Groupe FB : dépôt des revendications salariales

Chaque jour, d’un bout à l’autre du pays, les membres FB représentés par l’AFPC‑SDI risquent leur vie afin de protéger la population canadienne, que ce soit en défendant les frontières, en inspectant les marchandises dangereuses ou en dépistant la COVID-19 chez les voyageurs.

Durant cette ronde de négociation, notre équipe a défendu notre position : nous méritons une convention collective qui reflète notre incroyable dévouement et qui nous met au diapason d’autres organismes d’application de la loi au Canada.

Toutes nos revendications vont dans ce sens, qu’il s’agisse de la réforme des pensions, du temps rémunéré pour l’entraînement au maniement des armes à feu, du remboursement pour l’utilisation des champs de tir, des pauses-repas payées et d’une indemnité vestimentaire (tenues civiles) pour la communauté du renseignement, d’application de la loi dans les bureaux intérieurs et des enquêtes.

Lors de la dernière séance de négo, qui a eu lieu du 19 au 23 octobre, nous avons déposé nos propositions salariales qui font valoir l’importance d’établir la parité avec nos homologues des autres organismes d’application de la loi.

Une rémunération en phase avec la moyenne nationale

L’AFPC a mené une enquête auprès d’autres organismes d’application de la loi au Canada sur les taux de rémunération. Nous avons sondé des corps de police provinciaux (PPO, Sûreté du Québec et la force constabulaire de Terre-Neuve) et municipaux (Toronto, Montréal, région de Peel et Vancouver). Nos revendications prévoient des augmentations annuelles équitables et un ajustement au marché qui comblerait l’écart entre les salaires des FB et la moyenne nationale pour le personnel des forces de l’ordre.

Il faut discuter des mesures disciplinaires et des griefs de principe

Nous avons présenté des solutions pour régler certains problèmes à l’Agence des services frontaliers du Canada, dont le recours endémique aux mesures disciplinaires. Nous avons clairement dit que nous ne faisions pas confiance à la direction de l’Agence et que nous voulions de nouvelles protections pour nos membres. Nous avons également soulevé des questions concernant le processus de règlement des griefs, notamment qu’il est long et inefficace. L’ASFC a apporté des changements déraisonnables à sa politique concernant les cas d’employés trop payés à tort. Nous avons proposé de régler ces problèmes.

Enfin, notre équipe a abordé les problèmes entourant l’accès au congé avec étalement du revenu et le télétravail.

Zéro concession

L’Agence propose de remplacer l’avis de changement de quart de 7 jours par un avis de 48 heures, conformément à l’entente de les CX. Nous lui avons répondu que notre syndicat n’acceptera pas ce que la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et les CX ont accepté.

L’Agence propose aussi des concessions en ce qui concerne les mesures disciplinaires et les aménagements d’horaires de postes variables. Notre message à l’employeur était clair : nous sommes prêts à négocier, mais nous voulons des améliorations à l’ASFC, pas des concessions.

Prochaines séances de négociation

Des discussions sont en cours pour fixer les dates des prochaines séances de négociation en novembre. Nous espérons que l’employeur reviendra à la table et sera disposé à résoudre les questions en litige.

En demeurant solidaires et persévérants, nous pourrons faire des gains importants lors de la prochaine ronde de négociations. Nous avons fait des progrès incroyables pour les membres du FB dans le passé. Nous le ferons à nouveau.

Pour plus d’information sur nos revendications et les propositions de l’employeur, consultez la page du groupe FB de l’AFPC. Nous annoncerons les nouvelles dates de négociation dès qu’elles seront connues et continuerons de vous tenir au courant de l’évolution des négociations.

Si vous avez des questions ou des commentaires, n’hésitez pas à communiquer avec la présidence de votre succursale.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.[:]