Lutte contre le racisme : le ministre Blair appuie l’initiative conjointe du SDI et de l’ASFC

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Déclaration conjointe contre le racisme : Ensemble, nous pouvons faire mieux

Nous — le ministre de la Sécurité publique, le président et le premier vice‑président de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), et le président national du Syndicat des douanes et de l’immigration (SDI) — sommes unis pour réitérer notre engagement à éliminer le racisme systémique.

Nous reconnaissons que tous les lieux de travail doivent être respectueux, exempts de harcèlement et de discrimination. Les événements de 2020 ont renforcé notre engagement et intensifié notre attention sur la réalité du racisme systémique. Nous devons faire davantage pour aborder et éliminer le racisme sur le lieu de travail et dans l’effectif de l’ASFC.

Reconnaître le problème n’est que la première étape. Nous nous concentrons à présent sur la collaboration en vue d’apporter des changements positifs et durables.

Aujourd’hui, nous unissons nos efforts pour agir. La haute direction de l’ASFC a récemment créé un groupe de travail sur la lutte contre le racisme à l’échelle de l’Agence. Le groupe de travail élabore une stratégie de lutte contre le racisme qui s’appuie sur une approche globale de l’Agence pour s’attaquer au racisme systémique au sein de l’ASFC par l’écoute, l’apprentissage et l’action.

En outre, une initiative proposée par le SDI progresse. Au printemps dernier, le ministre de la Sécurité publique, le président de l’ASFC, et le SDI ont convenu qu’une formation de lutte contre le racisme devrait être élaborée pour tous les employés de l’ASFC. L’exécutif national du SDI a désigné un groupe de membres dévoués qui travailleront avec l’équipe des RH de l’ASFC et le groupe de travail de lutte contre le racisme pour concevoir cette formation, ainsi qu’une formation à la désescalade pour les agents de première ligne. Ces efforts visent à favoriser une interaction positive et respectueuse entre les employés de l’ASFC et avec la clientèle diversifiée qu’ils servent dans les installations et les points d’entrée de tout le pays.

Le Canada a une longue histoire de colonialisme qui continue à avoir un impact important sur la communauté noire, les personnes autochtones et les autres communautés racialisées. Mais aujourd’hui, nous faisons un pas en avant ensemble pour démontrer notre engagement en faveur d’un véritable changement.

Les employés de l’ASFC montent la garde à la plus longue frontière terrestre du monde. Nos efforts pour éliminer les obstacles systémiques profiteront aux employés de l’Agence et permettront de mieux soutenir le public et les voyageurs que nous servons chaque jour.

Nous vous encourageons tous à vous familiariser avec les initiatives et les ressources qui seront introduites dans les mois à venir, et à vous joindre à nous pour être solidaires de tous les peuples, en particulier de ceux qui ont été victimes de racisme et de discrimination.

Bill Blair
Ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile

John Ossowski
Président, ASFC

Paul Mackinnon
Premier vice-président, ASFC

Jean-Pierre Fortin
Président national, SDI


Le SDI tient également à remercier les membres des groupes de travail du syndicat sur l’anti-racisme et sur la formation à la désescalade pour leur travail et leurs efforts soutenus.

Groupe de travail du SDI sur l’anti-racisme

Coprésidents du groupe de travail : Joey Dunphy et Murray Star

Membres:

  • Jenny Mathelier
  • Neha Sarao
  • Lisa Morgan
  • Tacia Kilty
  • Sukhpreet Singh Heir

Groupe de travail du SDI sur la formation à la désescalade

Président du groupe de travail : Rick Savage

Membres:

  • Ben Hurdle
  • Paul Finn
  • Rildo Gutierrez
  • Mike Fraser

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Mois du patrimoine asiatique : front commun pour combattre la haine envers la communauté asiatique

Stop Asian Hate sign

Le Mois du patrimoine asiatique est habituellement une occasion de reconnaître les réalisations des personnes d’origine asiatique et de leur incroyable apport à la société canadienne. Même si elles forment la plus importante communauté racialisée au pays, on entend très peu parler de leur contribution et de leurs défis dans les médias, à l’école et au sein de nos grandes institutions.

