L’ASFC tente de nous imposer des concessions et notre réponse est non

Cette semaine, l’équipe de négo de l’AFPC-SDI pour le groupe FB participera à la dernière audience du processus lié à la Commission de l’intérêt public (CIP) de la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral (CRTESPF).

À la table et à l’audience de la CIP la semaine dernière, l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) s’est entêtée à nous faire accepter des concessions. En voici quelques exemples:

  • L’ASFC veut aussi assujettir le congé non payé pour soins à la famille aux nécessités du service et augmenter la durée de la période minimum de 3 à 12 semaines.
  • En vertu de notre contrat de travail, la direction doit annoncer les changements de quart au moins sept jours d’avance, sans quoi l’employé est payé temps et demi pour son premier quart du nouvel horaire. L’employeur veut réduire la période d’avis de 7 jours à 48 heures.
  • L’ASFC veut pouvoir, à sa discrétion, transférer l’autorité de négocier l’aménagement des AHPV du niveau local à la direction nationale à Ottawa.
  • L’ASFC a aussi proposé de contourner la Directive sur les voyages du Conseil national mixte, empêchant ainsi certains employés d’être admissibles à des indemnités supplémentaires lorsqu’ils sont mutés « temporairement » à un autre port.

La réponse de notre syndicat et de notre équipe de négo est sans équivoque : les concessions, c’est non. Le but des négos est d’améliorer notre contrat de travail, pas de faire marche arrière. L’AFPC a défendu nos congés de maladie avec succès. Notre équipe a la ferme intention de défendre tous nos autres acquis contractuels.

Dès que nous aurons des nouvelles, nous vous tiendrons au courant. Si vous avez des questions ou des commentaires, n’hésitez pas à communiquer avec la présidence de votre succursale.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.[:]