Joyeux temps des fêtes !

Au nom du Bureau national du SDI, je souhaite à vous et aux vôtres un heureux temps des fêtes en toute sécurité. J’espère que la nouvelle année vous apportera santé, bonheur et paix.

En toute solidarité – Mark Weber, président national

 


Veuillez noter que le bureau national du SDI sera fermé pour le temps des fêtes du 24 décembre au 2 janvier inclusivement.

Les représentantes et représentants syndicaux à la succursale ayant besoin d’aide pendant cette période peuvent communiquer avec la présidence de leur succursale. Les présidentes et présidents de succursale peuvent communiquer avec la vice-présidente nationale ou le vice-président national assigné à leur région.

« Une inondation de gestionnaires » : spécial des Fêtes !

Nous sommes heureux d’annoncer les personnes gagnantes du concours « Une inondation de gestionnaires » pour le mois de novembre. Nous avons reçu bon nombre de contributions fantastiques et, à l’occasion des Fêtes, nous avons donc décidé de doubler le nombre de gagnants ce mois-ci !

Dans la catégorie « absurdité du ratio employés/gestionnaires », félicitations à :

  • Un membre d’Osoyoos, avec un ratio de six gestionnaires pour deux employés, et qui explique : « C’est le nombre pour un jour de semaine quelconque (pas en fin de semaine ou en soirée, car les gestionnaires ne veulent pas travailler ces jours-là). Répartition : deux agents qui font le travail. Trois superviseurs administratifs, deux superviseurs opérationnels et un chef. » Belle guirlande de gestionnaires !
  • Un membre de Walpole Island, avec dix gestionnaires pour quatre employés : « Ma soumission initiale était de dix gestionnaires pour huit employés (c’est le total des personnes qui travaillent là-bas), mais ce jour-là, il y avait en fait quatre agents pour au moins dix gestionnaires. »

Et dans la catégorie « originalité de la soumission », félicitations à :

  • Un membre de Lansdowne, qui partage un classique de l’ASFC : « La saison de pêche approchait et il y avait beaucoup de circulation en direction nord ! En traversant le pont, j’ai vu une file d’attente qui s’étendait bien au-delà de la douane américaine alors que je venais prendre la relève de l’équipe de nuit. Ce matin-là, nous avions deux chefs, deux surintendants administratifs, deux surintendants de quart, quatre agents — et aucun horaire de quart pour la journée. »
  • Un membre due l’administration centrale, dont l’anecdote répond à la question ‘avons-nous vraiment besoin d’autant de gestionnaires ?’ : « Je faisais partie d’une équipe de trois personnes, un gestionnaire et deux analystes. Lorsque j’ai pris un congé parental, il ne restait plus qu’un gestionnaire pour gérer un seul analyste. À mon retour du congé, le gestionnaire a quitté son poste pour occuper un autre rôle et l’ASFC a décidé de ne pas le remplacer. Ce qui est drôle, c’est qu’il n’y a pas eu de baisse de productivité, même si nous n’étions plus que juste les analystes. Nous avons même été sans directeur pendant un bon moment, et nous avons quand même réussi à gérer (jeu de mots voulu). »

Merci à toutes les personnes qui ont participé ! Nous annoncerons les gagnants du mois de décembre au début de la nouvelle année (les soumissions précédentes seront également prises en compte, il n’est donc pas nécessaire de les soumettre à nouveau).

Mettre fin à la violence fondée sur le genre : une responsabilité collective

En cette Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, nous honorons la mémoire de celles qui sont décédées des suites de violences fondées sur le genre et nous nous engageons à agir ensemble pour y mettre fin.

Il y a 36 ans, 14 étudiantes de l’École polytechnique ont été arrachées à la vie. Pourquoi? Simplement parce qu’elles étaient des femmes. Un acte de violence ciblé contre des femmes désireuses de s’instruire, un chapitre parmi tant d’autres… Rappelons qu’en 2024 seulement, 187 femmes et filles ont été tuées par la violence au Canada.