Les actes de violence perpétrés à répétition contre ces citoyens d’un bout à l’autre de la planète depuis le début de la pandémie – des attaques bien souvent attisées par des préjugés négatifs de longue date – viennent malheureusement assombrir les célébrations de cette année.

L’horrible tuerie de masse à Atlanta en mars dernier est le plus récent d’une série d’incidents racistes qui se multiplient au Canada et aux États-Unis.

Au Canada, on assiste en effet à une flambée de haine à l’endroit des personnes d’origine asiatique, dont bon nombre hésitent maintenant à aller faire l’épicerie ou à se promener dans un parc par crainte d’être agressées. Un rapport (en anglais) publié récemment par le Chinese Canadian National Council fait état de 1 150 attaques entre le 10 mars et le 31 décembre 2020. Les agresseurs s’en sont même pris à des enfants et des personnes âgées.

À Vancouver, les crimes haineux contre la communauté asiatique ont augmenté de plus de 700 % en 2020Ottawa et Montréal ne sont pas loin derrière, affichant des augmentations de 600 % et 400 % respectivement. Les femmes asiatiques, hypersexualisées et marginalisées, continuent à plier sous le fardeau du racisme et de la misogynie, les rendant d’autant plus vulnérables à la violence.

Cette montée du racisme anti-asiatique au Canada a incité des personnalités influentes de la communauté à presser le gouvernement fédéral d’agir rapidement. L’AFPC appuie leurs revendications exhortant le gouvernement fédéral à :

  • renforcer sa stratégie de lutte contre le racisme pour y inclure les incidents de racisme anti-asiatique;
  • augmenter le financement accordé au Secrétariat fédéral de lutte contre le racisme afin qu’il devienne une entité permanente et indépendante, et qu’il s’attarde au racisme anti-asiatique;
  • renforcer son engagement à recueillir des données intersectionnelles sur la race et à porter attention aux sous-groupes de la communauté asiatique;
  • éliminer les obstacles qui empêchent les personnes d’origine asiatique de décrocher un emploi ou une promotion dans la fonction publique fédérale, en facilitant notamment la reconnaissance des titres et diplômes étrangers.

Nous avons tous un rôle à jouer pour contrer les différentes formes de racisme au Canada, y compris le racisme anti-asiatique. Nous nous devons d’agir chaque fois que nous sommes témoins de racisme au travail, au sein du syndicat, dans la communauté et à la maison. Si vous avez besoin d’aide pour mener cette lutte au travail, parlez-en à votre conseillère ou conseiller syndical.

Célébrons la contribution de la communauté asiatique!

Les personnes d’origine asiatique jouent un rôle clé pour éradiquer le racisme dont elles sont la cible en répertoriant et en documentant les incidents de cette nature, et en offrant du soutien à ceux et celles qui en sont victimes.

Vous voulez faire votre part dans le démantèlement du racisme systémique? Renseignez-vous sur les défis que doivent relever les personnes d’origine asiatique en participant à notre webinaire et en lisant les histoires que nous publierons au long du mois de mai.

Cet article a également été publié sur le site de l’AFPC.[:]

Dédommagement Phénix : jugé imposable puisque le Conseil du Trésor refuse de collaborer

CRA sign

Après avoir attendu des mois que le Conseil du Trésor fournisse un exposé conjoint pour corriger l’interprétation de l’entente sur le dédommagement Phénix, l’Agence du revenu du Canada n’a eu d’autre choix que de maintenir sa décision voulant que le montant accordé soit imposable.

Dans sa lettre du 27 avril, l’Agence du revenu expliquait :

Comme nous en avons discuté le 3 février 2021, nous étions prêts à revoir notre position à la condition que l’employeur et l’AFPC nous fournissent un exposé conjoint des faits. Puisque nous n’avons rien reçu, nous n’avons pu tenir compte des affirmations formulées dans votre exposé provisoire. [notre traduction] 

Nous avons maintes fois invité le Conseil du Trésor à rectifier la situation. Nous avons même plaidé directement auprès de son président, le ministre Duclos, mais ils ont refusé de collaborer.

