L’Alliance de la Fonction publique du Canada salue la réforme annoncée aujourd’hui par le gouvernement fédéral en vue d’offrir un régime de retraite équitable à des milliers de membres des forces de l’ordre et de la sécurité publique.
Cette décision historique marque une victoire importante pour nos membres qui réclament un traitement équitable depuis plus d’une décennie.
« C’est la Semaine nationale de la fonction publique, et je ne peux pas imaginer de meilleure nouvelle pour les fonctionnaires qui courent des risques chaque jour en protégeant la population », déclare Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Grâce aux nouvelles dispositions législatives, ces fonctionnaires qui ont été traités comme du personnel de seconde classe pendant des années pourront enfin prendre leur retraite dignement le moment venu. »
Les nouvelles dispositions devraient s’appliquer aux agentes et agents des services frontaliers, aux pompières et pompiers de Parcs Canada qui luttent contre les feux de forêt et à ceux de la Défense nationale qui travaillent sur les bases militaires, ainsi qu’aux agents et agents correctionnels, aux paramédics et aux pompières et pompiers des trois gouvernements territoriaux.
Ces personnes jouent un rôle essentiel dans la sécurité et le bien-être de la population canadienne : elles protègent nos frontières, luttent contre des incendies dévastateurs et fournissent des services d’urgence indispensables dans les régions isolées.
« On récolte aujourd’hui les fruits de presque dix années de travail acharné pour défendre nos membres, ajoute Mme DeSousa. Ces travailleuses et travailleurs au service de la sécurité publique ne seront plus forcés de travailler cinq années de plus que leurs homologues avant de prendre leur retraite. »
La retraite anticipée n’a rien de nouveau dans les milieux de la sécurité publique et de l’application de la loi. La majorité des pompières et pompiers, des contrôleuses et contrôleurs aériens, des agentes et agents de la GRC et du personnel opérationnel à Service correctionnel Canada y a déjà droit.
Grâce à cette réforme, un plus grand nombre de travailleuses et travailleurs pourront prendre leur retraite dignement après 25 années de service, sans pénalité, en raison de la nature exigeante de leur travail et du stress qu’il génère.
« On va examiner les dispositions législatives minutieusement et exhorter le gouvernement à les adopter rapidement pour que nos membres puissent en bénéficier le plus tôt possible », conclut Mme DeSousa.
Cet article provient du site de l’AFPC.[:]