Le 6 décembre, nous nous souvenons de ces femmes et de toutes les personnes tuées par la violence fondée sur le genre, mais nous devons aussi prendre des mesures concrètes contre toute violence et tout préjudice.

Cette lutte, c’est celle de tout le monde.

Une responsabilité syndicale

Notre syndicat a le devoir de veiller à ce que les femmes se sentent en sécurité au travail et dans la société. Nous savons malheureusement qu’elles sont confrontées de façon disproportionnée à la violence et au harcèlement sexuels au travail. Un sondage mené par Statistique Canada en 2024 a révélé que 94 % des personnes participantes qui ont dit avoir subi de la violence et du harcèlement sexuels au travail étaient des femmes, et les personnes les plus souvent touchées sont les personnes autochtones, noires, racisées, 2SLGBTQIA+ ou ayant un handicap.

Les femmes victimes de harcèlement au travail n’obtiennent souvent pas le soutien nécessaire en raison de l’inaction de la direction ou parce qu’elles ne signalent pas les incidents par peur de nuire à leur carrière ou de subir les représailles des gestionnaires.

L’AFPC continue de promouvoir de meilleures formations sur les politiques de prévention du harcèlement sexuel et de la violence au travail, ainsi qu’un ensemble de lois plus rigoureuses pour mieux appuyer les victimes et protéger les femmes. Notre syndicat continuera à se battre pour toujours mieux protéger les travailleuses.

Une responsabilité gouvernementale

Les programmes pour prévenir et contrer la violence conjugale et fondée sur le genre ne peuvent survivre sans financement adéquat. Pourtant, les coupes dans les services publics menacent de les priver des ressources dont ils ont cruellement besoin.

Alors que le budget fédéral 2025 propose un financement de 223,4 M$ sur cinq ans pour renforcer l’action fédérale contre la violence fondée sur le genre, il prévoit une réduction générale de 2 % du financement de Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC), ce qui pourrait entraîner la suppression de postes pourtant essentiels à la vitalité des programmes.

Ce budget « générationnel » ne mentionne même pas les femmes, les filles et les personnes bispirituelles+ autochtones disparues et assassinées (FFADA2S+) ni aucun investissement ciblé et durable pour les générations autochtones futures.

On ignore encore comment les coupes dans le financement de FEGC affecteront la mise en œuvre des programmes, la qualité des services et la capacité du gouvernement à respecter ses engagements du Plan d’action fédéral 2ELGBTQI+ et du Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le genre. Mais on sait que des organismes partout au pays considèrent la violence fondée sur le genre comme une véritable épidémie et proposent au gouvernement des mesures concrètes pour l’enrayer.

Le gouvernement doit écouter celles et ceux sur le terrain qui constatent les ravages des féminicides : le rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, le rapport final de la Commission des pertes massives, l’enquête du comté de Renfrew et le rapport 2024 de Fonds d’action et d’éducation juridique pour les femmes recommandent tous des mesures pour lutter efficacement contre la violence fondée sur le genre. Mais sans financement adéquat pour FEGC, ces recommandations passeront sous le radar, et les femmes autochtones, noires, racisées, 2SLGBTQIA+ et ayant un handicap, en subiront particulièrement les conséquences.

Une responsabilité citoyenne

La violence et le harcèlement fondés sur le genre touchent tout le monde. Agissons!

En nous unissant, nous avons le pouvoir collectif de bâtir une société plus sûre, solidaire et équitable.

Vous connaissez une personne victime de violence conjugale ou sexuelle? Sachez qu’il y a de l’aide. Pour connaître les ressources offertes aux victimes, visitez le site de l’Association canadienne contre la violence sexuelle.

En leur mémoire…

Geneviève Bergeron

Hélène Colgan

Nathalie Croteau

Barbara Daigneault

Anne-Marie Edward

Maud Haviernick

Barbara Klucznik Widajewicz

Maryse Laganière

Maryse Leclair

Anne-Marie Lemay

Sonia Pelletier

Michèle Richard

Annie St-Arneault

Annie Turcotte

Cet article provient du site de l’AFPC.

