Le gouvernement fédéral met en place toute une série de mesures pour faire face à la pandémie de COVID-19. Pour déterminer quelles activités doivent se poursuivre sans interruption et celles qui ne peuvent pas être menées à distance, il a fallu définir ce qu’est un service critique.
Dans leurs communications, les employeurs gouvernementaux et les médias ont utilisé de façon interchangeable les termes essentiels et critiques, ce qui a créé une certaine confusion pour nos membres qui cherchent à comprendre comment les gestionnaires prennent des décisions et comment cela va se répercuter sur leurs conditions de travail. Par ailleurs, on a pu constater que les directives sur le télétravail n’ont pas été appliquées de manière universelle ou à la même vitesse dans tous les ministères et organismes de la fonction publique. C’est extrêmement préoccupant pour beaucoup, car cela aura des répercussions importantes sur leur santé et leur sécurité, leur vie familiale et leur bien-être général.
Nous pouvons confirmer que le président de l’AFPC, Chris Aylward, et les dirigeants d’autres syndicats fédéraux ont demandé au Conseil du Trésor : 1) de clarifier la signification de « services critiques » et 2) de préciser comment les gestionnaires prendront des décisions sur la base de ces désignations. Le Conseil du Trésor a accepté de traiter cette question dans ses prochaines directives.
Essentiel et critique : deux catégories distinctes
La désignation « services essentiels » s’applique aux fonctionnaires qui doivent continuer à travailler en cas de grève. Ce n’est pas le cas ici. Ce n’est pas parce qu’un poste a été désigné « essentiel » par le passé que la personne pourra travailler ou non de la maison durant la pandémie.
Que se passe-t-il si je ne suis pas d’accord avec la décision de mon gestionnaire?
Certains membres ont indiqué qu’on leur avait demandé de poursuivre leurs activités à partir de leur lieu de travail, mais qu’ils estimaient pouvoir tout aussi bien faire le travail à partir de chez eux. Dans d’autres cas, on leur a demandé de se rendre à leur bureau pour poursuivre un travail qu’ils ne jugent pas nécessaire aux activités critiques du gouvernement.
L’AFPC encourage les membres qui ne parviennent pas à trouver une solution avec leur supérieur à parler à leur section locale ou à un représentant de leur Élément pour obtenir leur soutien.
Si l’on vous demande de vous rendre au travail et que vous estimez que l’employeur ne prend pas les précautions nécessaires, vous avez le droit de refuser un travail dangereux.
La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.[:]