Les membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) qui travaillent à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) ont ratifié d’emblée leur entente de principe, soit à 91 % des voix exprimées. Un vote de ratification national a eu lieu du 20 juin au 4 juillet.
Ces 9 000 travailleuses et travailleurs ont ainsi obtenu des augmentations de salaire supérieures à celles récemment accordées au personnel d’autres forces de l’ordre, ainsi qu’une protection accrue contre les changements technologiques et de meilleures dispositions sur l’aménagement des horaires et les congés.
D’une durée de quatre ans, la nouvelle convention collective viendra à échéance le 20 juin 2026.
« Aujourd’hui, on salue nos membres qui nous ont témoigné un appui et une solidarité sans faille pour obtenir la meilleure entente possible pour les travailleuses et les travailleurs des services frontaliers », déclare la présidente nationale de l’AFPC, Sharon DeSousa. « C’est une victoire bien méritée pour ceux et celles qui protègent nos frontières et veillent à la sécurité de toute la population. »
« Je suis fier de la solidarité dont nos membres ont fait preuve ces deux dernières années », s’exclame Mark Weber, président national du SDI. « Notre équipe de négociation n’aurait pas pu obtenir cette entente sans la détermination et le soutien des milliers de membres partout au pays qui se sont mobilisés pour l’appuyer. »
Prochaines étapes
Au cours des prochaines semaines, l’AFPC rencontrera les représentants du Conseil du Trésor et de l’ASFC pour signer le nouveau contrat de travail. C’est à ce moment-là que toutes les dispositions non pécuniaires entreront en vigueur.
Le Conseil du Trésor et l’ASFC disposeront ensuite de 180 jours pour appliquer les nouveaux taux de rémunération et verser la paye rétroactive correspondant à la période écoulée depuis l’expiration du contrat de travail précédent.
Cet article provient du site de l’AFPC.[:]