plus qu’il en coûtait auparavant pour nourrir sa famille, et le coût de la vie augmente plus rapidement que les salaires. La facture d’épicerie d’une famille moyenne de quatre personnes pourrait grimper de 966 $ l’an prochain – soit la plus forte augmentation en 12 ans. Le prix de l’essence, de l’électricité et du gaz naturel est également à la hausse, alors que certains ménages déboursent jusqu’à 20 % de plus pour se chauffer cet hiver.
L’inflation devrait rester élevée au cours des prochaines années, mais les salaires n’ont pas bougé, et notre pouvoir d’achat diminue rapidement. Plus que jamais, nous avons besoin de salaires équitables, de bonnes conditions de travail et de milieux de travail inclusifs. Ça va pour nos membres, mais aussi pour tout le monde.
En tant que premier employeur au Canada, le gouvernement fédéral doit monter l’exemple et donner des augmentations salariales qui ne laissent personne de côté. Autrement, il risque de perdre des fonctionnaires talentueux et dévoués au profit d’employeurs qui reconnaissent que ces personnes méritent mieux sur un marché du travail exigeant en pleine inflation.
Nos membres se sont surpassés pour nous permettre d’affronter la pandémie, en offrant des services et des prestations dont dépendaient des millions de gens. Le refus d’augmenter les salaires en fonction de l’augmentation rapide du coût de la vie équivaudrait à une réduction salariale pour nos membres, qui étaient là quand nous en avions le plus besoin.
Nouvelles dispositions pour améliorer la sécurité d’emploi
Nous avons aussi déposé de nouvelles revendications concernant la sécurité d’emploi. Les négociations surviennent à un moment décisif, alors que l’incertitude économique qui règne accroît la nécessité de pouvoir compter sur un réaménagement des effectifs juste et équitable.
Le réaménagement des effectifs permet à l’employeur de décider que les services d’un ou de plusieurs employés nommés pour une période indéterminée ne seront plus requis en raison d’un manque de travail, de la suppression d’une fonction, de la réinstallation d’une unité de travail, de la fermeture d’un bureau ou d’un emplacement de travail ou de la sous-traitance.
Sous le régime actuel, des fonctionnaires sont inutilement menacés de déplacement ou doivent passer une entrevue pour leur propre emploi, une situation qui engendre son lot de stress et nuit à la santé mentale.
Notre proposition garantirait un processus équitable et transparent, où la précarité n’aurait plus sa place et chaque membre pourrait occuper un emploi permanent. Nous demandons également à l’employeur de reconnaître l’évolution du milieu de travail en offrant davantage de possibilités de télétravail.
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Prochaines séances de négociation
Les pourparlers reprendront du 1er au 3 février.
Pour ne rien manquer des négos de votre prochain contrat de travail, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour dans le portail des membres.
Cet article provient du site de l’AFPC.
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