Le SDI s’engage à soutenir les agents suspendus après qu’ils eurent aidé la GRC à procéder à une arrestation au Manitoba

Le président national du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI), Jean-Pierre Fortin, a confirmé que le SDI déploiera tous les efforts possibles pour faire annuler la mesure disciplinaire imposée, la semaine dernière, par l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) à trois agents des services frontaliers au Manitoba.

Plus tôt cette année, les trois agents concernés étaient en service à un point d’entrée local. Un agent de la GRC a demandé d’intervenir rapidement pour aider à appréhender un individu, que l’on croyait armé, soupçonné d’un enlèvement et recherché en raison de mandats non exécutés. Conformément à leur compréhension des protocoles d’assistance mutuelle en vigueur et en application de l’alinéa 129b) du Code criminel selon lequel quiconque doit prêter main-forte à un agent de la paix qui exécute ses fonctions en arrêtant quelqu’un lorsqu’il est requis de le faire, les agents, tout comme le surintendant en service, ont répondu immédiatement à l’appel. En compagnie de l’agent de la GRC, ils ont réussi à appréhender l’individu en question. Ils se sont absentés pendant approximativement une heure du point d’entrée qui comptait trois autres agents en service. L’incident a été officiellement rapporté à la haute direction de l’ASFC environ douze heures plus tard. À la suite de l’incident, la GRC a officiellement remercié les agents concernés de l’ASFC.

Plutôt que de les féliciter de leur intervention rapide ayant contribué à la sécurité de la communauté, la direction locale de l’ASFC a annoncé qu’elle allait mener une enquête sur les agents ayant quitté le point d’entrée à des fins « non autorisées ». La semaine dernière, l’ASFC a imposé aux agents des suspensions allant de quatre à vingt-cinq jours.

Le président national du SDI, Jean-Pierre Fortin, a été très clair à propos de son appui envers les agents concernés :

« Ces agents ont réagi à une demande d’intervention, en situation d’urgence, d’un agent de la GRC pour aider à l’arrestation d’un suspect qui, selon les dires, était armé. Notre Agence travaille en partenariat avec la GRC et d’autres agences d’exécution de la loi sur une base continue et, conformément au Code criminel, nos agents avaient l’obligation légale d’aider l’agent de la GRC.

« La décision de l’ASFC d’imposer des mesures disciplinaires à nos membres contredit notre mandat d’exécution de la loi et de service public, soit de protéger et de servir.

« Le SDI va contester cette suspension au nom de ses membres. Nous allons nous servir de tous les moyens à notre disposition pour le faire. »