« C’est clair qu’ils sont toujours fâchés qu’on les ait forcés à nous offrir un meilleur dédommagement pour nos membres », déclare Chris Aylward, président de l’AFPC.

« Ils sont frustrés d’avoir eu à bonifier le montant accordé aux autres syndicats en raison de la clause de parité qu’ils avaient négociée. Maintenant, ils s’en prennent aux membres de l’AFPC en essayant de saboter nos efforts pour convaincre l’Agence du revenu que le dédommagement ne devrait pas être imposable. »

Dites au ministre Duclos d’arrêter d’empêcher l’Agence du revenu de revoir sa décision !

Nous avions soigneusement rédigé l’entente pour qu’elle reflète l’ampleur du cauchemar vécu par nos membres. Le montant négocié visait en effet à les dédommager « du stress, de l’exaspération, de la douleur et de la souffrance » causés par le fiasco Phénix et la mise en œuvre tardive des conventions collectives. Ce genre de dédommagement n’est habituellement pas imposable, comme l’ont statué à maintes reprises les tribunaux. Il devrait donc être traité conformément à l’entente négociée.

Il est inacceptable que le Conseil du Trésor refuse de corroborer ces faits. Au contraire, il a plutôt avisé l’Agence du revenu que l’entente visait à régler un grief entre l’employeur et le syndicat, ce qui est peut-être vrai pour d’autres syndicats, mais pas en ce qui nous concerne.

Une chose est certaine, nous n’allons pas nous laisser faire.

Pendant que nous explorons les recours juridiques à notre disposition pour en appeler de la décision de l’Agence du revenu, prenez un moment pour communiquer votre indignation au ministre Duclos et au premier ministre Trudeau.

Nous voulons éviter de longues disputes complexes afin que nos membres puissent obtenir le dédommagement qui leur est dû. Nous pressons également le Conseil du Trésor d’activer au plus tôt le processus de réclamation pour tous les anciens membres et les retraités qui attendent toujours de recevoir leur part du dédommagement.

Nous vous tiendrons au courant de l’évolution de la situation.

Pour en savoir plus sur le dédommagement Phénix, consultez notre FAQ.

Cet article a également été publié sur le site de l’AFPC.[:]

Le 28 avril, Jour de deuil national

photo of candle with the words 'national day of mourning'

Le 28 avril, nous nous joindrons encore une fois à plus de cent pays pour nous rappeler tous ceux et celles qui ont perdu la vie par suite de blessures et de maladies de nature professionnelle. Cette année, les travailleuses et travailleurs du monde entier ont dû composer avec des défis supplémentaires posés par la pandémie de la COVID-19, ajoutant au nombre de lieux de travail confrontés à des problèmes critiques de santé et de sécurité.

Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration attache une grande importance à la santé et à la sécurité de ses membres et nous continuerons de faire tout ce que nous pouvons pour les protéger.

Témoins des dangers auxquels sont confrontés tant de travailleuses et de travailleurs, observons tous un moment de silence à 11 h le Jour de deuil national.

Consultez la note de service du bureau national du SDI à propos du Jour de deuil national.[:]

Le SDI exhorte le gouvernement fédéral à revoir les exceptions pour les voyages

Airplane seen from above.

Avec la pandémie de la COVID-19 qui ne présente aucun signe d’essoufflement, le SDI exhorte le gouvernement fédéral à revoir les exceptions relatives aux voyages afin de mieux contrôler la propagation des variants du coronavirus, nouveaux et existants, et de protéger les Canadiennes et Canadiens partout où ils se trouvent.

Même si le gouvernement canadien a mis certaines mesures en place pour limiter les risques de transmission de COVID, celles-ci n’ont pas empêché la propagation de variants à travers le pays. Plusieurs provinces doivent quotidiennement composer avec de nouveaux défis relativement à la pandémie, et il faut faire davantage pour réduire les éclosions possibles et permettre à notre système de soins de santé surchargé de récupérer.