Retraite anticipée et exonération de la réduction de la pension : ce que vous devez savoir

Dans son budget 2025, le gouvernement fédéral a annoncé qu’il irait de l’avant avec l’abolition de dizaines de milliers de postes dans la fonction publique.

Rassurez-vous : ça ne veut pas nécessairement dire que votre gagne-pain est menacé. Même si l’employeur dit qu’une bonne partie de ces coupes se fera par attrition et incitation à la retraite anticipée, l’AFPC s’oppose aux réductions de services et luttera pour faire valoir les droits prévus dans votre convention collective. Au fil des ans, nous avons négocié de solides protections en cas de réaménagement des effectifs, les meilleures au pays. Elles comprennent des options claires si votre emploi est menacé et nous nous battons pour les améliorer davantage durant les négociations en cours.

Pendant les coupes tous azimuts de l’ère Harper, un membre sur sept a reçu un avis de personne touchée. Heureusement, grâce à l’échange de postes et à d’autres dispositions sur le réaménagement des effectifs, seule une petite proportion de ces membres ont quitté la fonction publique involontairement.

Le gouvernement n’a peut-être pas encore révélé la pleine ampleur des coupes, l’échéancier ou les lieux de travail visés, mais vous devez comprendre vos droits et vos options. Et vous pouvez compter sur l’AFPC pour continuer de s’opposer aux compressions et de défendre vos droits inscrits dans la convention collective.

Nouveau programme d’encouragement à la retraite anticipée

Cette semaine, nos membres ont commencé à recevoir des lettres de l’employeur les avisant qu’ils pourraient être admissibles au nouveau programme volontaire d’encouragement à la retraite anticipée. L’employeur prétend que ce programme ne s’inscrit pas dans le réaménagement des effectifs, mais l’AFPC est d’avis que toute cessation d’emploi involontaire est régie par les conventions collectives – et nous les ferons respecter. Nous n’avons pas encore tous les détails, mais une chose est sûre : en participant à ce programme, vous pourriez ne pas avoir droit à la mesure de soutien à la transition – montant forfaitaire calculé selon le nombre d’années de service – que l’AFPC a négociée dans le cadre du réaménagement des effectifs et de la transition en matière d’emploi. En d’autres mots, vous pourriez ne pas pouvoir bénéficier des options qui figurent dans votre convention collective pour atténuer l’impact des coupes.

Bien entendu, l’AFPC est toujours ouverte aux nouvelles idées pour prévenir les départs involontaires. Cependant, tout programme de départ anticipé doit être négocié avec le syndicat et respecter les protections durement acquises qui sont enchâssées dans les conventions collectives. Nous exhortons le gouvernement à nous rencontrer pour discuter des détails du programme. Nous pourrons ensuite mieux vous conseiller.

Avant de prendre une décision, prenez le temps d’examiner vos options et de comprendre vos droits.

Option actuelle d’exonération de la réduction de la pension

En vertu de la Loi sur la pension de la fonction publique, le Conseil du Trésor peut accorder une exonération de la réduction de la pension, qui s’applique habituellement lorsque la personne salariée prend sa retraite avant d’avoir atteint les critères de l’âge et du nombre d’années de service établis par le régime.

Normalement, votre pension sera réduite de 5 % pour chaque année de retraite anticipée. Par exemple, si vous prenez votre retraite cinq ans d’avance, votre pension sera réduite de 25 %. Toutefois, en période de réaménagement des effectifs ou de transition en matière d’emploi (notamment en cas de mise en disponibilité ou d’échange de postes avec une personne déclarée excédentaire), les personnes admissibles peuvent être exonérées de cette réduction.

Pour être admissible, vous devez :

  • avoir pris votre retraite de façon involontaire (ce qui comprend les programmes de départ volontaire et l’échange de postes);
  • être à moins de cinq ans de l’âge vous rendant admissible à la retraite;
  • compter au moins deux ans de service ouvrant droit à pension;
  • avoir travaillé dans la fonction publique fédérale pendant au moins dix ans au total.

