L’AFPC a conclu un protocole d’entente avec le Conseil du Trésor sur le recrutement et le maintien en poste des conseillères et conseillers en rémunération. Son objectif : s’assurer que le gouvernement a les ressources humaines nécessaires pour régler les nombreux problèmes de paye causés par Phénix.
Primes de recrutement et de maintien en poste
Pour remédier à la pénurie, nous avons négocié une série de mesures visant à attirer et à maintenir en poste des conseillères et conseillers en rémunération. En voici quelques-unes :
- Primes de maintien en poste (personnel déjà en poste, recrues et anciens retraités)
- Bonification des dispositions sur les heures supplémentaires, le report ou le paiement des congés annuels, et les congés compensatoires
- Examen indépendant de la classification et des descriptions de tâches de tous les conseillers en rémunération AS-01, AS-02 et AS-03
Pénurie de conseillères et conseillers en rémunération
Lorsque le gouvernement conservateur a centralisé ses services d’administration de la paye, il a licencié des centaines de conseillers en rémunération et perdu, du coup, une imposante somme d’expertise et de connaissances. Lorsque Phénix a été déployé en 2016, il n’y avait pas assez de personnel capable de régler les problèmes.
Malgré tous les efforts du gouvernement pour réembaucher d’anciens conseillers, le centre de Miramichi et les bureaux satellites sont en sous-effectif.
« Nous espérons que ces mesures attireront des conseillers en rémunération et que les problèmes de paye par Phénix seront traités plus efficacement. Les fonctionnaires méritent d’être payés à temps et correctement », a déclaré Robyn Benson, présidente nationale de l’AFPC.
À lire également:
- FAQ sur le protocole d’entente visant les conseillères et conseillers en rémunération [site de l’AFPC]
- Protocole d’entente concernant les incitatifs [PDF]
Une version de cet article a également été publiée sur le site de l’AFPC. [:]