Les travailleurs de première ligne partout au pays, surtout dans le secteur de la santé, sont épuisés. Les gouvernements provinciaux mettent en place des mesures de plus en plus strictes. De nombreux travailleurs canadiens doivent composer avec une incertitude de plus en plus grande, et les communautés marginalisées sont disproportionnellement affectées.

Pourtant, les agents des services frontaliers partout au Canada continuent de composer avec des situations frustrantes, surtout avec le grand nombre de vols internationaux non essentiels qui arrivent tous les jours dans les principaux aéroports, ajoutant à la liste des vecteurs potentiels de transmission. La réalité est que, alors que nous continuons à lutter contre la pandémie, tout vol non essentiel expose nos membres et le public canadien à un risque accru.

La pandémie actuelle est sans nul doute complexe à gérer pour tous les pays, tout spécialement pour un pays de la taille du Canada. Cependant, il s’agit là d’une raison de plus pour que le gouvernement fédéral agisse de manière décisive lorsqu’il le peut et réévalue ses politiques touchant les exceptions pour l’entrée au pays pendant la pandémie. Bien qu’il puisse y avoir des situations dans lesquelles l’entrée doit être accordée, le gouvernement doit soigneusement définir ces situations afin de gérer de manière plus efficace la crise actuelle — et de ne pas exposer inutilement le personnel des services frontaliers et les autres travailleurs de première ligne.[:]

Personne se faisant vacciner Congé payé 698 pour les fonctionnaires qui se font vacciner

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Alors que la campagne de vaccination contre la COVID-19 bat son plein, l’AFPC rappelle à tous les fonctionnaires fédéraux qu’ils peuvent demander un congé payé 698 pour se faire vacciner.

Le congé 698 donne droit à un congé payé (jusqu’à une demi-journée) pour un rendez-vous chez le médecin ou le dentiste. Il peut s’appliquer à un rendez-vous de vaccination et au temps requis pour s’y rendre.

Ce congé est prévu par une politique du Conseil du Trésor sur les rendez-vous médicaux ou dentaires. L’AFPC négocie actuellement avec l’employeur pour s’assurer que le personnel vacciné une première fois aura droit à un congé payé pour la deuxième dose, au besoin.

Ce congé étant offert uniquement aux fonctionnaires fédéraux, nous demandons aux gouvernements provinciaux et territoriaux de suivre l’exemple du Conseil du Trésor en s’abstenant de pénaliser ceux et celles qui se font vacciner contre la COVID‑19. Peu importe où elles travaillent, les personnes qui souhaitent se protéger et protéger leur communauté devraient toutes pouvoir se faire vacciner sans subir de perte de salaire.

Si vous avez des questions sur vos droits concernant le congé 698, communiquez avec votre délégué syndical, votre Élément ou votre bureau régional pour obtenir de l’aide.

Vous pouvez aussi consulter notre foire aux questions sur vos droits au travail : vaccination et dépistage de la COVID-19.

Cet article a également été publié sur le site de l’AFPC.[:]

Mort de George Floyd : le verdict de culpabilité est un pas important vers la responsabilisation de la police

Courtroom

George Floyd comptait. Sa famille et ses amis le chérissaient. Sa vie était précieuse et elle avait un sens. George Floyd comptait. La vie des Noirs compte.

Hier, l’ancien policier de Minneapolis Derek Chauvin a été reconnu coupable du meurtre de George Floyd, perpétré alors qu’il était de service. Certains voient cette décision comme une importante victoire dans la longue lutte ardue contre la violence policière. Cependant, ce verdict ne ressuscitera pas George Floyd; il ne mettra pas fin à la souffrance de ses proches ni aux dangers inhérents aux interactions des personnes noires avec les forces de l’ordre.

Aux États-Unis, au moins deux fois plus de personnes noires que de personnes blanches perdent la vie aux mains de la police. Ce racisme meurtrier a continué à faire des siennes depuis la mort de George Floyd. La semaine dernière encore, des policiers ont tué Daunte Wright, un jeune homme noir qu’ils venaient d’appréhender. La justice n’a toujours pas été rendue pour Breonna Taylor, une Noire qui a été tuée l’année dernière lors d’une invasion policière. Les personnes noires sont continuellement hantées par l’oppression et la violence raciste.