Vérifiez quels critères liés à l’âge s’appliquent dans votre cas :

Comment présenter une demande d’exonération de la réduction de la pension?

C’est tout simple : demandez à votre gestionnaire de faire remplir le formulaire par la personne administratrice générale, qui comprend une attestation, puis soumettez-le au Centre des pensions du gouvernement du Canada. La personne administratrice générale est habituellement sous-ministre (ministères qui relèvent du Conseil du Trésor), commissaire (ARC), directrice générale (Parcs Canada) ou présidente (ACIA). Elle n’a pas le pouvoir d’approuver ou de refuser la demande, mais c’est elle qui confirme le respect des critères d’admissibilité. Si toutes les conditions sont remplies, le Centre des pensions traitera l’exonération.

En cas de refus, communiquez avec votre Élément pour comprendre pourquoi et déterminer les prochaines étapes.

Comment fonctionne l’échange de postes?

Si vous approchez la retraite, l’échange de postes pourrait être une bonne option pour vous. Grâce à ce mécanisme, une personne salariée permanente non touchée peut échanger de poste avec une personne déclarée optante ou excédentaire. La personne optante peut alors conserver son emploi, et vous pouvez quitter la fonction publique plus tôt.

Principales considérations

  • Cette option est valide du début de la période de réflexion de 120 jours jusqu’à la fin de la période d’excédentaire (pour les personnes qui ont choisi l’option A).
  • Tout échange de postes doit se traduire par l’élimination du poste de la personne touchée.
  • L’échange doit aussi être approuvé par la direction.
  • L’échange doit se faire entre deux personnes de mêmes groupe et niveau ou de postes équivalents, à condition que l’écart salarial ne dépasse pas 6 %.

Si vous échangez de poste pour quitter la fonction publique, vous avez droit à l’une des options suivantes :

  • Option B – Mesure de soutien à la transition : Vous recevrez un montant forfaitaire selon votre nombre d’années de service.
  • Option C(i) – Indemnité d’études : En plus de la mesure de soutien à la transition, vous recevrez un montant pouvant aller jusqu’à 17 000 $ pour rembourser vos frais d’études.

Visitez la plateforme d’échange de postes de l’AFPC pour vous inscrire et parcourir les annonces.

Prochaines étapes

Avant de prendre une décision, parlez avec votre Élément pour comprendre comment l’exonération de la réduction de la pension, l’échange de postes ou le nouveau programme pourrait vous convenir.

Sachez que l’AFPC s’oppose aux coupes sur tous les fronts : relations gouvernementales, médias et échanges directs avec les membres. Nous continuerons de défendre vos droits et les protections que vous avez acquises à la table de négociation.

Nous vous invitons à consulter notre foire aux questions pour en savoir plus sur l’exonération de la réduction de la pension, l’échange de postes et le réaménagement des effectifs ou la transition en matière d’emploi.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Les blessures psychologiques au travail sont des dangers professionnels dont les employeurs doivent tenir compte

Une décision charnière vient appuyer ce que les travailleuses et travailleurs, l’AFPC et d’autres syndicats clament haut et fort depuis des années : les lésions professionnelles de nature psychologique sont tout aussi réelles et mortelles que les dangers physiques en milieu de travail.

En octobre, un arbitre a déterminé que le décès d’un pompier de Sudbury devait être considéré comme un décès accidentel au sens de la convention collective. Il a conclu que l’employeur avait violé ses obligations en achetant une police d’assurance en cas de décès ou de mutilation accidentels qui ne couvrait pas le suicide, étant donné que le trouble de stress post-traumatique (TSPT) est une maladie professionnelle largement reconnue chez les pompiers.

