Propositions de l’équipe FB en santé et sécurité et en règlement des griefs accéléré

Cette semaine (12 au 15 janvier), l’équipe de négociation FB et les porte-parole du Conseil du Trésor/ASFC ont repris les pourparlers en vue d’en arriver à une nouvelle convention. Plusieurs propositions ont été soumises afin de rendre le milieu de travail plus agréable à l’ASFC.

Comme d’autres équipes de négociation de l’AFPC, notre équipe revendique l’amélioration des dispositions contractuelles portant sur la santé et la sécurité. Nos propositions portent sur les modifications législatives découlant du projet de loi C-4 qui fragilise ou élimine d’importantes dispositions du Code canadien du travail. Nous réclamons notamment la protection contre les mesures disciplinaires pour avoir refusé un travail dangereux et le renforcement du rôle des comités de santé et sécurité dans les lieux de travail de l’Agence. Nous préconisons également la mise en œuvre des recommandations contenues dans la Norme nationale du Canada sur la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail pour nous attaquer aux problèmes de santé mentale à l’ASFC.

Nous avons en outre déposé un libellé visant à accélérer la procédure de règlement des griefs.

Enjeux : exécution de la loi dans les bureaux intérieurs, congés de maladie et services de garde

L’équipe FB a rappelé à l’ASFC que les employés s’opposent à la sous-traitance de leur travail, y compris les fonctions d’exécution de la loi dans les bureaux intérieurs, et que la loi interdit tout changement unilatéral touchant les questions qui sont actuellement débattues à la table.

En ce qui a trait aux congés de maladie, le gouvernement reste fermement sur sa position alors que nous continuons à rejeter sa proposition sur le régime d’assurance-invalidité de courte durée.

Nous revendiquons des solutions au problème des garderies en milieu de travail. Le gouvernement pourrait, par exemple, revenir sur sa décision de faire payer un loyer aux garderies installées dans les immeubles fédéraux ou proposer aux fonctionnaires des services communautaires à leur portée.

Les pourparlers doivent reprendre en mars.