Malgré l’aura d’austérité qui entoure le budget fédéral 2025, adopté par la Chambre des communes le 17 novembre dernier, on y trouve un peu de lumière pour les membres du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) et d’autres employées et employés fédéraux de la sécurité publique : la perspective de pouvoir prendre sa retraite après 25 années de service, sans pénalité.
Le mardi 18 novembre, s’adressant aux journalistes dans le cadre de la journée nationale de lobbying de l’AFPC en opposition à l’austérité, la deuxième vice-présidente nationale du SDI, Brea Baresinkoff, a souligné l’importance de cette nouvelle étape vers la possibilité de retraite anticipée. « Chaque jour, nos membres accomplissent un travail potentiellement dangereux pour protéger la population. Nous évoluons dans un environnement à haut risque et gérons des situations volatiles, alors que les besoins s’accentuent en matière d’intégrité des frontières et de sécurité publique. »
Le SDI et l’AFPC travaillent depuis des années à faire de la possibilité de retraite anticipée après 25 années de service une réalité pour nos membres. Aujourd’hui, ces nouvelles dispositions budgétaires viennent leur offrir la parité avec les effectifs d’autres organismes d’application de la loi et de sécurité publique à travers le pays. « Nous remercions le gouvernement d’avoir collaboré avec nous pour instituer ce droit tant attendu, a déclaré Brea Baresinkoff. Cela signifie que les membres du SDI et d’autres travailleuses et travailleurs de première ligne affiliés à l’AFPC pourront enfin prendre leur retraite dignement après 25 années de service, sans pénalité financière. »
Nous attendons avec impatience la promulgation des modifications émanant du budget adopté, et nous resterons en étroite communication avec le gouvernement pour en savoir plus sur la mise en œuvre de ces changements.
Au-delà de ce gain et au vu du budget 2025, le SDI exhorte le gouvernement à continuer de soutenir adéquatement toutes les travailleuses et tous les travailleurs de la fonction publique fédérale. Quant à nos membres, nous voulons les rassurer : nous continuerons à nous battre pour leurs emplois et pour les droits de l’ensemble des travailleuses et travailleurs, y compris la liberté d’association et le droit de grève garantis par la Constitution.