Décès accidentel

L’arbitre a conclu que la mort par suicide du pompier était un « décès accidentel », aux termes de la convention collective, parce qu’il avait développé un TSPT à la suite d’expositions, dans le cadre de ses fonctions, à des situations auxquelles personne ne peut raisonnablement s’attendre ni choisir de s’y exposer. Cette décision établit un lien direct entre des événements traumatisants survenus au travail, la maladie mentale et le suicide et écarte les suppositions stigmatisantes et désuètes selon lesquelles le suicide serait un acte purement intentionnel n’impliquant en rien le milieu de travail et les responsabilités de l’employeur.

L’arbitre va dans le même sens que la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail (WSIB), qui reconnaît que le TSPT et le suicide peuvent être des blessures professionnelles indemnisables pour les pompières et pompiers. Si la WSIB avait accepté la demande pour le TSPT et versé des prestations de survivant, l’assureur avait, pour sa part, refusé d’accorder la prestation pour décès et mutilation accidentels, au motif que l’employeur avait acheté une police excluant le suicide. L’arbitre a tranché en qualifiant cette exclusion de violation à la convention collective.

En excluant le suicide de la police d’assurance, l’employeur a exclu la couverture d’un danger professionnel bien connu du domaine : le décès lié au TSPT.

Et maintenant?

Cette décision ne crée pas seulement un important précédent pour les pompières et pompiers, mais renforce aussi un fait qui s’applique à tous les secteurs que l’AFPC représente : les dangers pour la santé psychologique font partie des dangers professionnels. Les maladies professionnelles englobent les maladies mentales. Et la loi oblige les employeurs à les prévenir.

Les personnes qui travaillent dans des milieux très stressants, à risque élevé et pouvant engendrer des traumatismes ont droit aux mêmes protections, peu importe si leurs blessures sont physiques ou psychologiques :

  • reconnaissance des dommages psychologiques comme des blessures professionnelles;
  • accès à des prestations et à des mesures de soutien adéquates;
  • niveaux de dotation sécuritaire et charge de travail gérable;
  • formation, mesures de prévention et responsabilisation de l’employeur;
  • conventions collectives qui reflètent l’évolution des concepts de santé et sécurité.

Les décès liés au travail sont évitables. Si les traumatismes professionnels ne peuvent être évités, les décès, eux, peuvent l’être. Les systèmes en place sont là pour protéger les travailleuses et travailleurs.

L’AFPC continuera de demander aux employeurs d’actualiser leurs politiques désuètes, d’offrir des protections complètes et de traiter la santé mentale comme une question de sécurité au travail. Parce que la santé mentale et physique de chaque travailleuse et travailleur doit être protégée.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Conférence sur la négociation du groupe FB : appel à la participation des groupes d’équité, des femmes et des jeunes

En vue de la prochaine ronde de négociations pour les 9 000 membres de l’AFPC-SDI à l’Agence des services frontaliers du Canada, l’AFPC tiendra une conférence nationale sur la négociation pour ses membres du groupe FB du 24 au 26 mars, à Ottawa. L’objectif : discuter des revendications et élire l’équipe de négo.

La participation de tous les groupes au processus de négociation est cruciale. Nous invitons donc les jeunes (35 ans ou moins) et les membres des groupes d’équité (les personnes autochtones, racisées, 2SLGBTQIA+ ou ayant un handicap et les femmes) à présenter une demande pour assister à la conférence.

Nous avons absolument besoin de la pluralité de vos voix et de vos expériences pour négocier un contrat de travail qui favorise l’équité, élimine les obstacles systémiques et répond aux besoins de tous les membres.

Pour être admissible, vous devez appartenir à l’unité de négociation FB, occuper une charge syndicale et avoir milité pour des causes syndicales.

Ça vous intéresse? Présentez votre demande de participation avant midi (HE), le 9 janvier 2026 en vous rendant sur la page suivante.

Vous pouvez aussi nous envoyer vos revendications d’ici le 5 décembre.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le genre

Le 25 novembre est la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Cette journée marque le début de la campagne 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le genre, qui se déroule du 25 novembre au 10 décembre et attire l’attention sur la nécessité d’agir pour mettre fin à la violence fondée sur le genre à l’égard des femmes et des filles.

