Une plainte contre l’ASFC à la Commission des relations de travail

Dans le cadre des négociations, notre équipe de l’AFPC/SDI pour le groupe FB a fait des propositions au Conseil du Trésor (CT) et à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) portant sur le travail par quarts, les horaires de travail et le travail à temps partiel.

La loi précise que toutes les questions négociables sont mises en suspens jusqu’à ce que les parties aient conclu une nouvelle entente, que les syndiqués aient le droit de déclencher une grève ou qu’une sentence arbitrale ait été rendue. Cela signifie donc que les conditions d’emploi actuelles de nos membres à l’ASFC sont en suspens. Les mêmes règles s’appliquent pour tout changement qui pourrait avoir des conséquences directes sur des questions qui font – ou qui pourraient faire – l’objet de négociations.

Récemment, l’ASFC a annoncé qu’elle augmentera le nombre d’emplois à temps partiel. Le SDI a clairement indiqué qu’il est contre un tel changement. L’AFPC, à la table de négociation, a été formelle : nous voulons améliorer la sécurité d’emploi et du revenu des membres de l’AFPC-SDI à l’ASFC. En augmentant les emplois à temps partiel, l’employeur fait exactement l’inverse.

Puisque l’ASFC compte tout de même aller de l’avant, l’AFPC se prépare à déposer une plainte devant la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral (CRTESPF) pour violation des dispositions relatives au maintien des conditions d’emploi.

L’ASFC ne peut pas faire tout ce qu’elle veut. Nous défendrons nos droits.

Nous vous tiendrons au courant des progrès réalisés. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à communiquer avec la présidence de votre succursale du SDI.

Une version de cet article a également été publiée sur le site de l’AFPC[:]