Collègues membres du SDI, à titre de président national du SDI et en tant qu’agent des services frontaliers ayant accumulé plus de 18 années d’expérience à la ligne frontalière, je souhaite remercier les membres du SDI qui, au cours des derniers mois, se sont servis de moyens de pression à leur bureau d’entrée, à leur bureau et à l’extérieur des bureaux de leurs députés à l’appui de notre lutte pour obtenir un contrat équitable. Des agentes et des agents d’Edmundston, au Nouveau-Brunswick, jusqu’à Douglas, en Colombie-Britannique, et de bien d’autres points d’entrée entre ces deux endroits ont participé à des manifestations et des rassemblements à l’appui de notre lutte.
Nous avons atteint un point critique dans nos longues et frustrantes négociations avec l’ASFC et le Conseil du Trésor. Nous (le SDI et l’AFPC) avons passé deux ans et demi devant les tribunaux et devant la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral à défendre nos droits acquis par suite de la négociation collective, et nous avons contesté les projets de loi C-4 et C-59 de l’ancien gouvernement.
De concert avec d’autres unités de négociation de l’AFPC, nous avons lutté contre les attaques à l’endroit de nos congés de maladie. Nous avons gagné cette lutte.
Nous attendons la recommandation de la commission de l’intérêt public. Je tiens à faire l‘éloge de notre équipe de négociation qui nous a représentés devant la commission. Une copie du mémoire présenté à la commission est affichée sur les sites du SDI et de l’AFPC.
Alors que nous attendons cette recommandation, les succursales du SDI d’un bout à l’autre du pays ont agi. Nous avons exercé des pressions auprès de certains députés. Nous avons organisé des rassemblements à l’extérieur des bureaux de l’ASFC. L’AFPC et le SDI ont érigé des panneaux d’affichage à plusieurs endroits clés d’un bout à l’autre du pays pour informer le public sur notre lutte en quête de la parité avec la collectivité élargie de l’exécution de la loi.
Collègues membres FB, il y a de fortes chances que nous entreprenions la prochaine étape du processus juridique après avoir reçu la recommandation de la commission de l’intérêt public – un vote de grève, potentiellement suivi par une grève si nous ne pouvons conclure d’entente équitable. À cause de nos contestations judiciaires contre le gouvernement, nous aurons alors le droit légal d’entreprendre un certain nombre d’activités sur les lieux de travail et d’exercer des moyens de pression auxquels nous n’avons pu recourir jusqu’à présent.
C’est le moment de nous montrer solidaires et de manifester cette solidarité à l’ASFC et au Conseil du Trésor. Nous pouvons gagner cette lutte, mais pour ce faire, nous devons faire front commun. Les victoires gagnées par le passé, à partir de l’armement des agentes et des agents en passant par les AHVP jusqu’à l’obtention d’une hausse salariale de 19,5 % pour les agents et les agentes dans notre première convention collective FB, sont le résultat de nos actions menées en solidarité.
Si vous avez des questions ou des préoccupations ou si vous avez des idées sur la façon d’exercer davantage de pressions auprès de nos dirigeantes et de nos dirigeants élus, ou de notre employeur dans cette lutte, veuillez les communiquer à la présidente ou au président de votre succursale. Consultez régulièrement les sites web du SDI et de l’AFPC pour y lire les mises à jour.
En toute solidarité,
Jean-Pierre Fortin
Président national du SDI[:]