La violence et la toxicité fondées sur le genre peuvent se manifester à la maison comme au travail. Au sein de l’Agence des services frontaliers du Canada, des discussions récentes lors de réunions parlementaires ont mis de l’avant le problème très réel de la culture toxique à l’égard des femmes. L’article récemment publié par CBC sur le meurtre de Patricia Foreman en 2022 nous rappelle également de manière frappante la présence de la violence fondée sur le genre dans nos communautés.

Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration reconnaît la nécessité de faire davantage pour créer des lieux de travail plus sûrs tant sur le plan psychologique que physique. C’est pourquoi nous poussons l’ASFC à mettre en place une politique distincte plus robuste concernant la violence entre partenaires intimes afin :

  • D’améliorer les processus de réponse aux cas de violence entre partenaires
  • De sensibiliser le personnel de l’ASFC aux signes et symptômes de la violence entre partenaires intimes
  • D’assurer que les personnes confrontées à la violence aient accès aux ressources dont elles ont besoin

 Ce que font les syndicats canadiens 

Repris du Congrès du travail du Canada :

Du 25 novembre au 10 décembre, les syndicats du Canada prennent part à l’appel mondial pour mettre fin à la violence fondée sur le genre. Chaque travailleuses mérite la sécurité, la dignité et le respect au travail.

  • Des milieux de travail plus sécuritaires grâce à la mise en œuvre complète de la C190 de l’OIT, y compris des protections contre la violence exercée par des tiers.
  • Un financement stable, du travail décent et un réel soutien pour les travailleuses de première ligne qui luttent chaque jour contre la VFG.

 16 jours d’activisme au Canada 

Nous invitons tous nos membres à consulter la page du gouvernement fédéral consacrée à la campagne des 16 jours d’activisme pour en savoir davantage sur comment s’impliquer et agir.

Quelques statistiques (tirées de Femmes et Égalité des genres Canada) :

  • Entre 2018 et 2024, les cas de violence entre partenaires intimes (VPI) déclarés par la police ont augmenté de 14 %. En 2024, la majorité des victimes de VPI étaient des femmes et des filles, représentant 78 % des cas de ce type de violence.
  • La même année, 42 % des femmes assassinées sont décédées aux mains d’une personne avec qui elles avaient une relation intime, une augmentation par rapport à 32 % en 2023.
  • Les femmes et filles autochtones sont disproportionnellement touchées par la VFS : les femmes autochtones (61 %) étaient plus susceptibles de vivre une forme quelconque de VPI au cours de leur vie que les femmes non autochtones (44 %).

 À l’international 

Assurez-vous également de consulter la page de la campagne TOUS UNiS des Nations Unies. Dirigée par ONU Femmes, cette initiative a été lancée « en soutien à la campagne internationale « 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes et des filles » dirigée par la société civile. ».

Le thème de la campagne pour 2025 est pas d’excuse pour la violence en ligne: « Ce qui peut commencer modestement sur un écran, comme un message, un commentaire ou une publication, peut rapidement dégénérer en un torrent de menaces et de violence dans la vraie vie. Des photos privées sont volées, sans consentement. Des mensonges se répandent en quelques secondes. La localisation d’une femme ou d’une fille est surveillée. L’IA est utilisée comme une arme pour concevoir des deepfakes ayant pour but de faire honte aux femmes et les réduire au silence. »

 Ressources supplémentaires 

Gouvernement du Canada

ONU Femmes

‘La sécurité de nos frontières commence par une présence humaine adéquate’ : le président national s’adresse aux comités parlementaires à propos du projet de loi C-12

Cette semaine, le président national du Syndicat des Douanes et de l’Immigration, Mark Weber, s’est adressé au Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration (CIMM) ainsi qu’au Comité permanent de la sécurité publique et nationale (SECU) de la Chambre des communes dans le cadre de l’étude par les comités du projet de loi C-12, Loi visant à renforcer le système d’immigration et la frontière du Canada.