La situation n’est pas plus rose au Canada. Le racisme est enraciné dans nos systèmes d’éducation et de santé, nos institutions politiques, nos milieux de travail, nos syndicats et nos services policiers. Selon une analyse de Radio-Canada examinant les contacts mortels avec la police au Canada entre 2000 et 2017, la race joue un rôle important dans le recours à la force mortelle. Bien que les Noirs forment seulement 8,3 % de la population torontoise, ils comptent pour presque 37 % des victimes. À Winnipeg, les Autochtones représentent près des deux tiers des victimes, alors qu’ils forment 10,6 % de la population. L’année dernière, Regis Korchinski-Paquet, une jeune Noire de Toronto, est morte après avoir interagi avec la police et l’enquête traîne en longueur. Les personnes noires, autochtones et racialisées tentent toujours de briser le joug de la violence policière et de la discrimination.

« Ce verdict de culpabilité ne démantèle pas un système ancré dans la suprématie blanche. Le racisme systémique qui a permis à un policier de tuer George Floyd doit être éradiqué », affirme Sharon DeSousa, vice-présidente exécutive nationale de l’AFPC.

Nous devons persévérer afin de bâtir des communautés, des institutions, des syndicats et des milieux de travail antiracistes. C’est grâce au militantisme inlassable des personnes noires que le monde a pris conscience de la mort de George Floyd et exigé que les choses changent. La décision du tribunal ne nous donne pas le droit de nous reposer sur nos lauriers. Au contraire, nous devons continuer ensemble à sensibiliser, à mobiliser et à revendiquer une société où la vie des Noirs compte.

Cet article a également été publié sur le site de l’AFPC.[:]

L’automatisation des frontières préoccupe l’AFPC-SDI

Border crossing

Hier, dans son budget, le gouvernement Trudeau a parlé de « moderniser les déplacements et les échanges aux frontières » et de « transformer l’expérience frontalière au moyen d’interactions sans contact et automatisées ». Cette annonce est problématique à plusieurs niveaux et l’AFPC-SDI n’a pas tardé à réagir.

Depuis des années, l’AFPC-SDI dénonce les enjeux de sécurité potentiels liés aux processus frontaliers axés sur la technologie plutôt que sur les travailleurs et les agents. Les discussions sur la poursuite de l’automatisation soulèvent des questions de sécurité et de main-d’œuvre qui ne peuvent être ignorées. En 2017, le président national du SDI, Jean-Pierre Fortin, soulignait que la technologie ne peut remplacer des officiers chevronnés, et cela reste vrai à ce jour. Dans ses communications avec l’ASFC à la suite de l’annonce d’hier, Jean-Pierre Fortin a été sans équivoque : la technologie peut aider les agents sur le terrain, mais elle ne peut pas les remplacer. Si le gouvernement prend au sérieux la sécurité à la frontière, il doit investir autant dans la dotation en personnel que dans les initiatives technologiques.

L’automatisation des contrôles peut également avoir un impact disproportionné sur les communautés marginalisées faisant l’objet de profilage racial.

Les annonces du gouvernement concernant la frontière arrivent également à un moment où l’équipe de négociation FB attend le rapport de la commission d’intérêt public. À la suite de ces déclarations, l’AFPC a communiqué avec le Conseil du Trésor et a averti l’employeur : les modifications aux conditions de travail des employés pendant les négociations sans le consentement du syndicat sont interdites par la loi fédérale.

Le syndicat et la direction doivent se rencontrer en mai pour discuter davantage de l’annonce du gouvernement. Nous vous tiendrons au courant des développements importants.

Cet article a également été publié sur le site de l’AFPC.[:]

Les gouvernements doivent vacciner en priorité tous les travailleurs de première ligne

Canadian border crossing

L’AFPC exhorte les gouvernements à vacciner en priorité les travailleuses et travailleurs de première ligne du Canada afin de limiter la propagation de la COVID-19.

