Négos du groupe FB : l’AFPC-SDI protège le travail de l’unité de négociation

L’Agence des services frontaliers du Canada (l’Agence) a cédé aux pressions de l’AFPC-SDI et a cessé de confier à des étudiants le travail des agents des services frontaliers formés aux points d’entrée de Toronto.

En juillet, la direction de l’Agence à Toronto a mis en place de nouveaux quarts de travail qui ont été pourvus exclusivement par des étudiants. Les membres de l’AFPC-SDI avaient d’abord refusé de discuter d’un aménagement d’horaires de postes variables (AHPV) temporaire, craignant que l’employeur n’abuse de cette entente.

Par conséquent, l’AFPC a déposé une plainte contre l’Agence/Conseil du Trésor pour pratique déloyale de travail auprès de la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral.

La seule façon d’assurer la sécurité de la population et de nos frontières, c’est de pourvoir les postes aux points d’entrée par des agents et agentes des services frontaliers formés de l’Agence.

À la lumière des actions en justice entreprises par le syndicat, la direction de l’Agence à Toronto a annulé les changements effectués en juillet. L’AFPC va donc retirer sa plainte.

Notre équipe de négociation AFPC-SDI a déjà déposé des revendications dans le cadre des négociations nationales pour protéger les membres contre tout changement unilatéral aux horaires et pour défendre le travail de l’unité de négociation. Nous ne sommes pas contre l’idée d’offrir une formation et des possibilités d’emploi aux étudiants. Nos revendications visent justement à empêcher l’employeur de recourir à des étudiants comme main-d’œuvre à bon marché. On ne devrait jamais embaucher d’étudiants pour remplacer des agents expérimentés dans les points d’entrée de l’Agence.

La loi précise que toutes les questions faisant l’objet de négociations continuent de s’appliquer jusqu’à ce que les parties aient conclu une nouvelle entente. Il y a donc un gel des conditions de travail des membres, sauf si le syndicat accepte les changements envisagés par l’employeur. Nous n’avons pas été consultés à propos des changements apportés. Nous n’acceptons pas que les agents des services frontaliers soient remplacés par des étudiants et nous nous opposons aux changements d’horaire imposés par l’Agence.

Autres contestations judiciaires contre l’Agence

Nous avons d’autres affaires judiciaires en cours concernant la sous-traitance du travail des agents des services frontaliers aux commissionnaires à l’aéroport international Pearson et la modification des quarts de travail aux opérations postales de Vancouver. De plus, nous sommes à l’étape de la médiation concernant des plaintes liées au congé avec étalement du revenu et aux horaires comprimés. Notre différend avec l’employeur au sujet de sa politique sur le port d’un insigne nominatif n’est toujours pas réglé.

Nous continuerons de mener des actions en justice contre l’Agence tant et aussi longtemps qu’elle ne respectera pas ses obligations légales et contractuelles.

Pour obtenir plus d’information sur nos revendications et les propositions de l’employeur, consultez la page du groupe FB de l’AFPC. Nous annoncerons les nouvelles dates de négociation dès qu’elles seront connues et continuerons de vous tenir au courant de l’évolution des négociations.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.[:]