Négos avec le Conseil du Trésor : l’AFPC déclare l’impasse devant une offre salariale insultante

Après près d’une année de pourparlers avec le Conseil du Trésor, nous avons pris la décision difficile de déclarer l’impasse pour plus de 120 000 membres des groupes PASVTC et EB.

Cette semaine, nous avons déposé une demande de conciliation à la commission des relations de travail et nous prévoyons intensifier nos moyens de pression d’un bout à l’autre du pays cet été afin de parvenir rapidement à une entente juste et équitable.

Chaque ronde de négociations est importante, mais celle-ci est particulièrement cruciale. Pourquoi? Parce qu’au cours des deux dernières années, la pandémie a chamboulé notre mode de vie et notre façon de travailler, et les nouvelles conventions collectives doivent le refléter. C’est sans parler du coût de la vie, qui augmente à une vitesse fulgurante.

Ce que nous voulons : améliorer les conditions de travail de nos membres afin que personne ne soit laissé de côté. Nous avons besoin de plus de flexibilité en ce qui concerne le télétravail afin de mieux concilier le travail et la vie personnelle. Au sortir de la pandémie, nous voulons des milieux de travail plus inclusifs, des emplois stables et des salaires qui tiennent compte du taux d’inflation.

Malheureusement, le Conseil du Trésor n’a montré aucun respect pour nos membres à la table de négociation, faisant complètement fi des questions qui leur tiennent le plus à cœur. Il a notamment balayé du revers de la main l’idée d’offrir une formation sur la santé mentale, sur le racisme et sur la discrimination dans toute la fonction publique fédérale.

Ce qu’il souhaite : nous soutirer des concessions concernant les changements technologiques, les mesures disciplinaires, les congés et le réaménagement des effectifs – des changements qui auront une incidence néfaste sur les travailleuses et travailleurs.

Pour couronner le tout, il a offert des augmentations de salaire de 1,75 % par année en moyenne sur quatre ans (2021-2025) – une offre insultante qui ne tient aucunement compte du taux record d’inflation.

Si le gouvernement s’attend à ce que ceux et celles qui ont aidé les Canadiennes et Canadiens à traverser la pandémie fassent les frais de la reprise économique, il va frapper un mur.

Vous ne méritez rien de moins qu’un contrat de travail juste et équitable et nous comptons sur votre soutien au cours des prochains mois pour défendre vos intérêts.

La grève, c’est toujours le dernier recours, mais si c’est ce que ça prend pour décrocher le contrat de travail que vous méritez, alors c’est exactement ce qu’on fera. Le moment est venu de se préparer, de se mobiliser et d’être prêts à passer à l’action.

En toute solidarité,

Chris Aylward
Président national de l’AFPC

Cet article provient du site de l’AFPC.[:]