L’AFPC représente des milliers de travailleurs de première ligne offrant des services essentiels. Pensons, notamment, aux agents des douanes, aux inspecteurs des aliments, aux agents de libération conditionnelle, aux pompiers, aux employés de la Garde côtière et à tous ceux et celles qui travaillent sur les bases militaires et dans les pénitenciers fédéraux, les refuges pour sans-abri, les foyers collectifs et les usines de transformation de la viande.

Étant contact étroit avec le public et d’autres collègues, ces personnes salariées risquent davantage de contracter la COVID-19 et de contribuer à sa transmission dans leur collectivité. Il est donc impératif que les provinces et les territoires veillent le plus tôt possible à la vaccination de ces travailleurs essentiels, conformément à la phase 2 du calendrier de vaccination du gouvernement du Canada.

« Il incombe au gouvernement fédéral de protéger la santé et la sécurité de tous ses employés durant la pandémie », déclare Chris Aylward, président national de l’AFPC. « Ses ministres doivent, le plus tôt possible, exhorter les provinces et territoires à accélérer la vaccination de ces travailleurs de première ligne, comme le recommande le calendrier de vaccination du gouvernement fédéral. »

L’AFPC et ses Éléments, dont le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) et le Syndicat des employé-e-s de la Sécurité et de la Justice (SESJ), font déjà pression sur les gouvernements fédéral et provinciaux, et sur le ministre de la Sécurité publique, Bill Blair, pour que nos membres soient vaccinés en priorité.

« Le personnel de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) continue son travail essentiel malgré les défis que pose la pandémie », souligne Jean-Pierre Fortin, président national du SDI qui représente plus de 11 000 agents frontaliers et employés de l’ASFC partout au pays. « Avec une troisième vague qui est bien en cours et la menace croissante que représente les variants du virus, il est impératif que les agents frontaliers de première ligne, les premiers répondants et le personnel chargé de l’application de la loi partout au pays soient vaccinés en priorité. »

D’emblée, quelques provinces ont donné la priorité à la vaccination des travailleurs de première ligne tandis que d’autres refusent encore de considérer de nombreux travailleurs de première ligne comme essentiels dans le cadre de leurs plans de vaccination, créant ainsi un système disparate qui met en danger les travailleurs et la population qu’ils servent. Selon les plans provinciaux de vaccination actuels, deux travailleurs, effectuant le même travail et confrontés au même risque d’exposition à la COVID-19, pourraient être vaccinés à plusieurs mois d’intervalle.

« En ne vaccinant pas en priorité le personnel de première ligne qui travaille quotidiennement avec les délinquants fédéraux, nous exposons des milliers de Canadiens à un risque élevé et continu de contamination », mentionne Stan Stapleton, président national du SESJ. Rappelons que ce syndicat représente les fonctionnaires fédéraux dans les programmes de réadaptation et de libération conditionnelle, dans les services d’entretien, d’alimentation et de soutien des pénitenciers fédéraux à sécurité minimale, moyenne et maximale ainsi que des centres correctionnels et bureaux de libération conditionnelle communautaires d’un bout à l’autre du pays.

L’AFPC continue à exercer des pressions sur le gouvernement fédéral pour qu’il travaille en collaboration avec les autorités provinciales de santé publique afin que tous les travailleurs et travailleuses de première ligne soient vaccinés en priorité contre la COVID-19.

 La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.[:]

Communiqué — Vaccination des agentes et des agents des services frontaliers de première ligne : le ministre Blair doit respecter son engagement

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OTTAWA, 15 avril 2021 — Avec la COVID-19 qui continue de se répandre partout au pays, le président national du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) exhorte le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile à honorer son engagement antérieur et à assurer la vaccination des agents des services frontaliers de première ligne et du personnel travaillant pour l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) en même temps que les membres des autres organismes fédéraux d’application de la loi.

Depuis des mois, le SDI, qui représente quelque 11 000 membres, exerce des pressions auprès des gouvernements fédéral et provinciaux pour que le personnel des services frontaliers bénéficie d’une priorité adéquate dans le cadre de leurs efforts de vaccination. Malheureusement, les plans de vaccination varient considérablement d’une province à l’autre, ce qui rend la situation particulièrement difficile à gérer pour les travailleurs fédéraux. En effet, deux agents qui travaillent dans un contexte similaire, qui remplissent les mêmes fonctions, mais qui se trouvent sur des territoires différents, peuvent très bien ne pas avoir le même accès à la vaccination prioritaire, si tant est qu’ils bénéficient d’une priorité.