Tout en reconnaissant certains aspects positifs du projet de loi C-12, tels que des disposition de la Loi sur les douanes qui obligeraient les exploitants commerciaux à fournir aux agents frontaliers l’accès aux installations pour les inspections tant à l’importation qu’à l’exportation, Mark Weber a insisté auprès des deux comités sur le fait que le projet de loi renforçait la nécessité d’un effectif suffisant pour assurer le bon fonctionnement des frontières et un processus d’immigration sûr et équitable.

« Si le projet de loi C-12 vise à accélérer le processus de demande d’asile afin de remédier aux ‘délais de traitement longs et aux arriérés’, » a déclaré M. Weber, « il convient de souligner que sans le manque chronique de personnel dont souffre notre système frontalier depuis des années, ces délais de traitement longs et ces arriérés, et donc la pression pour rechercher des gains d’efficacité, seraient probablement beaucoup moins importants ».

« La recherche de gains d’efficacité par la gestion de l’ASFC entraîne presque toujours une dégradation de la sécurité et de l’intégrité de nos processus frontaliers, » a poursuivi le président national. « Nous l’avons constaté dans le cadre des opérations liées aux voyageurs, où les personnes qui souhaitent entrer au Canada le font par le biais d’une machine automatisée, sans véritable interaction avec les agents. Et, en dehors du projet de loi C-12, nous le constatons déjà dans certaines circonstances avec le processus de demande d’asile lui-même, où le processus d’admission simplifié de l’Agence – connu sous le nom de « One Touch » – signifie que les personnes faisant une demande passent beaucoup moins de temps à interagir de manière significative avec les agents, ce qui se traduit par une réduction de la sécurité au profit de la rapidité. »

Les interactions entre les agents et toute personne qui cherche à entrer dans le pays sont un élément clé de la sécurité frontalière. Ces interactions permettent aux agents de reconnaître des éléments qui pourraient autrement passer inaperçus, garantissant ainsi que tout problème potentiel est détecté rapidement.

Les agents d’expérience ont la formation nécessaire pour gérer efficacement des processus complexes sans compromettre la sécurité. Pourtant, trop souvent, l’ASFC préfère se départir d’agents expérimentés — comme elle le fait actuellement avec près de 200 agents qui ne peuvent pas porter d’arme à feu — ce qui érode à la fois sa mémoire institutionnelle et sa capacité à maintenir un contact direct avec les personnes qui transitent par nos frontières.

« Garantir la sécurité et l’intégrité de notre frontière et des processus associés commence par une présence humaine adéquate », a conclu M. Weber. « Sans cela, sans l’élément humain, aucun projet de loi ne peut espérer résoudre véritablement les problèmes frontaliers à long terme. »

Enregistrements complets avec des options d’interprétation dans différentes langues:

Un peu de lumière dans un budget autrement austère : la possibilité de retraite anticipée à portée de main

Malgré l’aura d’austérité qui entoure le budget fédéral 2025, adopté par la Chambre des communes le 17 novembre dernier, on y trouve un peu de lumière pour les membres du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) et d’autres employées et employés fédéraux de la sécurité publique : la perspective de pouvoir prendre sa retraite après 25 années de service, sans pénalité.

Le mardi 18 novembre, s’adressant aux journalistes dans le cadre de la journée nationale de lobbying de l’AFPC en opposition à l’austérité, la deuxième vice-présidente nationale du SDI, Brea Baresinkoff, a souligné l’importance de cette nouvelle étape vers la possibilité de retraite anticipée. « Chaque jour, nos membres accomplissent un travail potentiellement dangereux pour protéger la population. Nous évoluons dans un environnement à haut risque et gérons des situations volatiles, alors que les besoins s’accentuent en matière d’intégrité des frontières et de sécurité publique. »

Le SDI et l’AFPC travaillent depuis des années à faire de la possibilité de retraite anticipée après 25 années de service une réalité pour nos membres. Aujourd’hui, ces nouvelles dispositions budgétaires viennent leur offrir la parité avec les effectifs d’autres organismes d’application de la loi et de sécurité publique à travers le pays. « Nous remercions le gouvernement d’avoir collaboré avec nous pour instituer ce droit tant attendu, a déclaré Brea Baresinkoff. Cela signifie que les membres du SDI et d’autres travailleuses et travailleurs de première ligne affiliés à l’AFPC pourront enfin prendre leur retraite dignement après 25 années de service, sans pénalité financière. »

Nous attendons avec impatience la promulgation des modifications émanant du budget adopté, et nous resterons en étroite communication avec le gouvernement pour en savoir plus sur la mise en œuvre de ces changements.

