Deux jours de négo sans contrat – Aujourd’hui c’est notre journée d’action

POURQUOI PAS NOUS ?

Notre équipe de négociation a passé deux jours entiers à négocier avec l’employeur pour se faire dire, à 5 h jeudi matin, que nous méritons moins.

Notre convention collective est expirée depuis plus de deux ans et demi. Pendant cette période, le Conseil du Trésor a négocié et signé des ententes avec tous les groupes, notamment d’autres groupes d’employés chargés de l’application de la loi, comme les agents de libération conditionnelle et les agents correctionnels. De notre côté, nous avons été soumis à des ultimatums, on a tenté de contourner notre équipe de négociation et on nous a imposé un vote forcé. Pourtant, nous avons été clairs, depuis le printemps, sur le fait que nous étions prêts à négocier. Nous avons aussi exprimé clairement que nous souhaitions obtenir les mêmes conditions d’emploi qui sont octroyées aux autres agents fédéraux d’application de la loi.

Après l’annulation du vote forcé par la Cour fédérale, nous avons une fois de plus réitéré notre intention de rencontrer l’employeur afin de négocier. Après des semaines d’attente, le Conseil du Trésor a finalement accepté de nous rencontrer. Ainsi, nous avons négocié au cours des deux derniers jours, soit du mardi 8 au jeudi 10 octobre à 5 h. Il y a eu plusieurs discussions sur les enjeux en litige. Tôt jeudi matin, le Conseil du Trésor et l’ASFC ont indiqué que le gouvernement n’était pas disposé à accepter des améliorations à notre convention. Pourtant, les améliorations demandées reflètent simplement l’entente conclue avec les travailleurs des Services correctionnels il y a deux mois. Et c’est sans compter le fait que ces employés bénéficient déjà d’un meilleur régime de retraite que celui des travailleurs du groupe FB. Nous œuvrons pour le même service, le même ministère et le même gouvernement. Nous assurons la sécurité des Canadiens. Nous méritons mieux.

Nous souhaitons toujours négocier et sommes prêts à fixer d’autres dates pour reprendre les pourparlers, mais nous ne sommes pas des travailleurs fédéraux de seconde classe. Nous méritons la même chose que les autres, rien de plus, mais certainement rien de moins. Nous méritons un contrat équitable maintenant.