À tous les membres du SDI des groupes PA, EB, TC et SV:
La solidarité et le militantisme exemplaires présents sur les piquets de grève à travers le pays lors de la grève au Conseil du Trésor plus tôt ce printemps ont abouti à un accord de principe solide, dont vous pouvez être fiers. Ne vous méprenez pas : sans cette grève, sans les efforts combinés de nos membres pour exiger mieux de l’employeur, vous n’auriez pas obtenu une aussi bonne entente que celle sur laquelle vous avez aujourd’hui l’occasion de vous prononcer.
Malheureusement, pendant la grève, une poignée de membres du SDI ont choisi de franchir la ligne de piquetage, continuant à se présenter au travail pour un employeur qui, tout au long du processus de négociation, a montré le peu de cas qu’il faisait de la juste valeur du travail de son personnel. Ces membres profitent aujourd’hui des avantages que d’autres ont obtenus pour eux, agissant d’une manière qui constitue un affront aux membres qui ont fait de grands sacrifices pour obtenir une convention collective équitable.
Conformément à l’alinéa 25 (6)(n) des Statuts de l’AFPC et au paragraphe 16 du Règlement 19 des Règlements de l’AFPC, le SDI a mis en place un comité chargé d’enquêter sur les allégations concernant les membres occupant des postes non essentiels qui ont continué à travailler pendant la grève. Si vous avez été témoin ou si vous avez eu connaissance qu’un membre PA, EB, TC ou SV du SDI a travaillé pendant la grève (du 19 au 28 avril inclusivement) alors qu’il occupait un poste non essentiel, vous pouvez déposer une allégation à cet effet en nous envoyant un courriel à l’adresse plaintes@ciu-sdi.ca en utilisant votre adresse électronique personnelle (et non celle de l’ASFC). Veuillez indiquer le(s) nom(s), le(s) lieu(x) de travail, le(s) témoin(s) et la(les) date(s), ainsi qu’une description succincte de l’incident ou des incidents, et vos propres coordonnées.
Toutes les allégations seront examinées par le comité d’enquête du SDI. Conformément au paragraphe 4 de l’article 25 des Statuts de l’AFPC, les membres reconnus coupables de s’être adonné à des activités de briseurs de grève peuvent faire l’objet de mesures disciplinaires pouvant aller jusqu’à la suspension de leur statut de membre et « l’imposition d’une pénalité qui équivaut au montant de la rémunération quotidienne reçue par le membre, multiplié par le nombre de jours pendant lequel le membre a franchi la ligne de piquetage, effectué du travail pour le compte de l’employeur ou effectué volontairement du travail des grévistes. »
À toutes les personnes qui ont fait preuve de solidarité pendant la grève, je dis merci. Unis, il n’y a pas grand-chose que nous ne puissions accomplir, et votre ténacité est le fondement même de ce qui fait la grandeur de notre syndicat. Aux quelques personnes qui ont choisi de devenir des briseurs de grève, je demande instamment de prendre un moment pour réfléchir à la manière dont vous avez choisi de traiter les collègues avec qui vous travaillez tous les jours. Ils méritent certainement mieux.
En toute solidarité,
Mark Weber
Président national
Mise-à-jour, 5 juillet 2023
Le SDI acceptera les allégations visant les activités de briseurs de grève jusqu’au 30 juillet 2023, à 23 h 59, heure de l’Est. Voir l’article suivant pour plus d’informations.[:]