Au-delà de ce gain et au vu du budget 2025, le SDI exhorte le gouvernement à continuer de soutenir adéquatement toutes les travailleuses et tous les travailleurs de la fonction publique fédérale. Quant à nos membres, nous voulons les rassurer : nous continuerons à nous battre pour leurs emplois et pour les droits de l’ensemble des travailleuses et travailleurs, y compris la liberté d’association et le droit de grève garantis par la Constitution.

Les syndicats du Canada sont solidaires en cette Journée du souvenir trans

Aujourd’hui et tous les jours, les syndicats du Canada appuient fermement les communautés trans et issues de la diversité des identités de genre pendant que nous pleurons collectivement les pertes de vies insensées et déchirantes causées — dans notre pays et dans le monde entier — par la violence et la haine transphobes.

« Les travailleuses et travailleurs trans et issus de la diversité des identités de genre sont plus affectés que les autres par la violence et le harcèlement tant au travail que dans nos collectivités. La Journée du souvenir trans donne une puissante occasion de canaliser notre chagrin dans la revendication de la justice en exigeant que notre gouvernement fédéral agisse pour mettre fin à la violence fondée sur le genre et rendre le travail plus sécuritaire pour tous », dit Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada.

Les recherches du CTC révèlent que les travailleuses et travailleurs issus de la diversité des identités de genre sont 82 % plus susceptibles que leurs collègues de faire l’objet de harcèlement et de violence au travail. De plus, 73 % des personnes répondantes issues de la diversité des identités de genre ont déclaré avoir fait l’objet de harcèlement et de violence à caractère sexuel depuis deux ans.

C’est pourquoi les syndicats du Canada incitent le gouvernement fédéral à mener une campagne nationale de sensibilisation du public dans le cadre du Plan d’action national du Canada pour mettre fin à la violence fondée sur le genre. Il faut notamment établir une stratégie tripartite globale de mise en œuvre de la C190 de l’OIT, soit de la convention internationale affirmant le droit de tous les travailleurs et travailleuses à un monde du travail dénué de toutes les formes de violence fondée sur le genre.

« Nous ne pouvons pas nous permettre de demeurer inactifs pendant que les communautés trans et issues de la diversité des identités de genre continuent à faire l’objet de taux alarmants de violence fondée sur le genre, y compris le harcèlement et la violence au travail », déclare Larry Rousseau, vice-président exécutif du CTC.

La solidarité du mouvement syndical est telle que nous continuerons à la manifester dans nos collectivités, dans nos lieux de travail et devant les législatures. Nous nous réengageons en tant qu’activistes syndicaux, alliés et partisans à lutter pour que justice soit faite aux personnes trans et issues de la diversité des identités de genre en fonction d’une vision équitable et inclusive de notre société.

« D’un océan à l’autre, les travailleuses et travailleurs s’unissent pour lutter contre la haine. Puisque des gouvernements provinciaux—tels que celui du PCU dirigé par Danielle Smith en Alberta—s’en prennent aux personnes trans et issues de la diversité des identités de genre dès qu’ils en ont l’occasion, nous devons continuer à agir contre la transphobie », déclare M. Rousseau. « Nous condamnons fortement l’invocation par le gouvernement du PCU de la disposition de dérogation pour imposer des projets de loi violant les droits des jeunes personnes trans et de leurs familles. Notre solidarité ne faiblira jamais; nous gagnerons la lutte pour la justice et contre la haine et la violence transphobes et la violence fondée sur le genre sous toutes ses formes ».

Cet article provient du site du CTC.