« Pour la majeure partie de l’année dernière, les hommes et les femmes de l’ASFC ont continué d’effectuer un travail d’une importance cruciale malgré les difficultés associées à la pandémie de COVID-19 », de dire Jean-Pierre Fortin, président national du SDI. « La réalité est que chaque jour, les agents et les employés de l’ASFC mettent leur santé en danger en entrant en contact étroit avec des sources potentielles de COVID-19 dans le cadre de leurs fonctions. »

Le personnel de première ligne de l’ASFC a contribué à la réponse du Canada à la COVID-19, que ce soit aux frontières terrestres ou dans les aéroports, où ils travaillent directement avec les voyageurs et les membres du public. Les agents et les employés des services frontaliers de première ligne sont actifs dans les centres postaux et les opérations commerciales, où ils facilitent l’entrée au pays de marchandises d’une importance cruciale, dont l’EPI et les vaccins.

Conformément aux lignes directrices du gouvernement fédéral touchant le déploiement du vaccin, le personnel des services frontaliers aurait dû faire partie du Stade 2 du plan de vaccination des provinces. Malheureusement, cela n’a pas été souvent le cas. Plus tôt cette année, le syndicat a lancé une campagne de lettres, encourageant les membres à écrire à leurs élus provinciaux pour les alerter du besoin urgent de vaccins. Jean-Pierre Fortin a également écrit personnellement aux premiers ministres de la plupart des provinces, plaidant en faveur de plans de vaccination justes et équitables.

Même si certaines provinces, notamment le Nouveau-Brunswick et Terre-Neuve et Labrador, ont indiqué clairement dès le début que le personnel de première ligne de l’ASFC serait vacciné, la situation demeure inégale dans une grande partie du pays. Même si des gains ont été réalisés en Ontario et au Québec grâce aux pressions exercées par le syndicat, les employés de certains lieux de travail ne sont toujours pas vaccinés et nos membres sont laissés dans le noir. La situation est encore plus difficile en Colombie-Britannique, où l’Aéroport international de Vancouver demeure l’un des seuls aéroports du Canada ouverts aux voyageurs internationaux où les agents des services frontaliers n’ont pas accès à la vaccination en priorité d’une manière ou d’une autre. Le personnel des provinces des Prairies a également été laissé en plan.

Dernièrement, le ministre Blair a rencontré virtuellement les membres du SDI et leurs représentants syndicaux locaux à Lacolle, au Québec et à Windsor, en OntarioLors de ces rencontres, le ministre s’est engagé à intervenir personnellement si le personnel de première ligne de l’ASFC n’était pas ajouté au plan de vaccination contre la COVID-19 de leurs provinces. Malgré ces engagements et même si le président national du SDI a écrit au ministre à la suite de ces rencontres, la question n’est toujours pas réglée.

« Il est grand temps que le ministre Blair fasse ce qui s’impose et communique avec l’honorable Patty Hajdu, ministre de la Santé, et l’honorable Anita Anand, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, afin de s’assurer que les employés de l’ASFC sont protégés au même degré que les autres membres du personnel fédéral chargé de l’application de la loi », a déclaré Jean-Pierre Fortin. « Le gouvernement fédéral a le pouvoir d’obtenir des doses de vaccin suffisantes pour les employés de l’ASFC, et doit le faire immédiatement. »

Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) est un élément de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), qui représente les agentes et les agents des douanes et de l’immigration de première ligne du Canada. Le SDI représente aussi les agentes et les agents des enquêtes et du renseignement ainsi que les agentes et les agents des douanes commerciaux, les agentes et les agents d’application de la loi en matière d’immigration des bureaux intérieurs et les agentes et les agents des audiences, ainsi que tous les membres du personnel administratif qui travaillent à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC).[:]