L’employeur veut anéantir les droits en matière d’établissement des horaires et s’en prendre aux congés pour les soins et l’éducation.
L’équipe de négociation des Services frontaliers (FB) de l’AFPC-SDI a entamé une nouvelle ronde de négociations, du 7 au 10 janvier. Elle a rencontré les négociateurs du Conseil du Trésor (CT) et de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et les parties ont échangé les propositions.
L’équipe de négociation a établi clairement sa position pour cette ronde de négociations : il faut combler davantage l’écart qui sépare les membres du groupe FB de l’ensemble de la communauté responsable de l’exécution de la loi et régler les problèmes en milieu de travail. Elle réclame aussi de nouveaux droits et de meilleures protections.
Voici quelques propositions clés qu’elle a présentées :
Nouvelles protections
- Meilleures protections contre les mesures disciplinaires, les abus de pouvoir et le harcèlement
- Élimination et remplacement des insignes nominatifs des officiers en uniforme par des insignes numériques
- Meilleures protections en ce qui concerne le renouvellement du permis de port d’armes et la formation sur les tactiques de maîtrise et de défense
- Protection des dénonciateurs afin que les membres du syndicat puissent dénoncer les actes répréhensibles
Rémunération adéquate pour les recrues et les nouveaux agents
- Passage immédiat au taux de rémunération FB-3 dès l’obtention du diplôme à Rigaud
Conciliation travail-vie privée
- Améliorations aux diverses dispositions sur les congés
- Régler les problèmes d’établissement des horaires et d’heures supplémentaires en cours
- Télétravail pour les membres dans le domaine de l’observation des échanges commerciaux et pour les autres membres qui ne portent pas d’uniforme
- Protections qui assureraient un meilleur accès au congé avec étalement du revenu.
Réforme du régime de retraite
- Engagement du Conseil du Trésor et l’ASFC à négocier un régime de retraite anticipée comparable à celui qu’ont adopté d’autres agences d’exécution de la loi.
L’équipe de négociation présentera les revendications salariales lorsqu’elle aura analysé les données démographiques et celles sur la paye qu’ont fournies le CT et l’ASFC. Par ailleurs, l’AFPC-SDI mènera un sondage sur la rémunération dans le milieu de l’exécution de la loi.
L’employeur a demandé un certain nombre de concessions importantes qui vont de l’élimination des droits d’établissement des horaires à des changements draconiens au congé pour les soins et l’éducation. Le syndicat lui a dit qu’il était déterminé à négocier de bonne foi et lui a aussi bien précisé qu’il ne ferait pas de concessions.
La prochaine séance de négociation aura lieu le 26 février.
La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.[:]