Si une entente ne peut être conclue avec l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et le Conseil du Trésor, plus de 9 000 membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) partout au pays débrayeront dès le 14 juin à minuit (HE).
La grève, qui devait être déclenchée vendredi dernier, a été reportée après que les parties ont décidé de poursuivre la médiation.
« On espère toujours pouvoir éviter les perturbations aux frontières canadiennes, » déclare Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Personne ne veut de grève, mais on a posé un ultimatum au gouvernement pour qu’il nous propose une entente juste et équitable. »
Les membres de l’AFPC et du SDI à l’ASFC, qui sont sans contrat de travail depuis plus de deux ans, regroupent les agentes et agents des services frontaliers aux aéroports, aux postes frontaliers terrestres et aux points d’entrée maritimes et commerciaux; les agentes et agents d’application de la loi dans les bureaux intérieurs; les agentes et agents du renseignement et du commerce; les enquêteuses et enquêteurs; et plus de 2 000 membres civils du bureau national.
Les moyens de pression exercés par le personnel de l’Agence en 2021 ont presque complètement arrêté la circulation commerciale transfrontalière. Ils ont entraîné des retards majeurs aux aéroports et aux frontières de tout le pays et forcé la tenue d’un marathon de 36 heures de négociation collective.
« Nos membres nous ont donné un message clair : ils sont prêts à se battre pour obtenir des salaires et un régime de retraite équitables et pour faire de l’ASFC un meilleur endroit où travailler », affirme Mark Weber, président national du SDI. « Il est temps que le gouvernement réponde à l’appel ».
La médiation se poursuit cette semaine. En raison de la nature délicate des négociations, l’AFPC et le SDI n’accorderont pas d’entrevues durant cette période.
Cet article provient du site de l’AFPC.[:]